Abidjan, le 14 juin 2011 ......Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, s'est entretenu mardi 14 juin 2011, au Palais présidentiel avec le Président Alassane Dramane Ouattara.

Selon M. Choi, après en avoir terminé avec la crise postélectorale qui avait été pendant des mois le sujet de nombreux entretiens et discussions, les échanges de ce mardi étaient relatifs à la situation post-crise. A ce sujet, M. Choi a indiqué que les discussions ont porté sur la restauration de l'ordre et de la sécurité jugée selon lui, largement correcte dans tout le pays, sauf dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. « Nous avons parlé de la réconciliation nationale pour laquelle un président de commission est déjà connu (Charles Konan Banny) », a rassuré le chef de l'ONUCI.

M. Choi a également souligné avoir discuté de la suite du processus électoral, notamment de la tenue des élections législatives prévues pour la fin de l'année 2011. « L'ONUCI a déjà eu trois rencontres avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI) et ses commissaires pour savoir comment la Mission pourrait mieux assister dans la préparation ainsi que l'organisation des élections législatives », a-t-il souligné.

Le chef de l'ONUCI a également indiqué avoir discuté avec le Président Ouattara du volet de la relance économique qui est un préalable à tout. Il a estimé que la Mission avait des perspectives fondamentalement optimistes et réalistes sur la question, mais souhaitait avoir une vision très claire sur le schéma de la structure sécuritaire nationale. « Le Président Ouattara nous a assuré qu'il va prendre sans tarder des mesures. Dans l'Ouest, notamment pour corriger les déficits sécuritaires notés ça et là. Nous avons discuté pour voir comment l'ONUCI peut apporter son soutien pour résorber ce déficit transitoire. »

Par ailleurs, M. Choi a affirmé avoir évoqué avec le Président Ouattara, la possibilité d'augmenter les troupes des Nations Unies dans les régions instables de l'Ouest et les moyens dont dispose l'ONUCI pour assister en urgence les préfets affectés dans ces zones. Il a, par la même occasion, souhaité leur implication dans le processus. « Sans l'engagement des Préfets, l'ONUCI ne peut pas le faire tout seul. Il s'agit d'une coopération entre les Préfets dans les régions et les composantes militaires civiles de la Mission », a expliqué M. Choi.

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