La revue de presse du jeudi 31 décembre 2009

31 déc 2009

La revue de presse du jeudi 31 décembre 2009







Application de l'APO – Désarmement des
ex-combattants – Les Forces nouvelles d'accord pour l'encasernement




 
L'Intelligent
d'Abidjan  - e
Accord  Complémentaire  à L'Accord Politique de Ouagadougou et la mise en place
de groupements d'instruction à cet effet. Passant en revue les questions de
l'heure, les Forces nouvelles ont largement été informées de la signature de
plusieurs décrets relatifs aux questions militaires par le Président de la
République, le 16 novembre 2009 à Mankono. Elles se sont félicitées de la prise
en compte effective par les plus hautes autorités des questions militaires et
ont noté que c'est une avancée salutaire. C'est pourquoi, les FN ont tenu à
saluer le chef de l'Etat et le Premier ministre, pour les diligences réalisées
et ont décidé de porter les grades harmonisés conformément à l'Accord Politique
de Ouagadougou, pour compter du 1er janvier 2010. Toutefois, le chef
d'état major des Forces nouvelles, a été instruit de préparer au plus tôt, les
projets de décrets demeurant en instance en vue de leur prise en charge
prochaine par le gouvernement. (...) >>  




 




Dénonciations calomnieuses,
arrestations... Le FPI veut torpiller le processus électoral, le RDR met en garde




 Le Patriote  - /b> Ce qui se passe
en ce moment est très inquiétant pour l'avenir de la Côte d'ivoire. C'est à
croire que le régime de Laurent Gbagbo n'a rien tiré comme leçons de ce que
notre pays a vécu ces dernières années. Hier à Adjamé-Williamsville, sans motif
valable, d'honnêtes citoyens ont été tirés de leur sommeil par des éléments du
Centre de commandement des Opérations sécuritaires (CeCOS) pour être conduits au
siège de cette unité à Cocody. Il leur est reproché d'avoir fait du « faux et
usage de faux ». Au cours d'une conférence de presse qu'il a co-animée hier avec
M. Amadou Coulibaly, conseiller en communication du président du RDR, Me
Soungalo Coulibaly, secrétaire national du RDR aux droits de l'Homme, a dénoncé
cette arrestation tant dans sa forme que dans le fond. Pour l'homme de droit,
l'accusation portée contre les seize personnes interpellées par le CeCOS ne
tient pas du tout. Parce qu'aucune preuve de faux n'a été trouvée et présentée
par le général Guai Bi Poin, commandant du CeCOS et ses hommes. Pour lui, ces
personnes ont été arrêtées pour des raisons politiques. D'abord lorsqu'on jette
un coup d'œil sur la liste des personnes arrêtées, on remarque, selon lui,
qu'elles ont toutes des noms à consonance nordique. Ensuite, elles sont toutes
inscrites sur la liste provisoire électorale. L'objectif est donc selon lui, de
les faire passer aux yeux de l'opinion pour des étrangers qui ont fraudé sur la
nationalité ivoirienne pour se faire enrôler. Car pour Me Soungalo Coulibaly,
c'est bel et bien le FPI qui a actionné le CeCOS pour procéder à ces
arrestations. Le secrétaire national du RDR chargé des droits de l'Homme ne
comprend pas que ce soit le CeCOS qui intervient dans une affaire qui concerne
la nationalité. Alors qu'en la matière, c'est plutôt le juge de droit commun qui
est compétent à connaitre tous les litiges portant sur la nationalité. En outre,
pour des personnes figurant sur la liste provisoire électorale qu'on soupçonne
de fraude, il y a une procédure en la matière arrêtée par la Commission
électorale indépendante. La CEI et ses démembrements statuent en premier recours
et ensuite en cas de non satisfaction, les tribunaux interviennent. C'est à
stade que peut intervenir la force publique s'il est avéré que les inculpés ont
fait du faux. Mais le CeCOS actionné par le FPI a sa petite idée sur derrière la
tête sur ces arrestations. Comme ce fut le cas pour les personnes que le même
CeCOS est allé chercher à Toupah, dans le département de Dabou. Toujours sur le
même sujet, il faut dire que ces derniers temps le FPI n'a pas chômé. Car à côté
de cette affaire, il y a le cas des dénonciations calomnieuses qui se sont
déroulés à Alépé, à Bondoukou et à Abengourou où pour les mêmes motifs, de
braves citoyens du fait de leur patronyme ont été inquiétés. Au cours de cette
même conférence de presse, Me Soungalo Coulibaly s'est appesanti sur la
situation à Alépé où les cadres du FPI avec la complicité des autorités
coutumières ont tenté de faire radier des personnes de la liste provisoire
électorale. Au motif qu'il serait des « étrangers ». Les chefs de terre et chefs
du village d'Aboisso-Comoé, d'Allosso 1, d'Allosso 2 , Egnambo Carrefour,
Kouaokro, Koutoukro-bord, Koutoukro 1 et 2 et Anokro, sous la dictée du
président du Conseil général d'Alépé, M. N'Cho Aboya, ont convoqué ces personnes
régulièrement inscrites sur la liste électorale pour leur demander de produire
des documents attestant leur naturalisation. Ce que ces personnes naturellement
n'ont pu produire. Puisqu'elles sont des nationales ivoiriennes. Heureusement
que ni la CEI locale ni la section de tribunal local n'a pas suivi M. N'Cho
Aboya et ses complices. Il faut rappeler le président du Conseil général d'Alépé
n'est pas à son premier méfait. Il est l'un des cadres FPI de la région qui ont
été à la base des incidents de Danguira en 2005 où Koulango, Lobi et sénoufo ont
vu leurs cases brûlés et chassés du village. Face à ces dérapes graves, le RDR a
décidé de réagir. Une saisine sera introduite dans les heures à venir auprès de
la Commission électorale indépendante pour l'amener à appliquer les sanctions
prévues contre les auteurs des dénonciations calomnieuses. Aux dernières
nouvelles, le CeCOS auraient lâché 7 personnes sur les seize personnes
interpellées. Selon le témoignage de l'une d'entre elles, le capitaine Kati Bi
qui est le chef des opérations au siège de Cocody, a invité la télévision
ivoirienne et des journalistes pour des prises de vue. Il a présenté les
personnes arrêtées comme des étrangers qui ont fraudé sur la nationalité. Il ne
faut donc s'étonner les prochaines heures si ces personnes sont présentées au
journal télévisé de 20 heures et dans certains journaux comme des fraudeurs.>>




