L’ONUCI forme les chefs traditionnels, les notables et les femmes des villages de la sous préfecture de Boghue à la promotion et à la protection des droits de l’homme

26 aoû 2009

L’ONUCI forme les chefs traditionnels, les notables et les femmes des villages de la sous préfecture de Boghue à la promotion et à la protection des droits de l’homme

Daloa, le, 26 août 2009...Le Bureau de la Division des Droits de l'homme de L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de Daloa, a organisé mardi 25 août, un séminaire de formation à Boghué, localité située à 29 km de Daloa.

Le séminaire qui avait pour thème « le rôle des chefs traditionnels dans la promotion et la protection des droits de l'homme », a regroupé une centaine de personnes dont des chefs traditionnels, des notables et des dirigeantes d'organisation féminines de 33 villages de la sous-préfecture de Boghué.

Prenant la parole à l'ouverture des travaux, Omer Kalameu, chef de la délégation de l'ONUCI et responsable du Bureau régional des droits de l'homme de Daloa, a enjoint les participants à véhiculer dans leurs communautés les informations qui leur sont données à l'issue de la formation : « Soyez des ambassadeurs et des vecteurs des droits de l'homme et surtout, prônez la cohésion sociale dans votre localité », leur a ainsi lancé l'expert en droits de l'homme.

Affry Gnango Jean, Sous préfet de Boghué s'est félicité du choix de la cible visée par la formation. Il a ensuite magnifié le rôle des chefs traditionnels qui sont des auxiliaires de l'administration. Il a également exhorté les participants à respecter les droits des femmes.

Pierre Aby du bureau de l'information de l'ONUCI Daloa, a fait un exposé aux séminaristes sur le mandat de l'ONUCI et le processus de sortie de crise.

Les différents enseignements ont porté sur les normes et notions de bases concernant les droits de l'homme, les violations des droits de l'homme en milieu rural, le rôle des chefs de village dans l'organisation administrative, la prise en charge des victimes de violence sexuelle, les voies de recours en cas de violation des droits de l'homme et l'action des chefs traditionnels. La formation été assurée par des fonctionnaires de l'ONUCI ainsi que par des experts ivoiriens, dont le sous préfet de Boghué.