Korhogo, le 06 juillet 2012... Les droits des enfants étaient l'un des thèmes principaux d'une séance de sensibilisation organisée vendredi, 6 juillet 2012, dans la sous-préfecture de Sirasso par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et l'ONG Femmes de Salem Internationale.

La séance, consacrée également à la culture de la paix, a enregistré la participation de représentants de la chefferie communautaire, des hommes, des femmes et de la jeunesse de cette sous-préfecture du département de Korhogo, situé à 665 km au Nord d'Abidjan.

Lors de la rencontre, Magloire Agoua, de l'Unité Protection de l'Enfance, a rappelé au public que les abus sexuels, le viol, l'excision, le mariage forcé et précoce, et la non scolarisation des enfants constituaient des violations des droits des jeunes filles et garçons. « C'est à vous, chers parents, de tout faire pour que vos enfants, qui sont l'avenir de cette nation, grandissent dans de meilleures conditions et [qu'ils ne soient pas] des victimes de vos pratiques et de vos négligences », a-t-il déclaré.

Les participants ont pu bénéficier d'une sensibilisation sur les mutilations génitales féminines, effectuée par le Dr. Kouamé Bilé du FNUAP, à partir de cas pratiques.

Pour sa part, Malan Aka, du Bureau de l'information publique de l'ONUCI, a exhorté l'assistance à cultiver l'amour, la tolérance et le pardon afin de renforcer la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre communautés. « Le dialogue doit être la solution à tous vos différends car avec le dialogue vous serez toujours unis, plus solidaires et toujours ensemble pour le bien-être de tous », a-t-il indiqué.

La coordonnatrice régionale de l'ONG Femmes de Salem Internationale, Mme Awa Coulibaly, a invité la population à mettre en pratique les enseignements et les conseils reçus.

La bibliothèque Le Monde à Notre Porte, de Korhogo, et les ONG Grenier International et Animation Rurale de Korhogo (ARK), ont également participé à cette rencontre, à l'issue de laquelle les participants se sont engagés à respecter les droits des enfants et à emprunter la voie du pardon et de la réconciliation pour une Côte d'Ivoire plus forte.