 




 




 




Conclave des Forces nouvelles à
Odienné – Nouvel An,  nouveaux grades * 440 nouvelles épaulettes demain




Nord Sud  - /span> Un nouvel
organigramme est élaboré dans lequel les délégués des Forces nouvelles ont un
statut et des prérogatives claires. Le Secrétaire général des Forces nouvelles
en a parlé hier avec ses hommes à Odienné. Par ailleurs, les 400 officiers des
FAFN afficheront leurs nouveaux grades demain.(...) >>




 




Vœux du nouvel an -  Henri Konan Bédié
(président du PDCI-RDA) aux Ivoiriens : "Nous devons tout mettre en œuvre pour
que les élections soient organisées"




Le Nouveau Réveil  - /font>

Chers compatriotes, Alors que tous les regards étaient tournés vers le 29
novembre 2009, date fixée de commun accord par les protagonistes du drame
ivoirien pour tenir le premier tour de l`élection présidentielle, attendue et
espérée par les Ivoiriens épris de paix, de justice et de liberté, voici que
l`année 2009 se termine dans une autre grande déception, comme les années
précédentes. C`est à croire que plus les années passent, plus elles se
ressemblent, jetant ainsi les Ivoiriens dans l`amertume et la consternation. Le
changement n`interviendra que lorsque nos compatriotes d`abord et la communauté
internationale ensuite, auront compris que ces socialistes qui se font appeler
refondateurs, ne peuvent rien pour la Côte d`Ivoire qu`ils ont prise en otage.

Il suffit, pour s`en
convaincre, d`observer ce pays depuis leur arrivée au pouvoir .Alors que tout
bouge autour de nous, que des progrès notables se voient dans des pays que nous
avions tendance à regarder avec condescendance, la Côte d`Ivoire depuis la fin
de l`année 1999, a commencé une descente aux enfers au lieu de poursuivre
l`envol qu`il avait pris et qui faisait de notre pays, terre bénie ,un pays
envié, jalousé, un pays exceptionnel dont on recherchait avidement le simple
passeport !




