LE CHEF DE L’ONUCI ECHANGE AVEC LE CHEF DE LA DIPLOMATIE BELGE

20 mai 2011

LE CHEF DE L’ONUCI ECHANGE AVEC LE CHEF DE LA DIPLOMATIE BELGE

Abidjan, le 20 mai 2011.... Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, s'est entretenu vendredi 20 mai 2011, au siège de l'Opération des Nations Unies en côte d'Ivoire (ONUCI), avec le Vice-premier ministre et Ministre des affaires étrangères et des réformes institutionnelles belge, Steven Vanackere.

M. Vanackere a indiqué à la fin de son audience ave le chef de l'ONUCI, que sa visite avait pour but de féliciter l'ONUCI pour son rôle dans le dénouement de la crise postélectorale. Pour lui, le travail abattu par les Nations Unies dans ce pays « avec la volonté du peuple ivoirien a pu mener à une évolution dans le bons sens ». Il s'est félicité d'avoir pu constater que grâce à l'intervention de la communauté internationale, droit a pu être donné à la volonté du peuple ivoirien de choisir son leadership.

M. Vanackere a indiqué avoir également discuté avec M. Choi des défis à relever pour l'avenir, notamment l'échéancier électoral, la nécessité de passer à une phase de réconciliation, le désarmement, la démobilisation permettant d'entrer dans la logique d'un pays paisible axé sur le développement économique. « Il faut surtout voir comment la communauté internationale peut, à l'avenir, continuer d'être aux côtés de ceux qui veulent construire un pays dans lequel la réconciliation, la paix, l'avenir positif peuvent être développés ».

Pour ce qui est du rôle d'accompagnement de la Belgique dans le processus de paix en Côte d'Ivoire, M. Vanackere a rappelé que par le passé, son pays avait dégagé des sommes importantes, notamment par le biais du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) afin de venir en aide à la Côte d'Ivoire. « Il est clair qu'en ce qui concerne l'avenir, nous croyons surtout que la coopération économique va être un sujet pour lequel la Côte d'Ivoire va devoir chercher des amis, des partenaires et la Belgique souhaite être parmi ces partenaires », a-t-il précisé.

M. Vanackere a indiqué avoir déjà rencontré certains acteurs économiques, des investisseurs belges désireux de s'inscrire dans cette dynamique. « A condition bien sûr que le pays se présente comme un pays stable, sécurisé et avec un état de droit où les entreprises peuvent compter sur les fruits de leurs investissements ».