LE CHEF DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONUCI PRESENTE LE FILM ‘L’OTAGE’ AU VILLAGE DE SOKO

7 juil 2010

LE CHEF DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONUCI PRESENTE LE FILM ‘L’OTAGE’ AU VILLAGE DE SOKO

Soko, le 7 juillet 2010... La Division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a présenté solennellement, mardi 6 juillet 2010, aux habitants de Soko, le film l'Otage, dont des séquences avaient été tournées dans ce village situé à environ 425 Km au nord-est d'Abidjan,

Dans son mot introductif, Simon Munzu, Chef de la Division des Droits de l'Homme, a exprimé les remerciements de l'ONUCI à la population pour avoir accepté que le film soit tourné dans le village. « La population de Soko a toutes les raisons d'être fière, car ce film, dont la scène se déroule dans ce village, dénonce des pratiques qui sont contre les droits de l'Homme », a-t-il dit. « A la différence des films que l'on suit dans les salles de cinéma pour se distraire, ce film appelle à réfléchir sur ces pratiques. Je vous invite donc, à l'issue de la projection, à poursuivre les échanges en famille et penser au changement de comportement pour l'abolition complète de toutes ces pratiques », a-t-il ajouté.

Après la projection, chaque séquence significative du film a été analysée. A travers une approche interactive, des chargés des droits de l'homme de l'ONUCI ont mis en exergue les différentes violences basées sur le genre dénoncées par le film, dont les mutilations génitales, la violence en milieu scolaire, le mariage forcé et le viol.

Au nom des femmes du village, Mme Kouamé Bré Tim, âgée de plus de 70 ans, a reconnu que les pratiques d'excision et des mariages forcés sont désormais dépassés et ne devraient plus avoir cours dans le village.

A l'issue de la projection du film, M. Munzu en a remis, symboliquement, une copie au chef du village, Kobenan Benoît, en reconnaissance de la participation de Soko à sa réalisation,

Le Chef Kobenan a remercié l'ONUCI pour sa contribution à la paix, et pour tout ce qu'elle fait pour Soko, y compris en faisant connaitre le village à travers l'Otage. Il s'est engagé à poursuivre la sensibilisation contre toutes les violations des droits de l'homme relevées dans le film.