L’ONUCI soulage les populations de Zaipobly par la fourniture d’eau potable

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25 juil 2014

L’ONUCI soulage les populations de Zaipobly par la fourniture d’eau potable

Le jeudi 24 juillet 2014, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a porté assistance aux populations de Zaipobly (environ 600 km à l'ouest d'Abidjan) en leur fournissant de l'eau potable. Cette assistance s'est avérée nécessaire suite aux suspicions d'empoisonnement d'un puits et d'une pompe-buse dans le quartier ''Guéré'' du village.



En effet, l'eau issue de ces deux sources d'approvisionnement en eau potable pour les populations de cette contrée est devenue, depuis le 19 juillet 2014, impropre à la consommation. Le Chef du village, Emmanuel Tehé Bah, et ses administrés en ont, en tout cas, fait le constat. « Nous avons remarqué que l'eau puisée moussait beaucoup et avait une mauvaise odeur qui pique les narines. J'ai tout suite demandé aux habitants de ne plus l'utiliser et j'ai informé le Préfet du département et la Gendarmerie », a indiqué M. Tehé Bah.







« Nous avons envoyé une citerne de 5.000 litres d'eau dès que nous avons été saisis pour soulager les populations », a fait savoir le responsable du Contingent marocain de la Mission onusienne basé au camp de Taï, le Capitaine Kamal Bounouar. Les Conseillers de la Police des Nations Unies de Tai, Tchangbayou Tchibalo et Jean Munyandekwe, ont, pour leur part, effectué une mission sur le terrain avec la Gendarmerie nationale qui a ouvert une enquête afin de déterminer les causes de la souillure de ces sources d'eau.



Cette assistance de la Mission des Nations Unies a été saluée par l'ensemble des habitants du village, avec à leur tête le Maire de Taï, Desiré Gnonkonté. « Je tiens à remercier l'ONUCI qui est tout suite allée soutenir les populations de Zaipobly par la fourniture d'eau potable », a souligné le premier magistrat de la ville.



Signalons que l'antenne régionale de l'Institut National d'Hygiène Publique (INHP), sollicitée par le Conseil danois des réfugiés (DRC), a effectué une analyse physico-chimique et microbiologique des sources d'eau et recommandé leur fermeture pour une période d'un à deux mois ainsi que le traitement des eaux avant consommation par la population.