LE SECRETAIRE GENERAL - MESSAGE PUBLIE A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES POUR LE SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA TORTURE, LE 26 JUIN 2016

29 juin 2016

LE SECRETAIRE GENERAL - MESSAGE PUBLIE A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES POUR LE SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA TORTURE, LE 26 JUIN 2016

Le 26 juin 2016

Partout dans le monde, dans toutes les régions, des hommes, des femmes et des enfants continuent d’être torturés par des acteurs non étatiques ou dans le cadre de la politique de tel ou tel État. Bien qu’elle soit absolument interdite par le droit international, cette pratique déshumanisante reste très répandue et, plus inquiétant encore, elle est de plus en plus tolérée.

Le droit est très clair : la torture ne doit jamais être utilisée, quels que soient le moment ou les circonstances, y compris pendant un conflit ou lorsque la sécurité nationale est menacée. En cette Journée internationale, nous exprimons notre solidarité avec les centaines de milliers de victimes de la torture et les membres de leur famille dans le monde entier et leur témoignons notre soutien.

La Convention contre la torture, ratifiée à ce jour par 159 États Membres de l’ONU, dispose que les États doivent veiller à ce que les victimes d’actes de torture relevant de leur juridiction obtiennent réparation, y compris les moyens nécessaires à une réadaptation aussi complète que possible. Lorsque les États ne respectent par leur obligation de prévenir la torture et de garantir aux victimes une réparation effective et rapide et des mesures d’indemnisation et de réadaptation appropriées, le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture est une solution vitale de dernier recours. Créé il y a 35 ans par l’Assemblée générale, le Fonds soutient des centaines d’organisations qui fournissent une assistance juridique, sociale, psychologique et médicale à près de 50 000 victimes chaque année.

Le Fonds a besoin d’au moins 12 millions de dollars en contributions volontaires annuelles. Je demande instamment aux États de se placer du côté des victimes en soutenant le Fonds et de continuer à combattre ardemment la torture et l’impunité. Aider les victimes et mettre fin à cette pratique criminelle va dans l’intérêt de la société tout entière et présage un avenir offrant à chacun sûreté et dignité.