Duékoué, le 13 Mars 2010... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, lundi 12 avril 2010 à Zeaglo, à 570 km à l'ouest d'Abidjan, une journée de sensibilisation pour un environnement électoral apaisé, dans le cadre de sa caravane d'information et de sensibilisation dénommée ONUCI-Tour.

A cette occasion, Jean-Marie Kalama de la Division des Droits de l'Homme, après avoir défini la mission de l'ONUCI en Côte d'Ivoire, a indiqué que la mission, à travers sa division, contribue à l'amélioration des droits des femmes, des enfants et des personnes injustement incarcérées. Il a demandé aux hommes de s'abstenir de violenter leurs épouses et de scolariser autant les filles que les garçons.

Pour sa part, Barthelemy Kouassi de la Division Désarment, Démobilisation et réinsertion (DDR), a expliqué que l'ONUCI soutient le gouvernement ivoirien dans le domaine du DDR, à travers ses mille microprojets, son appui logistique et son aide au programme de réinsertion des ex-combattants.

Parlant du mandat de la police des Nations Unies (UNPOL), Paul Ntsama, l'un des responsables de cette section, a déclaré que le rôle des UNPOL est d'assister la police et la gendarmerie ivoiriennes, et de veiller au respect de l'embargo sur les armes. Toutefois, a révélé M. Ntsama, malgré ce mandat, la police des Nations Unies effectue des opérations humanitaires telles qu'escorter les déplacés internes qui retournent dans leurs localités d'origine, et protéger les populations.

Eric Ngueto de la Division de l'Assistance Electoral a affirmé que sa section appuie la Commission Electorale Indépendante (CEI) sur le plan technique et logistique. Elle a réalisé la monographie (informations régionales, administratives, politiques et celles relatives à la société civile) et le repérage de tous les bureaux de vote, ce qui a permis l'élaboration de la cartographie électorale.

Pierre Aby, chargé de l'information et du plaidoyer, après avoir indiqué que sa section a pour rôle d'informer les populations sur les activités de l'ONUCI, par le truchement des medias et du plaidoyer, a exhorté les populations à vivre ensemble en acceptant leur différence et en respectant le choix politique des uns et des autres.

Jean Zou, le chef du village de Zeaglo, qui compte 16000 habitants, a plaidé pour la cohésion sociale de ses administrés.