La revue de presse du mercredi 30 décembre 2009

30 déc 2009

La revue de presse du mercredi 30 décembre 2009







ONUCI - Le Général Amoussou part-il ?




Nord Sud -
>  




 




Hier au palais de la Culture: Gbagbo
''bombarde'' ADO et Bédié ''Ils sont co-responsables de la cause de nos
malheurs''




Soir Info  - /span> Le candidat de la
majorité présidentielle (LMP) Laurent Gbagbo n'est pas allé avec le dos de la
cuillère pour ''démonter'' hier 29 décembre 2009, au palais de la Culture de
Treichville, ses adversaires à la prochaine présidentielle, notamment, Aimé
Henri Konan Bédié du Pdci-Rda et Alassane Ouattara du Rdr. Il les a ouvertement
accusés d'être les ''co-responsables des causes de nos malheurs et ils parlent
trop''. Laurent Gbagbo a affirmé que ''c'est eux qui étaient aux affaires''. Il
a souligné que dans sa gestion, Aimé Henri Konan Bédié, alors président de la
République jusqu'au coup d'Etat du 24 décembre 1999, a ''laissé 6400 milliards
de fcfa de dette à la Côte d'Ivoire, c'est cela leur imprévision nous a
laissé''. Pour Gbagbo, ''Bédié a laissé l'ivoirité ici, et l'endettement là, on
ne veut plus vous donner le volant'', a-t-il lancé sous un tonnerre
d'applaudissements. Il a expliqué que le malheur qui frappe la Côte d'Ivoire est
venu de leur guéguerre : ''L'autre dit, tu n'es pas d'ici, l'autre répond, si tu
fais je vais te renverser'', c'est ce qui, a-t-il expliqué, a conduit la Côte
d'Ivoire dans la situation actuelle. Parlant d'Alassane Ouattara, le candidat du
Rdr, qui sillonne le pays en promettant de l'argent pour le développement des
différentes localités visitées ; Gbagbo s'est voulu incisif. ''La transformation
des produits agricoles est la clé de l'économie de demain. Quiconque ne l'a pas
encore compris et qui croit que nous pouvons chercher de l'argent dehors, qui
croit qu'on va nous prêter de l'argent comme ça, il se trompe. Dans la gestion
d'un Etat, il n'y a personne qui sait chercher l'argent. Si on croit en toi, on
te prête. Si tu fais l'industrialisation, les investisseurs viennent, et
investissent. Il n'y a pas des gens qui sont là, et qui savent chercher
l'argent. Si tu n'es rien, tu n'auras rien ! Tu dis donnez moi le pouvoir, je
vais donner 100 milliards de fcfa à Dabou, 200 milliards...''. Pour lui, ses
adversaires racontent des contrevérités. C'est pourquoi, Laurent Gbagbo a
instruit les membres de LMP d'aller partout pour répondre point par point à ses
adversaires, même sur les plateaux de télévision, dans les journaux, au cours
des conférences, car, ''nous sommes fatigués d'une Côte d'Ivoire où les gens
mentent, racontent n'importe quoi'', a-t-il dénoncé.(...) >>




 




Devant les Imams à Odienné, hier: Soro
fait des révélations sur l'APO et son assassinat manqué




