La Représentante spéciale rencontre le Président du Conseil National de la Presse

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20 nov 2013

La Représentante spéciale rencontre le Président du Conseil National de la Presse

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Mme Aichatou Mindaoudou, s'est entretenue mercredi 20 novembre 2013 avec le Président du Conseil National de la Presse (CNP) M. Raphaël Lakpé sur plusieurs dossiers notamment celui ayant trait aux derniers évènements sur la situation des journalistes exerçant en Côte d'Ivoire ainsi que de la collaboration de l'ONUCI et du CNP au profit des professionnels des médias.



«J'ai profité de cette visite pour m'enquérir de la situation des deux journalistes, l'un tué et l'autre enlevé», a indiqué la chef de l'ONUCI au terme de la rencontre au siège de l'institution nationale.



Mme Mindaoudou a également dit avoir fait part de son inquiétude quant au ton adopté par une certaine presse, estimant que cette attitude n'abondait pas dans le sens de la réconciliation nationale et de l'apaisement social.



Au cours des discussions, la Représentante spéciale a souligné l'importance de la presse dans la construction démocratique, dans l'accompagnement de la réconciliation nationale et pour le retour de la paix sociale. « Nous avons discuté avec M. Lakpé de la responsabilité qui est celle du journaliste d'accompagner les citoyens et de les informer », a dit Mme Mindaoudou ajoutant qu'elle avait réitéré la détermination de l'ONUCI à continuer d'être auprès du CNP dans ses efforts de mise en place d'une presse responsable et apte à accompagner tous les processus en cours en Côte d'Ivoire



M. Lakpé s'est réjouit de la visite de la Représentante spéciale. « Nous attendions cette visite et nous la saluons car comme tout le monde le sait, nous avons toujours eu des relations très rapprochées et dynamiques avec l'ONUCI et Mme Mindaoudou a confirmé que nous allons les renforcer », a-t-il indiqué à la presse. Selon M Lakpé, après ces échanges, le CNP reste conforté dans l'idée que les deux institutions vont continuer de travailler comme par le passé.