Aujourd`hui, nous sommes devenus un peuple sinistré, angoissé où
chacun a peur du lendemain. L`expression imagée de la rue est bien parlante car
elle veut que "chacun se cherche", et il est vrai que personne ne sait de quoi
demain sera fait. Il n`y a plus d`acquis: le repas quotidien n`est pas assuré;
les soins médicaux ne sont pas évidents; les enfants ne peuvent pas retrouver
les chemins de l`école; la sécurité des personnes et des biens est un lointain
souvenir. Que faire? Le gouvernement auquel chacun devrait pouvoir s`adresser
pour une solution aux problèmes posés s`est installé dans une arrogance telle
que tous ont compris que nous sommes désormais dans un régime dictatorial
,totalitaire et sanguinaire dont les prémisses étaient déjà visibles dès leur
prise du pouvoir .Aux problèmes soulevés par le corps social, il sort la
kalachnikov et la prison et gare à celui qui ne se soumettra pas. Dans le
meilleur des cas, il n`aura pas de salaire et mourra de faim, avec son épouse et
ses enfants .Or, pour la plupart, les grèves sont souvent le résultat de
promesses fallacieuses non tenues. Ce régime ne connaît pas le respect de la
parole donnée.Le camp présidentiel démontre donc son incapacité notoire et dans
tout pays qui se veut démocratique, il devrait démissionner; mais ces démagogues
avides de pouvoir n`en auront jamais le courage! Il faut donc que les choses
changent et c`est le seul vœu que je veux souhaiter aux Ivoiriens, en ce début
d`année 2010. Pour que ce changement soit effectif, nous devons aller à ces
élections qui sont toujours programmées et toujours reportées. C`est la seule
résolution qui doit être prise par chacun de nous. Nous devons tout mettre en
œuvre pour que ces élections soient tenues et que la présidentielle ait lieu à
la date indiquée par la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation
(CPC) .C`est à cette condition seulement que notre pays, redeviendra un Etat de
droit, où la vie humaine est respectée, où l`Ivoirien est citoyen, où tout le
monde se sent libre et où la confiance règne.(...) >>




 




Message de nouvel an Du Premier
Ministre Alassane Dramane Ouattara -"C'est ensemble que nous réussirons le
changement"




Le Patriote  - /span> Au moment où
nous entrons dans la nouvelle année, l'année 2010, je voudrais adresser, du fond
du cœur, à tous mes frères et sœurs ainsi qu'à ceux qui vivent sur notre sol,
mes vœux chaleureux de bonheur, de santé et de prospérité.




C'est l'occasion de vous redire toute l'affection que j'ai pour
chacune et chacun d'entre vous, et ma solidarité avec toutes celles et tous ceux
qui sont éprouvés par tant de difficultés rencontrées au quotidien. Je pense
plus particulièrement aux plus démunis et aux plus défavorisés en ces périodes
de fête. De plus en plus d'Ivoiriens n'arrivent plus à faire face à leurs
besoins essentiels : se nourrir, se vêtir, se soigner, se loger, se déplacer et
donner une éducation à leurs enfants. Aujourd'hui, la pauvreté prend de
l'ampleur dans nos villes comme dans nos villages. C'est une menace pour la
cohésion de notre pays.




Aussi, ne devons-nous pas perdre de vue que l'un des principaux
défis que nous aurons à relever dans les prochains mois, sera de mettre en place
une politique à même de lutter efficacement contre la pauvreté. Les difficultés
de nos concitoyens ont toujours été pour moi un sujet de préoccupation
quotidienne. Cette situation qui nous interpelle, tout comme le déclin de notre
économie et le recul de notre pays, n'est pas le fruit du hasard. Elle est la
conséquence de la politique qui est menée depuis plus de dix ans.




Les Ivoiriens ont le sentiment d'avoir été trompés. Le pouvoir
en place a fait aujourd'hui la preuve de son incapacité à gérer la Côte
d'Ivoire. Il n'a trouvé qu'une seule réponse aux angoisses de nos concitoyens :
l'indifférence et le mépris. Les revendications sociales de ces dernières
semaines sont une illustration de l'attitude du pouvoir. Là où le dialogue
aurait pu dénouer des situations difficiles, il a préféré utiliser la force.
Nous n'avons pas le droit d'être sourd aux souffrances des Ivoiriens. Tout au
contraire, nous devons faire preuve de solidarité et entendre le cri de détresse
des jeunes, des moins jeunes, mais aussi des paysans, des femmes, des chefs
d'entreprise qui se résume en une phrase : « Ne nous abandonnez pas à notre
triste sort ! Faites quelque chose ! Il faut que ça change ! »(...) Pour aller de
l'avant, nous n'avons pas d'autre choix. Pour faire de grandes choses pour notre
pays, comme cela a été le cas sous l'impulsion du Président Félix
HOUPHOUËT-BOIGNY, nous devons réapprendre à vivre ensemble dans la paix et la
compréhension mutuelle. Nous devons pouvoir forger, à partir de nos atouts qui
ne sont pas négligeables, une vraie nation, c'est-à-dire une famille dont nous
serons, à nouveau fiers.Unie et soudée, la Côte d'Ivoire surmontera ses
difficultés du moment et retrouvera son rang en Afrique et dans le concert des
nations. Je suis convaincu que c'est ensemble que nous réussirons le changement
auquel aspirent les Ivoiriens.(...) >>