Le Patriote  - /span>  Présent dans la
capitale du Denguélé depuis hier, le secrétaire général des Forces nouvelles
Guillaume Soro a rencontré, dans l'après-midi, le clergé catholique et musulman.
Devant les hommes de Dieu, le premier responsable des FN, s'est prononcé
longuement sur le processus de sortie de crise. Des différents attentats manqués
contre sa personne au Dialogue direct, le Premier ministre a fait des
révélations. Nous vous proposons de larges extraits de son intervention.(...) Nous
avons dirigé cette rébellion, et je me souviens encore du Dialogue direct quand
le président, Blaise Compaoré nous a appelés pour nous dire : M. Soro venez à
Ouagadougou j'ai besoin de vous. Lorsque je suis arrivé, il m'a dit, M. Soro, de
l'expérience de chef d'Etat que je suis, j'ai fait des négociations au Liberia,
en Sierra Leone, auprès du Président, Félix Houphouët Boigny, je vous demande de
négocier. Venez discuter avec Gbagbo. J'ai dit comment discuter avec Gbagbo
alors que depuis on discute avec lui et on n'aboutit à rien. Est-ce ça là encore
on ne va pas aller se faire dribbler là-bas? Il m'a dit mais tu ne vas pas
m'enseigner qui est Gbagbo. Je lui ai dit Président, laissez-moi réfléchir.
Lorsque je suis revenu, j'ai réuni mes militaires trois fois, tous les
militaires à savoir: les commandants de zones et les grands commandements.
Lorsque j'ai fait la première réunion, la deuxième réunion, j'ai dit qu'il
fallait que chaque militaire prenne la parole pour dire de sa propre bouche s'il
est d'accord ou non avec le dialogue direct. Parce que l'être humain est
difficile. Tous ont dit qu'ils étaient d'accord. J'ai fait cela trois fois. Vous
savez que quand Dieu veut t'aider il te montre la démarche à suivre. Je ne me
suis pas arrêté aux militaires. Je suis allé à Abidjan pour aller voir les
doyens, Konan Bédié, Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse et Anaky Kobena, pour
leur dire que le Président Compaoré m'a appelé pour aller discuter avec Gbagbo
et que je voulais leurs bénédictions et dire ce qu'il faut faire. Ils m'ont dit,
Guillaume nous te faisons confiance, tu peux aller valablement discuter à
Ouagadougou. Je leur ai demandé de traduire cela dans un communiqué. Nous avons
écrit un communiqué où il est écrit: «Nous donnons un mandat de confiance au
secrétaire général des Forces nouvelles pour aller discuter à Ouagadougou». Le
papier existe. C'est après ça que je suis retourné à Ouagadougou pour aller
discuter. Lorsqu'on a fini de discuter, je devrais signer l'accord le 4 mars, le
3 mars, l'Onuci m'a affrété un petit avion pour retourner à Abidjan en compagnie
du ministre Koné Mamadou, et je suis allé directement à la résidence de M. Konan
Bédié. Il y était avec MM. Ouattara, Mabri et Anaky. Je leur ai donné copie de
l'accord. Je leur ai demandé de lire l'accord pour voir si ça leur convient pour
que j'appose ma signature. Le doyen, Bédié, m'a dit: «cet accord est pertinent.
M. Soro nous vous félicitons pour la qualité des discutions que vous avez eues».
J'ai pris le document la même nuit et je suis rentré à Ouagadougou. Le lendemain
matin, j'ai signé. Quand Dieu veut t'aider il te montre les petits pas à poser
pour ne pas te tromper. Pour ce qui est de l'accord politique de Ouagadougou,
voilà tout ce que j'ai fait.(...) Vous ne savez pas comment on vit à Abidjan.
Moi, je vis dans quatre murs. On ne m'a jamais vu dans un restaurant. Pour moi,
c'est bureau-hôtel, hôtel-bureau. On l'a fait parce que nous avions une mission.
Quand quelqu'un se lève pour dire que les gens ont trahi ça fait mal, ça fait
mal, ça fait mal. Aujourd'hui, il y a quatorze candidatures en Côte d'ivoire
cela ne vous dit rien? C'est notre combat. Ce n'était pas aussi évident. Il a
fallu que nous soyons là, qu'on se batte, qu'on prenne le risque sur notre vie.
Aujourd'hui, Adama Dahico est candidat et les gens pensent que c'est facile,
dans un pays comme la Côte d'Ivoire, ce n'est pas facile. C'est pourquoi, je
suis venu vous dire, qu'il faut que les populations, nos parents, adoptent
l'accord de Ouagadougou. Parce que c'est ça qui a apporté tous ces fruits et
tous ces résultats (...). Les choses sont à l'accalmie. M. Bédié fait campagne à
Korhogo, Ouattara fait campagne à Guiglo, Gbagbo fait campagne à Odienné. Ils
ont fait campagne sans qu'il n'y ait un coup de feu. Ce n'était pas évident.
(...). Ce sont nos résultats. Mais, je ne parle pas encore. J'attends qu'on
distribue les premières cartes nationales d'identité pour parler. Je vais
répondre à tous ceux qui nous ont accusés d'être traîtres. Les gens jouent aux
courageux quand la guerre est finie. Nous, nous sommes des hommes de conviction,
des hommes de la cohérence, des hommes de la constance. Ce n'est pas aujourd'hui
qu'on va nous acheter (...)>>




