L’ONUCI inaugure un projet de cohésion sociale à Péninféguékaha

11 avr 2016

L’ONUCI inaugure un projet de cohésion sociale à Péninféguékaha

Renforcer la cohésion sociale entre la communauté locale et les ex-combattants : tel est l’objectif du projet de construction d’un bâtiment de six classes et de production de 250 tables bancs à l’école primaire publique (EPP) de Péninféguékaha, dans la sous-préfecture de Napié, à 570 km au nord d’Abidjan. La cérémonie officielle de remise de clés de ce projet, initié par la Division Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), a eu lieu le samedi 9 avril 2016, en présence des autorités locales administratives et politiques de Napié.

A cette occasion, le Chef de la délégation de l’ONUCI, Abdulai Baako, a exhorté les populations de Péninféguékaha et de Diadongaha, bénéficiaires du projet, à inscrire davantage leurs enfants à l’école. « Donnez l’opportunité aux enfants de la communauté et particulièrement à la jeune fille, de fréquenter l’école et devenir des modèles de réussite sociale », a-t-il souligné.

Pour le Sous-préfet de Napié, Marie-Rose Sopie Kouao, cette cérémonie témoigne de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, à travers la reprise du chemin de l’école par les enfants et la réinsertion sociale des démobilisés.

Par ailleurs, l’autorité administrative a traduit sa gratitude à la Mission onusienne pour son appui au Gouvernement ivoirien, dans le cadre du projet de l’école obligatoire qui ne peut se faire sans infrastructures.

Le Représentant des populations des villages bénéficiaires, Nahoulé Silué, a, quant à lui, rassuré les initiateurs du projet quant au bon usage que les populations en feront, non sans faire des doléances visant à améliorer le cadre de vie et le bien-être des enfants et des enseignants.

Il s’agit, entre autres, de la réalisation d’un forage au sein de l’école pour une alimentation en eau potable ; une cantine scolaire pour améliorer le taux de fréquentation et les résultats scolaires ; des latrines pour une hygiène corporelle et sanitaire ainsi que des logements d’instituteurs.

D’un coût global de 41.445.500 FCFA, financés par l’ONUCI, ce projet a permis à 30 ex-combattants et jeunes à risques de suivre une formation qualifiante et de vivre en harmonie avec les membres de la communauté d’accueil.