 




Vœux du nouvel an / Dr Albert Mabri
Toikeusse (président de l`UDPCI) : "En 2010, des élections propres vont remettre
la Côte d'Ivoire debout"




Le Nouveau Réveil   - /span> Chères
Sœurs, chers Frères, Chers Amis de la Côte d'Ivoire, L'an 2009 s'achève avec ses
rares joies et ses douleurs quotidiennes, nombreuses, insondables, immenses- Les
Souffrances, la Peur, les Atteintes aux Droits: Humains, l'Impunité y ont
atteint leur apogée, avec pour raisons réelles ou supposées, l'état d'une guerre
de vingt et un (21) jours, sinon les conséquences de celle-ci, qui désormais
justifient tout, jusqu'à la flagrante décomposition du pays, de par l'incurie de
ceux qui nous gouvernent. Or, nous savons tous que la guerre n'a pas empêché les
enrichissements illicites, le blanchiment d'argent, les passe-droits, la
gabegie, l'arrogance de médiocres qui ne peuvent que célébrer le culte de la
médiocrité, le discours par trop guerrier là où le Dialogue s'impose,
l'expression et la manifestation évidentes de l'incompétence. En presque moins
de dix (10) ans, la Côte d'Ivoire est tombée bien bas. Ses INSTITUTIONS
végètent. L'ECOLE mériterait des soins intensifs, vu son état, pour sa survie.
La JUSTICE pour tous est devenue une vue de l'esprit. Le front social est en
ébullition, qui, pour voir ses problèmes résolus, malgré les solutions
guerrières pour le calmer, malgré des médiations sincères, ne doit pas se
contenter que de " placébo ".




Ils sont donc à leurs aises pendant que le Peuple se meurt. Des
plaies profondes balafrent la cohésion sociale. Elles devront être pansées. Le
manque d'attention aux Pauvres et aux Petits est devenu un principe de
Gouvernement. Il faut plus de JUSTICE. La Côte d'Ivoire, terre d'ESPERANCE,
souhaite et prie pour recevoir, à l'avènement du nouvel an 2010, quelques rayons
de lumière qui ont de la peine à percer les lourds nuages qui s'amoncellent. En
2010, il s'agira, par des Elections propres, indiscutables, de REMETTRE LA CÔTE
d'IVOIRE DEBOUT; de RECONSTRUIRE notre pays; de lui assurer une VERITABLE
RENAISSANCE.(...) >>




 




Adjamé : Traque contre les militants
du RDR - 16 personnes arrêtées




Le Patriote    - /span> « La traque
contre les militants du RDR continue. Le FPI a décidé de passer à la vitesse
supérieure en décrétant depuis quelques jours, la chasse aux militants du RDR.
Après les dénonciations calomnieuses contre les militants du parti d'Alassane
Dramane Ouattara dans des villes telles que Dabou, Tiassalé, N'Douci,
Abengiurou, Grand Lahou etc, c'est autour d'Abidjan d'être prise d'assaut par
les malfaisants politiques du FPI. A Adjamé, hier, aux environs de 2h du matin,
une cour située à Williamsville-Badem, près de l'église protestante, a reçu la
visite d'un détachement du CeCOS fort de huit éléments. Avec une violence
inouïe, les éléments de Guiai Bi Point, ont fracassé les portes et fenêtres pour
extraire des maisons, plusieurs occupants. Dans la première cour, ce sont 7
personnes qui ont été enlevées. Dans la cour d'après, deux autres. Au total
trois cours ont été visitées par les éléments du CeCOS, aux dires des témoins.
Selon les responsables du RDR d'Ajamé que nous avons joints, les personnes
arrêtées ont été transférées à la Direction de la surveillance du territoire
(DST). Là-bas, elles sont interdites de toute visite et même des avocats. Dans
la soirée d'hier, le DDC, Sidibé Abdoulaye a tenu une réunion de crise avec ses
collaborateurs. « Cela est inadmissible. Nous ne pouvons accepter que nos
militants soient traqués de la sorte sans raison valable » a tempêté le DDC
d'Adjamé.>>