Nouvel an 2010 / Francis Wodié
(président du PIT) aux Ivoiriens: "Il nous appartient de faire en sorte que
l'année nouvelle soit ce qu`elle doit être"




Le Nouveau Réveil  - /span> L'année
2009 vient de s'éteindre. Elle fut, comme les précédentes, sombre et difficile
pour la majorité des Ivoiriens : les hôpitaux publics, mal équipés, n'ont pu,
malgré la bonne volonté du personnel soignant, donner en toutes circonstances,
les soins appropriés à des populations de plus en plus pauvres, de plus en plus
fragilisées par des déchets toxiques; l'école en crise, a fonctionné en dessous
de la normale; l'emploi, devenu rare ou introuvable, la plupart des diplômés
sont condamnés au chômage ou à l'oisiveté ; le front social, refusant la misère,
était toujours en ébullition... Rien de tout cela n'est dû au manque de
ressources. Au contraire, notre pays a des potentialités économiques énormes. La
situation ci-dessus dépeinte procède d'une absence de bonne gouvernance.
L'élection présidentielle, donnée comme le remède à la crise et aux maux dont
souffrent les Ivoiriens, n'a pu, à la manière des années précédentes, se tenir;
la faute, comme vous le savez, en est imputable à ceux qui détiennent le pouvoir
et qui, par toutes sortes de manœuvres, ont agi et continuent d'agir
négativement sur le processus électoral, prolongeant indûment la souffrance des
populations. Une année nouvelle est là; elle peut être la continuation des
années qui viennent de s'écouler; elle peut, au contraire, s'en détacher et être
porteuse d'espoirs et d'espérance. Il nous appartient de faire en sorte qu'elle
soit ce qu'elle doit être. Je me tiens, pour ma part, à la disposition des
Ivoiriens pour prendre part à cette tâche de rénovation et de régénérescence de
notre pays.(...) >>




 




Le ministre Kouassi Adjoumani à Gbagbo
: "Que Gbagbo sache que dans l`armée, chacun a un parent"




