Le Chef de l’ONUCI examine la situation en Côte d’Ivoire avec des représentants des agences de l’ONU et d’ONG

24 aoû 2012

Le Chef de l’ONUCI examine la situation en Côte d’Ivoire avec des représentants des agences de l’ONU et d’ONG

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a eu vendredi, 17 août 2012, une séance de travail avec des représentants des agences du Système des Nations Unies (SNU) et des partenaires au développement, sur la situation actuelle en Côte d'Ivoire. S'exprimant sur les récentes attaques perpétrées dans le pays, qu'il a déplorées, M. Koenders a expliqué l'action de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). « Nous travaillons avec les Ivoiriens pour réduire les risques, pour sécuriser le pays et nous avons lancé un appel au calme et souhaité, dans le même temps, qu'on continue avec la réconciliation et la réforme du secteur de la sécurité », a-t-il dit. Notant qu'il ne fallait pas « sous-estimer ou surestimer les problèmes sécuritaires dans le pays », il a souligné l'importance « d'investir tous ensemble - les acteurs ivoiriens, toutes les communautés, les groupements politiques - dans la prévention des conflits, dans la réconciliation dans les différentes villes et villages et de continuer à approfondir ce travail qui reste nécessaire ». Au nom des agences du SNU, Marie-Noelle Koyara, responsable de la FAO, a salué l'organisation de la rencontre, qui a permis d'échanger des informations et, sur la base de celles-ci, de revoir et de réadapter le système d'intervention dans le pays avec les partenaires des ONG internationales. Il s'agissait, a-t-elle ajouté, de renforcer la collaboration, d'être plus efficace, de « donner plus de résultats à l'Ouest du pays, où les problèmes surgissent à répétition » et de « voir comment intervenir là-bas pour donner des résultats au gouvernement ». Il est déterminant « qu'ensemble nous soyons au chevet de la Côte d'Ivoire pour que la situation se rétablisse rapidement et que nos frères et sœurs qui sont partis à l'extérieur reviennent en sécurité dans le pays, reprennent leurs terres et leurs activités et se sentent comme Ivoiriens chez eux », a-t-elle ajouté.