 




Prétendue fraude sur la nationalité /
17 personnes arrêtées hier - Un avocat dénonce l'abus du pouvoir FPI




Le Mandat  - /span> Dans la nuit du
mercredi 29 au mercredi 30 décembre, des éléments du centre de commandement des
opérations et de sécurité (Cecos) ont procédé à l'arrestation de dix sept (17)
personnes à Adjamé et à Williamsville, qu'ils ont mises en garde à vue dans les
locaux du Cecos de Cocody. Ces personnes dont les noms sont à consonance
nordiste, sont accusées de fraude sur la nationalité. Face à cette situation, Me
Coulibaly Sangolo, avocat du parti et secrétaire national chargé des droits de
l'homme au Rdr, est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il appelle, un abus du
pouvoir Fpi. C'est au cours d'une conférence de presse hier, au siège du
Rassemblement Des Républicains (Rdr) à Cocody que Me Coulibaly Sangolo a
présenté d'abord la situation. Il a d'entrée de jeu fait savoir que la période
de report du contentieux est pour le Fpi, une période d'intimidation. Parce
qu'au cours de cette période, des responsables du Fpi, avec la complicité de
certains chefs de villages, procèdent à des dénonciations de certaines personnes
comme étant de nationalité étrangère. Des dossiers sont minutieusement montés
transmis au parquet. Ainsi, sans preuve aucune, ces personnes qui sont pour la
plupart étiquetées comme étant des militants du Rdr, sont traquées par le Cecos.
De gré ou de force, elles sont arrêtées, car considérées comme des présumés
fraudeurs sur la nationalité ivoirienne. Me Coulibaly Songalo s'est aussi
indigné sur le fait que malgré tous les efforts consentis pour assister à
l'audition de ces clients, les portes du Cecos de Cocody lui sont restées
hermétiquement fermées par le Commissaire Robé sous les ordres du patron du
Cecos, Guiai Bi Poin. Même les coups de fils du Procureur Tchimou Raymond n'ont
pu dissuader le Commissaire Robé Joachim. Me Coulibaly Songolo conclut alors que
la situation est devenue effrayante car le Fpi veut réussir à tout prix ce qu'il
n'a pas pu faire. C'est-à-dire, écarter certaines personnes sur la liste
électorale. Toutes ces dénonciations sont faites sans preuve a insisté le
conférencier. Toutefois, il précisera qu'il ne défend pas ces personnes en tant
que militant du Rdr, mais en tant que citoyen ivoirien. « Avec le report du
contentieux, le Fpi veut procéder par des arrestations pour fragiliser
l'opposition. Ainsi, nous nous trouvons dans une situation d'abus par cet acte »
a conclu le conférencier.>>




 




Fraude présumée sur la nationalité –
Le CeCos arrête plusi4eurs militants du RDR à Adjamé