Le Nouveau Réveil  - /span>  (...) Le
dernier CPC a prévu l'organisation des prochaines élections présidentielles pour
le mois de mars. Croyez-vous que cette fois sera la bonne ? Je viens de sortir
un document sur une réunion secrète qui a été tenue par les refondateurs. Ils ne
veulent même pas aller aux élections. Gbagbo, lui, déclarait au sortir de la
réunion de Ouagadougou, à la télévision, que son souhait était que les élections
se tiennent en août. Mais que les opposants ont voulu précipiter les choses en
proposant le mois de mars, nous allons voir. Quand il parle ainsi, c'est qu'il
est convaincu qu'il n'y aura pas d'élection. C'est ça qui doit être notre
combat. Car si chaque fois, Gbagbo doit dire tant qu'il ne donne pas son verdict
final pour qu'il y ait des élections, les élections n'auront pas lieu à un
moment donné, les Ivoiriens vont se lasser et ils vont penser que le seul qui
existe en Côte d'Ivoire, c'est Gbagbo.(...) A ce niveau, les Ivoiriens
s'interrogent. Chaque fois, vous faites des déclarations, Gbagbo ne sera pas là,
mais il y est. Ce n'est pas un manque de stratégies et de méthodes qui vous fait
défaut ? Les opposants, contrairement à ce que l'opinion pense, ont beaucoup
fait pour amener Gbagbo à changer certains de ses plans. Malheureusement, il se
trouve que les Ivoiriens pensent que ce sont les opposants qui doivent se
soulever. Non. Le peuple ivoirien doit prendre conscience de ce qu'il est brimé
et que s'il n'y a pas d'élection, c'est son avenir qui est bouché. Il y a une
limite à tout. La preuve, à un moment donné, Blé Goudé et les patriotes avaient
voulu bloquer le processus d'audience foraine qui avait été mis en place par le
gouvernement. La réaction des jeunes de l'opposition a amené Blé Goudé à
négocier avec eux pour sauver ses camarades. Nos jeunes ont posé des actes à se
faire respecter .Je crois que c'est ce qui va se passer parce que Gbagbo n'a pas
le monopole de la vérité ni le monopole de la violence. Il a certes les forces
armées avec lui. Mais qu'il se dise que dans les forces armées, chacun a son
parent et à un moment donné quand il va dire aux forces armées de tirer sur le
peuple, chacun va réfléchir deux fois et dire moi aussi mes parents sont de
l'autre côté. Croyez- moi, les choses ne vont plus durer, cette année
2010.Gbagbo acceptera d'organiser les élections en mars. Gbagbo est conscient
que s'il manifeste le refus d'aller aux élections et qu'il s'engage à les
reporter à nouveau, non seulement il va subir le courroux du peuple mais il y a
une sanction divine qui va être perpétrée.(...) >>




 




Le tribunal démasque des « re-nés »




L'Inter  - /span> L'information a été
donnée par l'Agence ivoirienne de presse (AIP), hier mardi 29 décembre. Ces
pétitionnaires viennent ainsi d'être démasqués par le juge qui estime qu'ils
n'ont pas suffisamment de preuve pour être inscrits sur la liste électorale. En
effet, ces pétitionnaires font partie d'un groupe de 47 personnes inscrites sur
le fichier électoral et dont les noms figurent sur la liste électorale
provisoire litigieuse. Elles se sont rendues à la représentation de la
Commission électorale indépendante (CEI) de la ville en vue d'être inscrites sur
la liste électorale normale. Malheureusement, la CEI les renvoie au tribunal de
Bouaflé parce que leur situation nécessite plus d'éclaircissement. Là-bas, le
président du tribunal de première instance, le juge Daffo Jonas autorise 15
d'entre ces pétitionnaires à figurer sur la liste normale, après analyse de
dossiers, et rejette la demande de cinq autres. Quant aux 27 pétitionnaires
restants, certains ne se sont pas présentés au tribunal pendant que d'autres ont
été invités par le juge à aller chercher d'autres preuves qui puissent justifier
leur « ivoirité ». En fait, selon la CEI locale de Bouaflé, ces 47 personnes ont
été épinglées pour cause de doublon, c'est-à-dire qu'elles ont utilisé les mêmes
pièces pour se faire enrôler. On les qualifie de « re-nés », c'est-à-dire des
personnes qui ont abandonné leur identité d'origine pour une autre, sans
respecter la procédure judiciaire en la matière. Récemment, nous avons sillonné
des CEI locales du district d'Abidjan et découvert qu'ils sont des milliers, ces
pétitionnaires qui ont utilisé les mêmes pièces pour se faire enrôler. Ces cas
constituent aujourd'hui un os dans la gorge de la justice ivoirienne qui
jusque-là, n'a rien prévu pour les traiter. Cette catégorie de pétitionnaires
est aujourd'hui gagnée par la psychose et refuse de se présenter devant les
tribunaux de peur d'être arrêtés ou traités de fraudeurs. Le président de la
CEI, Robert Beugré Mambé avait demandé aux Ivoiriens de « traiter ces cas avec
beaucoup de délicatesse parce que ce sont ni des étrangers, ni des fraudeurs ».
Les CEI locales, impuissantes devant cette situation, renvoient ces « re-nés »
devant les juridictions afin qu'ils clarifient, une bonne fois pour toute, leur
situation.(...) >>




