Bouaké, le 23 juin 2010... Le Bureau de l'Information Publique ainsi que les Divisions des Droits de l'Homme (DDH) et de l'Assistance Electorale (DAE) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), ont permis, ce mardi 22 juin 2010, aux étudiants de l'Université de Bouaké, d'être mieux informés sur leurs droits et devoirs, la culture de la non-violence en milieu estudiantin et l'apport de la DAE au processus électoral,

Charles Mbibi et Theuriet Direny, conseillers électoraux, après avoir expliqué à l'assistance le mandat de l'ONUCI dans le processus électoral, ont invité les étudiants de Bouaké à cultiver l'esprit de démocratie et à bannir la violence en milieu scolaire. Ils ont insisté sur le fait que les jeunes, cible la plus exposée aux manipulations par les leaders politiques, doivent faire preuve de discernement pour que les futures élections en Cote d'Ivoire se déroulent dans un climat apaisé.

Pour sa part, Mohamed Eissa, Chef de la Division des Droits de l'Homme à Bouaké, s'est servi d'exemples concrets sur les conflits entre syndicats estudiantins et les cas de violations des droits de l'homme, pour demander aux étudiants de Bouaké de s'éloigner de la violence.

Pour montrer qu'ils ont bien compris l'importance de cette campagne, les étudiants du Club des droits de l'homme de l'Université de Bouaké ont présenté à l'auditoire un procès fictif sur le non-respect des droits de l'homme dans un Etat imaginaire.

Avant de clore cette première phase de la campagne de sensibilisation aux droits de l'homme dans les établissements de Bouaké, Djandé Lorgn, sous-préfet de Brobo, a exhorté les étudiants ainsi formés aux droits de l'homme, à être le porte-parole des autorités administratives auprès de leurs parents et de leurs amis afin de cultiver l'esprit de paix, pour un environnement électoral apaisé.

L'Université de Bouaké est la dernière étape d'une campagne de sensibilisation dans les établissements de Bouaké, sur le thème « Elèves et étudiants, à vos droits pour un environnement électoral apaisé », qui a démarré le 12 mai dernier au Lycée Djibo Sounkalo. Cette campagne a pu se réaliser grâce à un financement de la Division des droits de l'homme.