Le Représentant spécial adjoint, Arnauld Akodjènou, rencontre les membres de l’Observatoire de la Justice Transitionnelle

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24 juin 2014

Le Représentant spécial adjoint, Arnauld Akodjènou, rencontre les membres de l’Observatoire de la Justice Transitionnelle

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjènou, a rencontré ce lundi après-midi, au siège de l'Actions pour la Protection des Droits de l'Homme (APDH), à Abidjan, les membres de l'Observatoire de la Justice Transitionnelle (OJT) dirigé par Éric Aimé Sémien.







Selon le Représentant spécial adjoint, sa visite à l'Observatoire avait pour objectif de témoigner de l'importance de cet outil dans le cadre de la justice transitionnelle et de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.



« C'est vrai qu'il y a les formes et les mécanismes institutionnels mais il importe qu'à côté de ceux-ci, existe un outil qui suive et qui observe comment ces institutions fonctionnent. Aujourd'hui, des échanges que nous avons eus avec les acteurs de la société civile qui suivent l'évolution de la justice transitionnelle en Côte d'Ivoire, nous avons appris et apprécié la justesse de leur objectif », a-t-il fait savoir.



M. Akodjènou a, par ailleurs, affirmé, au nom de la Représentante spéciale, Mme Aïchatou Mindaoudou, que la Mission onusienne continuera à apporter, en termes de plaidoyer, son soutien à l'Observatoire pour une meilleure interaction avec les acteurs de l'OJT et les mécanismes

institutionnels. « Nous leur avons dit que la Mission, comme par le passé, continuera à leur apporter son expertise et son expérience et, si besoin en était, assurera le rôle de crédibilité pour que leur interaction, avec les différents acteurs, soit couronnée de succès », a indiqué le Représentant spécial adjoint.



Pour Arnauld Akodjènou, il est important que cette structure continue ses activités. « Nous les avons assurés de notre soutien pour que l'Observatoire de la justice transitionnelle poursuive ses activités et que son existence soit pérenne. La justice transitionnelle est un élément clé de la réconciliation nationale », a-t-il soutenu.