 




Sortie de crise : La coopération entre
FDS et FAFN réaffirmée 




Fraternité-Matin  - /span>  Les
généraux Philippe Mangou (Fanci), Francis Autran (Licorne), Fernand Marcel
Amoussou (Onuci), Soumaïla Bakayoko (Forces nouvelles) ont tenu le 27 décembre
leur traditionnelle réunion du Centre de commandement intégré (Cci) de
Yamoussoukro. Pour cette dernière rencontre de l'année en cours, il s'est agi,
selon le général Fernand Marcel Amoussou, porte-parole du quatuor, de «faire le
point des actions qui ont été menées tout au long de l'année 2009». Aussi, les
débats des généraux ont-ils, entre autres, tourné autour du déploiement du
personnel chargé de la sécurisation des élections ; du regroupement des éléments
des Forces nouvelles ; du démantèlement des milices, etc. Après le huis clos des
généraux, le général Amoussou, s'adressant à la presse, a surtout salué l'effort
abattu par l'état-major des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire
(Fds-CI) et celui des Forces Armées des Forces Nouvelles (Fds-Fafn) dans
l'aboutissement du processus de sortie de crise en cours. «...Nous avons
particulièrement salué l'évolution extrêmement positive des relations entre les
Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire et les Forces armées des
Forces nouvelles. Il nous est apparu extrêmement important de souligner
l'engagement personnel et perspicace des généraux Mangou et Bakayoko pour faire
progresser le processus de sortie de crise. Et il nous apparait extrêmement
impérieux d'en témoigner aujourd'hui...», a indiqué le Comanfor de l'Onuci ; avant
d'ajouter, s'adressant à la presse : «Soyez nos porte-parole auprès des
populations ivoiriennes pour témoigner et annoncer la bonne nouvelle que les
Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, ainsi que les Forces armées
des Forces nouvelles sont plus que jamais déterminées à poursuivre leur
coopération, leur collaboration et leur intégration. Annoncez la bonne
nouvelle...» Pour le patron des forces de l'Onuci, la synergie d'actions des deux
chefs d'état-major a été déterminante dans le processus : «Il est heureux de
constater que nonobstant les difficultés inhérentes à ces genres d'opérations,
le déploiement des personnels chargés de sécuriser les élections se poursuit. Et
qu'à ce jour, beaucoup d'autres localités ont été couvertes. De même, nous avons
examiné le point qui nous a été fait sur le regroupement des éléments des Forces
nouvelles, ainsi que sur le démantèlement des milices», a dit le général
Amoussou. Au cours de ce conclave entre généraux, a rapporté le général
Amoussou, un satisfecit a été décerné au CCI: «Je voudrais également (...) saluer
l'action quotidienne du Centre de commandement intégré, de ses chefs, de tous
les officiers, sous-officiers et militaires du rang qui, comme des fourmis,
travaillent chaque jour, pour planifier et faire évoluer la situation...». Selon
lui, cette structure, en fonction aussi des nouvelles données liées aux
élections, continue le déploiement de ses 8000 hommes. Et cela, en le
dimensionnant par rapport aux capacités financières du moment. Dans cette tâche,
«les Forces impartiales seront toujours à leurs côtés», a conclu le général
Amoussou.>>




 




