L’ONUCI encourage les populations de Togoniéré à gérer pacifiquement les conflits entre éleveurs et agriculteurs

14 mar 2016

L’ONUCI encourage les populations de Togoniéré à gérer pacifiquement les conflits entre éleveurs et agriculteurs

L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a exorté, vendredi 11 mars 2016, les populations de Togoniéré, une sous-préfecture située à 65 km de Korhogo, à gérer pacifiquement les conflits entre éleveurs et agriculteurs. Cet appel lancé dans le cadre de sa campagne de proximité dénommée ONUCI Tour, vise à sensibiliser sur la culture de la paix, le renforcement de la cohésion sociale et le respect des droits de l’Homme.

Le Chef de la délégation de l’ONUCI et représentant de la composante Affaires civiles, Abdulai Baako, a invité les populations à œuvrer pour la promotion de la cohabitation pacifique entre les différentes communautés.

Le Sous-préfet de Togoniéré, Lin Kahaud, a pour sa part, exhorté les habitants de la localité à respecter les mécanismes de résolution des conflits mis en place à travers les comités de gestion et à relayer les informations reçues auprès des populations des autres villages de la sous-préfecture. « Les informations que vous recevez doivent être partagées avec tous les villages environnants, afin que chacun et chacune adopte des attitudes et comportements pacifiques », a-t-il ajouté.

Le gestion pacifique des conflits entre éleveurs et agriculteurs, les projets à impact rapide, l’acquisition du titre foncier rural comme gage de la cohésion sociale, la collaboration entre les populations et les forces de sécurité, le règlement des taxes douanières ont été les principales thématiques qui ont fait l’objet d’échanges entre les participants et l’ONUCI.

Par ailleurs, la délégation onusienne qui comprenait les représentants des composantes Information publique, Affaires civiles, Droits de l’Homme et Police de l’ONUCI, ainsi que la Clinique juridique, ont encouragé les populations à lutter contre les violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, les violences conjugales ainsi que le mariage forcé.