L’ONUCI forme les femmes d’Abengourou aux droits de l’Homme et à la protection des femmes contre les violences

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28 sep 2009

L’ONUCI forme les femmes d’Abengourou aux droits de l’Homme et à la protection des femmes contre les violences

Abengourou, le 28 septembre 2009... Le bureau régional des droits de l'Homme de Bondoukou de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé vendredi 25 septembre à Abengourou, un atelier de formation à l'endroit des associations membres de la Fédération des mouvements féminins de la commune d'Abengourou (FEMFECA) sur le thème : Droits de l'Homme et Protection de la femme contre les violences.

L'objectif de ce séminaire, qui s'inscrivait dans le cadre du suivi des recommandations d'un forum de l'ONUCI tenu à Abengourou le 09 avril 2008, était de permettre aux membres des associations féminines d'Abengourou de s'impliquer activement dans la protection et la promotion des droits des femmes, d'une part, et dans la lutte contre les violences faites aux femmes, d'autre part. Le séminaire visait également à contribuer au renforcement des capacités des membres de la FEMFECA dans les domaines des droits de l'Homme et de la protection des femmes contre les violences basées sur le genre.

Le point focal par intérim de l'ONUCI à Abengourou, Emmanuel Correia, a exprimé à l'endroit de des autorités d'Abengourou toute la gratitude de l'ONUCI pour l'appui qu'elles ne cessent de lui apporter dans son rôle d'accompagnement au processus de paix en Côte d'Ivoire. M. Correia a invité la soixantaine de participants à prendre une part active aux échanges afin de pouvoir restituer fidèlement les connaissances acquises aux autres membres des organisations et associations qui n'ont pas eu l'occasion de participer à la formation.

La troisième adjointe au maire d'Abengourou, Marguerite Tanoh, a salué l'initiative de l'ONUCI, qu'elle a décrite comme « une étape importante dans la recherche globale des solutions au problème troublant de la violence faites aux femmes ». Mme Tanoh a déploré le fait que la femme ait été et continue d'être victime de diverses formes de violence, aussi bien dans le foyer que sur le lieu de travail. Aussi a t-elle interpellé les autorités politiques, administratives, religieuses et traditionnelles, les leaders d'opinion, les partenaires au développement et les organisations internationales à conjuguer leurs efforts afin de développer un système de protection des femmes contre les violences.

Le Secrétaire général de préfecture, M. Samuel Seri Gbaza, qui a ouvert les travaux de cet atelier de formation, a souligné que la problématique de la protection de la femme contre toute violation de ses droits se pose d'autant plus que les faits et les réalités de sa vie quotidienne démontrent que la femme est souvent victime de violences de tout ordre, qui lui causent souvent un sérieux préjudice physique, sociale et psychologique.

M. Gbaza a souhaité que l'exercice et la protection de tous les droits de la personne humaine et des libertés fondamentales soient ainsi garantis aux femmes à égalité avec les hommes dans tous les domaines, avant d'exprimer les remerciements du préfet de région à l'endroit de l'ONUCI pour avoir organisé cette formation dans le cadre de ses activités de promotion des droits de l'Homme.
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