Le CCI prêt à parer à toutes
éventualités




Quotidien   - /span> Une rencontre
d'échanges entre les Fores de défense et de sécurité et les forces armées des
forces  nouvelles a eu lieu dans la capitale politique ivoirienne. Les élections
générales a venir sont une préoccupation pour le centre de commandement intégré.
lundi dernier ,au cours d'une rencontre bilan de l'année 2009,le CCI a indiqué
être prêt à sécuriser les joutes électorales ».Même si beaucoup reste a faire
.Ainsi ,pendant plus de deux heures d'entretien ,il est revenu général Marcel
Fernand  Amoussou ,commandant  des casques Bleus de l'ONUCI, de situer la presse
sur la teneur de leurs échanges. Pour lui, il s'est agi, d'emblée, de faire le
point des actions qui ont été menées tout au long de l'année 2009.Il  a déclaré
que nonobstant les difficultés inhérentes à ce genre d'opérationnelle
déploiement des personnels charges de sécuriser les élections se poursuit.
Autre  points à l'ordre du jour, le regroupement des éléments des Forces
nouvelles et le démantèlement  des milices. « Nous avons particulièrement salué 
l'évolution extrêmement positive des relations entre les Forces de défense et de
sécurité de Cote d'Ivoire  et les Forces armées des Forces  nouvelles », a-t-il
ajouté. Aussi ,a-t-il souligné que « les ivoiriens  doivent se satisfaire  que
les Forces de défense et de sécurité de Cote d'Ivoire ainsi que les Forces 
armées des forces nouvelles sont plus que jamais déterminées à poursuivre  leur
coopération, leur collaboration et leur intégration. Il est impérieux de noter
l'engagement personnel et l'évolution extrêmement positive  des relations  entre
les généraux  Mangou et Bakayoko ».Pour lui, leurs efforts se poursuivront par
rapport aux  capacités financières afin de soutenir le déploiement de 8000
hommes>>




 




Lettre du RDR à la RTI




Le Patriote  - /span>  Monsieur le
Directeur Général, Nous voudrions appeler votre attention sur les manquements
répétés à vos obligations de chaîne publique dans cette période de précampagne,
alors que le Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) et la loi
électorale vous ont fixé comme mission essentielle le respect du pluralisme et
celui de l'équité de traitement des candidats à l'élection présidentielle dans
notre pays. Comme vous le savez, la télévision publique joue un rôle très
important dans la formation de l'opinion publique. De ce fait, elle est tenue
d'assurer une information équitable et honnête permettant aux Ivoiriens de
confronter les projets que portent les différents candidats et de faire leur
choix, le moment venu, en connaissance de cause. Or, il apparaît clairement que
le candidat Laurent Gbagbo bénéficie d'un traitement de faveur par rapport aux
autres candidats, la chaîne de service public, financée par la redevance payée
par tous les Ivoiriens sans exception, ayant décidé de lui accorder un temps de
parole illimité. La généralisation de cette pratique condamnable vous met en
porte à faux avec les exigences d'une information équilibrée et nourrit la
désaffection des téléspectateurs à l'endroit de la RTI. Les exemples d'un tel
parti pris sont légions. Qu'il nous suffise d'en citer un seul. La diffusion, le
vendredi 19 Décembre 2009, pendant plus de trois heures à la télévision
nationale, de l'intervention du candidat Laurent Gbagbo quelques jours plus tôt
comme « l'invité de Fraternité-Matin ». Nous faisons remarquer que celle du
candidat Alassane Dramane OUATTARA le 30 Mars 2009, a été à peine mentionnée sur
vos antennes. Pour nous, il s'agit ni plus ni moins d'une violation du principe
de l'équité de traitement des candidats à la magistrature suprême et au-delà de
celui du pluralisme, indispensables au bon fonctionnement de la démocratie. Nous
ne pouvons tolérer de tels abus dont l'objectif est, visiblement, de donner une
avance au candidat Laurent GBAGBO. Nous sommes d'autant plus fondés à élever une
vive protestation que la loi impose à tout candidat de se soumettre aux règles
qui ont été édictées, en période préélectorale, dans la prise de parole dans les
média de service public, fût-il le Chef de l'Etat sortant.  Au regard du statut
de la télévision publique, vous devriez veiller à mettre un terme à ces
déséquilibres inacceptables dans le traitement de l'information, dans la mesure
où ils faussent le jeu démocratique et traduisent un manque de respect pour le
peuple ivoirien. De plus, vous devriez éviter toute manœuvre destinée à orienter
le choix des électeurs et à favoriser le candidat de votre préférence. Les
Ivoiriens attendent de vous que la RTI soit à la hauteur des enjeux du moment,
en ne privilégiant pas un candidat au détriment des autres et en assurant
l'accès équitable à la télévision de tous les prétendants à la magistrature
suprême. Ils vous en sauront gré. Car, ils ne supportent pas l'injure qui est
faite à leur intelligence et à leur maturité par la promotion systématique sur
les antennes de la RTI d'un candidat au détriment des autres. Sauriez-vous être
sensible au fait que les téléspectateurs, en dépit de leur silence, refusent le
caractère partisan de leur télévision ?