Nord Sud  - /span> Dans la nuit du
mercredi ,des éléments  du général  Guiai Bi Poin, commandant du centre de
Commandement des opérations  de sécurité ont effectué une descente muscle e à
Williamsville .Ou ils 0nt arrêté plusieurs personnes proches du rassemblement
des républicains, selon des témoins. La nuit de mercredi à jeudi a été
mouvementée a williamsville. Huit éléments ,armes au poing ,appartenant  au
centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS ) ont fait irruption
dans plusieurs domiciles ,selon des occupants  de ces concessions. Ces hommes en
treillis ont enlevé 17 personnes qui sont d'après leurs proches ,des militants 
du Rassemblement des Républicains (RDRD).A l'aide de gourdins et de barre de fer
,disent des rescapés, ces « visiteurs » ont défoncé portes et fenêtres. Au
quartier Baden ,Sow Drissa ,imprimeur raconte l'arrestation  de sa sœur Sow
Awa. « Ils  sont arrives aux environs de 3 h. Au nombre de 8,ils ont frappé
violemment  le portail .Nous  avons pensé que c'était des braqueurs. Nous  avons
refusé d'ouvrir ,mais ils ont insisté. C'est  ainsi qu'ils ont fait voler en
éclat la fenêtre qui donne sur la route .Un gendarme s'est glissé a travers 
l'ouverture  et ses collègues l'ont suivi. Ils ont pris  de force ma sœur.
Certains  locataires ont été brutalisés et dépossédés de leurs téléphones
portables et argent »affirme  Sow ,soutenant qu'il ignore la raison de
l'enlèvement  de sa sœur .Qui a été conduite a la direction du CECOS à Cocody,
a-t-il ajouté. Selon notre interlocuteur, les visiteurs ont passé en revue 
toute la concession. « Nous n'avons  aucune nouvelle de  notre sœur. Nous 
sommes inquiets pour  sa sécurité »,s'est il lamenté. La famille Ouattara est
aussi angoissé. Car elle a été victime  des mêmes agissements. Les Ouattara 
habitent non loin de l'église protestante  de Williamsville.La bas ,ce sont sept
personnes qui ont été interpellées. Sans aucune explication. Le chef de famille,
le vieux  Ouattara  tvhierignimin,70 ans ,n'en revient pas.Il dit etre encore
sosu le choc de la violence des hommes en uniforme. Dogoné Adama, plombier, lui,
a échappé aux ravissuer.Il doit son salut à sa promptitude lorsque les agents
sont arrivés devant le portail de la cour  qu'il habite . « Ma fenêtre  a été
fracturée. Je  suis  sorti rapidement  de la maison pour me refugier sur le toit
.C'est de là que j'ai observé le mouvement  des gendarmes. Ils  ont tiré des
coups  de feu. Mon voisin Bakayoko  Amidou, a été battu a sang  par les
gendarmes »rapporte-til révolté. « On ne sait plus ce qui se passe. Dans quel
pays sommes nous ?Des agents des forces de l'ordre censé assurer la sécurité qui
se comporte comme des bandits. C'est révoltant. On ne se laissera pas faire »,
soutient Adama. La plus part des personnes interrogées s'interrogent sur les
réelles motivations de cette descente musclée. Mais, Alla N'Guessan Moise,
membre de la direction de campagne locale du RDR (Williamsville 1 à gauche),est
formel : « Ce sont des familles ciblées. Elles ont été enlevées car toutes ces
personnes sont des ressortissants du nord .Pendant que nous préparons les
élections, les vieux démons de la division  et de la haine refont surface. Ce
n'est pas normal, car ces actes mettent en peril le processus de sortie de
crise. Nous  nous dressons  contre toute forme de violence »,a-t-il declaré,
qualifiant de retrograde et aberrante »l'attitude des éléments du CECOS.(...) >>




 




Sur le même sujet – L'Intelligent d'Abidjan  affiche à la
Une : « 
Contentieux
électoral – 350 fraudeurs présumés arrêtés

è
17 personnes enlevées nuitamment »




 




Réinsertion et réhabilitation communautaire : Le PNRRC
accompagne 150 ex-combattants dans la vie active




Le Nouveau Réveil  - /span> Le
Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc) a
procédé à la réinsertion directe de 150 ex-combattants à Man, le mardi 29
décembre dernier. La cérémonie qui a été présidée par le Secrétaire général de
préfecture de Man, M. Acho Oké, représentant le Préfet de région s'est déroulée
au Centre audiovisuel (Cav). Après le profilage et la démobilisation des
ex-combattants de Man, le Pnrrc a procédé à la réinsertion directe de 150
d'entre eux. En leur remettant des kits pour leur permettre de s'installer dans
les activités de leur choix. Le chef du bureau du Pnrrc à Gagnoa, Mme Bohui
Yollande, représentant le coordonnateur national a assuré les ex-combattants du
soutien de ladite structure."A partir d'aujourd'hui, vous êtes des agents
économiques. Le Pnrrc marque son engagement à rester à vos côtés. Vous ne
manquerez jamais de l'accompagnement et du soutien du Pnrrc. Nous allons
contacter un cabinet de formation pour vous donner quelques notions dans vos
domaines respectifs et sur le Vih/ Sida. Il y a 2600 ex-combattants démobilisés
à Man et le Pnrrc s'engage d'ici 2010 à faire l'insertion de tout le monde"
a-t-elle rassuré les 150 ex-combattants. Tout en prenant l'engagement de faire
bon usage des kits reçus, Mme Bamba a au nom des récipiendaires, plaidé auprès
de la Mairie et des Forces nouvelles pour une exonération des taxes sur une
période de six mois afin de leur permettre de consolider leurs activités. Le
représentant du commandant des Forces nouvelles de la zone 6, Diarassouba Adama
Tuo a pris l'engagement d'accorder la faveur de l'exonération aux nouveaux
opérateurs économiques. Le Secrétaire général de préfecture, M. Acho Oké a
exhorté les ex-combattants à faire bon usage des kits reçus. Tout en invitant
"le Pnrrc à accélérer la réinsertion socio-économique." >>