La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Mme Aïchatou Mindaoudou, s'est rendue, le 24 avril 2014, auprès des populations d'Angovia, une localité de la sous préfecture de la Marahoué, à environ 300 km au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, pour leur exprimer son soutien et sa compassion. C'était dans le cadre de la 33e édition des Journées des Nations Unies organisées à Bouaflé.



Cette visite a été marquée par une très forte mobilisation des habitants d'Angovia et de ceux du village d'Allahou Bazi. Pour rappel, Angovia a été le théâtre d'un violent incident en juillet 2013, ayant entraîné des pertes en vie humaine et de nombreux dégâts matériels.

A cette occasion, le Chef du village d'Angovia a salué le soutien de l'ONUCI lors de ces douloureux événements. « L'ONUCI a évacué les blessés ou elle a assuré les frais médicaux, la Mission a également assuré la sécurité dans les villages jusqu'à ce que la situation redevienne calme », a t il dit. « Grâce au soutien et aux efforts de l'ONUCI, Angovia et Allahou Bazi sont réconciliés et c'est ensemble que nous vous accueillons », a-t-il ajouté.

Symbole d'une unité retrouvée, le Représentant de la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a appelé les deux villages à raffermir les liens déjà existants en vivant dans la paix et la tolérance. « Le travail que fait l'ONUCI sur le terrain nous interpelle tous; la paix commence avec notre voisin, quelle que soit sa nationalité, c'est un engagement collectif sans contrepartie », a-t-il souligné.

Prenant la parole à son tour, Mme Mindaoudou a rappelé le sens de sa visite. « Je ne pouvais pas être dans la région et ne pas venir vous exprimer ma compassion après ce que vos villages ont vécu. Notre visite aujourd'hui exprime la solidarité de l'ONU à votre égard », a -t elle indiqué aux populations massées sur la place du Foyer.

Accompagnée du Préfet du département, M. Adrien Gbamélé, la Représentante spéciale a salué la volonté des communautés des deux villages de continuer à vivre ensemble dans la fraternité. « Il vous revient de faire en sorte que ce qui s'est passé ici ne se répète jamais... car vous l'avez si bien dit, vous êtes condamnés à vivre ensemble », a rappelé la numéro un de l'ONUCI.