En tout état de cause, en tant que relai de l'opinion nationale
et formation politique concourant à l'expression plurielle dans notre pays, il
nous revient de vous rappeler à votre devoir et d'être attentif, dans une
période aussi importante pour la vie de notre Nation, au respect par la
télévision de service public des principes de pluralisme et d'équité dans le
traitement des candidats, principes qui nous sont si chers. C'est pourquoi, nous
tenons désormais à exercer notre droit à vous interpeller et à prendre à témoin
l'instance de régulation ainsi que les représentants des Nations Unies et du
Facilitateur de l'Accord Politique de Ouagadougou, chaque fois que cela
s'avérera nécessaire, non seulement, en tant que Citoyen, mais aussi, en tant
que parti politique soutenant un candidat à l'élection présidentielle dont le
projet a besoin d'être soumis au jugement des Ivoiriens sans être dénaturé, tout
comme celui de tous les candidats sans exclusive.




En attendant, nous demandons avec insistance la diffusion
intégrale par la première chaîne de la RTI de la prestation de notre candidat,
le Premier Ministre Alassane Dramane Ouattara, comme invité de « Fraternité-
Matin ».  En accédant à cette requête, vous apporterez la preuve de votre
volonté de remplir convenablement la mission qui vous a été assignée auprès de
la collectivité nationale qui ne demande qu'une seule chose : que la RTI reflète
davantage la diversité des opinions dans notre pays.




Dans l'espoir que vous ferez preuve désormais d'esprit de
justice, en vous mettant au service de tous les Ivoiriens sans considération de
parti politique ou d'opinion, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur
Général, l'expression de notre considération distinguée.>>




 




Sortie de crise -information et
sensibilisation des troupes - Visite de travail du Cdt Wattao à Touba




