La ville de Bouna (600 km au nord-est d'Abidjan) a abrité, le mardi 19 août 2014, la deuxième phase des ''journées de dialogue social pour le développement de la région du Bounkani'', organisée par la section des Affaires civiles de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dans le cadre de son appui au processus de sortie de crise du pays.



Cette rencontre avait pour objectif de contribuer au processus de consolidation de la paix au travers d'échanges entre les populations de la région et leurs autorités administratives, cadres et élus. L'enjeu majeur était de « rapprocher les communautés, dans une démarche de gestion non-violente des différends ». Sans cohésion, il ne peut y avoir de développement, a précisé, dans son adresse, le Chef de poste de la Police onusienne à Bouna, le Commandant Didier Katunda.

Dans son allocution d'ouverture des travaux, le Préfet de la région du Bounkani, Tuo Fozié, s'est réjoui de cette initiative de la Mission onusienne. Il a exhorté la population à s'approprier cette noble vision en se débarrassant de toutes les barrières ethniques et religieuses. Il a, en outre, invité cadres et élus à une prochaine rencontre prévue le 1er octobre 2014, pour approfondir les réflexions sur la mise en application des recommandations issues des travaux de ce dialogue social.



La journée a été marquée par une présentation de l'officier des Affaires civiles, Annita Traore, sur les résultats des sessions de dialogue éclatées qui ont eu lieu du 8 au 11 avril 2014, dans les quatre départements de la région (Nassian, Doropo, Téhini Bouna). A suite, deux communications axées sur les thèmes ''gouvernance et cohésion sociale'' puis ''civisme et enjeux d'une paix durable : droits et devoirs du citoyen'', ont été présentées respectivement par Fernand Kouassi, le Chargé de communication au projet LIANE et par Djeneba Soro, Chargée du renforcement des capacités à la Clinique juridique de Bondoukou.

Au terme de cette journée qui a vu la participation des chefs de service de l'administration, des leaders communautaires et d'opinion, des cadres et élus, issus des quatre départements de la région, des engagements ont été pris dans le sens d'améliorer les interactions pour le renforcement de la cohésion sociale, et ce par le rapprochement de l'administration de ses administrés.