Les chefs traditionnels de Zuénoula s’approprient les techniques de gestion pacifique des conflits

7 oct 2010

Les chefs traditionnels de Zuénoula s’approprient les techniques de gestion pacifique des conflits

Zuénoula, le 6 octobre 2010...Quarante chefs traditionnels ont entamé, mardi, un séminaire de concertation et de renforcement des capacités en prévention et gestion des conflits, organisé à Zuénoula, à 373 km au nord-ouest d'Abidjan, par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à travers sa Division des Affaires civiles.

S'adressant aux participants lors de la cérémonie d'ouverture du séminaire au Centre Kavoetchiva (dont le nom signifie « restons unis » en langue gouro), M. Ferdinand Zan-Bi Goi, maire de Zuénoula, a noté : « L'ONUCI est venue vous aider à réfléchir sur comment résoudre les problèmes qui minent vos communautés, de façon pacifique ». Faisant un parallèle avec l'actualité politique de la Côte d'Ivoire, il a demandé aux participants de se laisser inspirer par le mot « Kavoetchiva » en cette période électorale.

Parlant au nom de l'ONUCI, Monsieur Ganda Abdourahamane de la Division des Affaires civiles a défini les objectifs visés par sa section à travers les formations qu'elle organise. Il s'agit, notamment, de contribuer à apaiser l'environnement social en période pré- et post-électorale, d'une part, et, d'autre part, de renforcer la cohésion sociale, promouvoir la tolérance intercommunautaire et prévenir les conflits, a-t-il expliqué.

M. Yeo Fatogoman, Secrétaire-général de préfecture, a remercie l'ONUCI pour ce deuxième rendez-vous avec ses administrés. « En avril dernier, l'ONUCI - à travers le Bureau de l'Information publique - a initié un atelier avec la société civile de Zuénoula, qui a abouti à la mise en place d'un comité de gestion des crises », a-t-il rappelé.

Le comité, a-t-il expliqué, « travaille régulièrement avec le corps préfectoral et plusieurs conflits qui pointaient à l'horizon ont pu être désamorcés. Aujourd'hui, vous donnez un second rendez-vous à la veille des élections pour outiller nos chefs de communautés afin qu'ils aident à garantir des élections apaisées pour la Côte d'Ivoire ».