Nuit & Jour  - /span>  Le Chef d'Etat
Major adjoint des Forces Armées des Forces Nouvelles, le Cdt Ouattara Issiaka
dit Wattao a effectué une visite de travail hier jeudi dans la zone 7 de Touba.
Accueilli à l'entrée de la ville par le Com zone de Touba, le Cdt Traoré Dramane
et son adjoint, Tuo Souleymane, le CEM adjoint des FAFN a reçu les honneurs
militaires dus à son rang. Avant de se rendre chez le Préfet de région, M.
Diakité Issa, pour les civilités d'usage. C'est l'état major de la zone 7 qui a
servi de lieu d'échanges entre le chef d'Etat major adjoint des FAFN et le
commandement militaire de la zone 7. Situant l'objet de sa présence dans la zone
de Touba, le Cdt Wattao a indiqué qu'il est venu informer et sensibiliser les
éléments sur le processus de sortie de crise en cours en  Il a en profité pour
demander aux soldats de la zone 7 de renforcer la cohésion au sein du groupe et
d'éviter de poser des actes qui pourraient mettre en mal le processus de retour
de paix enclenché par le Secrétaire général des Forces nouvelles. « Restez
soudez et maintenez l'unité au sein du groupe » a-t-il souhaité. Avant de mettre
en garde tous les éléments qui vont s'adonner à des actes de vandalisme.
Poursuivant, le Commandant en second des FAFN a recommandé au Com zone Traoré
Dramane et à son adjoint Tuo Souleymane, de travailler dans l'entente et de
former les éléments dans ce sens afin que le combat du Premier ministre
Guillaume Soro pour le retour de la paix définitive dans notre pays ne soit pas
vain. « Sachez que le Premier ministre Guillaume Soro, Secrétaire général des
Forces nouvelles, compte sur tous pour mener à bien sa mission, à savoir ramener
la paix en Côte d'Ivoire » a soutenu le Cdt Wattao. Notons qu'avant de quitter
Touba, le Cdt Ouattara Issiaka a également eu une séance de travail avec la
jeunesse du Bafing et les organisations de la Société civile.




 




La machette menace encore
l'université. Les hommes politiques responsables




L'Inter   - /span> Et les noms qui
reviennent sur les lèvres des congressistes aussi bien d'Abidjan que de
Yamoussoukro, c'est ceux des ministres Désiré Tagro et Dano Djédjé. Ces deux
personnalités sont soupçonnées d'être les financiers du congrès bis de la Fesci
qui s'est tenu le week-end dernier à Yamoussoukro. Le même jour et à la même
heure que le congrès officiel qui, lui, a eu pour cadre le forum de l'université
de Cocody et auquel ont pris part les ministres de l'Education nationale, de
l'Enseignement supérieur et les anciens dirigeants et responsables de la Fesci.
Pourquoi financer un congrès bis, en dehors de celui convoqué par le secrétaire
général sortant tel que prévu par les textes de la Fesci, si ce n'est pour
assouvir des desseins purement politiques. Il faut non seulement barrer la route
à Mian Augustin qui roulerait pour un autre ''Refondateur'', mais surtout pour
reprendre et contrôler la Fesci. Et le meilleur cheval sûr susceptible de tenir
la dragée haute à Mian Augustin parmi les trois autres candidats au poste de
secrétaire général de la Fesci, c'est bien Zagol Alain Durand alias Hugo Chavez.
Ce dernier aurait été récupéré par les ministres Tagro et Dano Djédjé alors même
que sa candidature était dûment enregistrée pour le congrès officiel d'Abidjan.
Zagol Alain était donc à la fois candidat au congrès d'Abidjan et au congrès bis
de Yamoussoukro, où il avait en face, un surnommé Ramsès.(...) >>




 




Niaberazia dans le département  de
Lakota : litige foncier - Des populations s'affrontent : 13 blessés




Soir info  - /span>  Des allogènes,
exploitant illicitement la foret classée de Niouniourou, village situé à 8 Km de
la sous-préfecture de Niabezaria, dans le département de Lakota, ont attaqué,
récemment, des autochtones .Le bilan Fait 13 blessés. Et la tension y est
toujours vive. « Ayant constate une exploitation irrégulière de notre foret
classée, nous avons  mis en place un comité provisoire pour la protéger .Nous y
avons dépêché quelques volontaires. A leur grande surprise, ils sont tombés sur
des allogènes se disant propriétaires des parcelles. Les éléments de la brigade
de gendarmerie, conduits par l'adjudant Chef Kouadio Kra, se sont  rendus sure
les lieux  pour vérifier les informations. Un délai de 15 jours a alors été
donné par le préfet de Lakota aux occupants clandestins pour déguerpir .Les
émissaires du comité. (...) >>