LE NUMERO 2 DE L’ONUCI RECOIT LE DIRECTEUR AFRIQUE DU NDI

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17 mai 2011

LE NUMERO 2 DE L’ONUCI RECOIT LE DIRECTEUR AFRIQUE DU NDI

Abidjan, 17 mai 2011...Le Représentant spécial Adjoint Principal du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Abou Moussa a reçu mardi 17 mai 2011, le Directeur Afrique du National Democratic Institute (NDI), le Dr Christopher Fumunyoh.

Au terme d'un entretien d'environ une heure, Dr. Fumunyoh a expliqué être venu remercier le chef de l'Opération des Nations en Côte d'Ivoire (ONUCI), YJ. Choi, ainsi que tout le personnel pour le travail, abattu pendant la crise post électorale ivoirienne qui selon lui, a été une période très difficile tant pour les Ivoiriens que pour toute l'Afrique. « Nous avons hautement apprécié l'approche de l'ONUCI pour le règlement de la crise », a dit le Dr Fumunyoh.

Il a par ailleurs indiqué que cette visite avait pour but de partager avec M. Moussa, la disponibilité du NDI à accompagner comme par le passé les Ivoiriens, surtout dans cette période de réconciliation nationale et de voir comment travailler avec les autres partenaires dans cette perspective.

Revenant sur l'après crise, le Dr Fumunyoh a souhaité que dans la dynamique de la réconciliation prônée par le Président de la République, Alassane Ouattara, les Ivoiriens s'inscrivent dans la réflexion afin de situer eux-mêmes les leçons qu'ils peuvent tirer de cette expérience difficile. Mais, de son point de vue d'observateur, il a estimé que la première leçon était la nécessité d'avoir un attachement réel, aux valeurs démocratiques, à la tolérance, à la participation citoyenne dans le processus électoral. « Une élection n'est pas une guerre et ne devrait pas aboutir à des crises et à des pertes en vie humaine. C'est un exercice de gouvernance et tant qu'on y participe avec un esprit ouvert, cela facilite un peu la gestion des élections», a-t-il estimé, rappelant que l'expérience de la Côte d'Ivoire pourrait servir aux autres pays africains.

Rappelant l'exemple de pays comme l'Afrique du Sud, la Sierra Leone ou le Libéria qui ont connu des crises plus graves et qui sont parvenus à les surmonter dans le cadre de la réconciliation, le Dr Fumunyoh a affiché son optimisme concernant la Côte d'Ivoire avec la mise en place d'une Commission Vérité et Réconciliation.

Mais au-delà, selon le Dr Fumunyoh, l'objectif est d'enraciner la démocratie en Afrique et en Côte d'Ivoire, d'autant que le calendrier prévoit la tenue des élections législatives d'ici la fin de l'année 2011. « Il faudra aussi accompagner l'ensemble des Ivoiriens et les partis politiques dans ce processus qui amènera à des législations crédibles et inclusives afin que l'Assemblée Nationale soit le lieu où les différentes couches se sentent représentées et compléter le travail qui sera fait par l'Exécutif, pour la réconciliation nationale, le développement économique du pays puisse aboutir ».