JOURNALISTES ET SOCIETE CIVILE FORMES A MAN PAR L’ONUCI SUR LA PAIX EN PERIODE ELECTORALE

4 déc 2009

JOURNALISTES ET SOCIETE CIVILE FORMES A MAN PAR L’ONUCI SUR LA PAIX EN PERIODE ELECTORALE

Man, le 3 décembre 2009... Une quarantaine de journalistes et de membres de la société civile participent à un atelier sur « le rôle des médias locaux et de la société civile dans le renforcement de la cohésion sociale en période électorale » ouvert jeudi, 2 décembre, à Man par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Cet atelier de deux jours se déroule autour de trois sous-thèmes : « Les principes et dynamiques de prévention des conflits » ; « Rôle des médias locaux et de la société civile dans le renforcement de la cohésion sociale en période électorale » et « Le regard de la société civile sur les médias dans le processus électoral ».

S'exprimant au cours de la cérémonie d'ouverture, le coordonnateur du Bureau Electoral Régional de l'ONUCI, Serges Possiti, a situé l'importance de ces ateliers déjà organisés dans d'autres régions du pays. « L'objectif visé par l'ONUCI est de créer les conditions optimales pour que ces organes de presse et de média deviennent des acteurs-clés dans le maintien et la consolidation d'un environnement électoral apaisé », a-t-il précisé S'adressant aux représentants de la société civile, M. Possiti a indiqué qu'en tant que piliers, ceux-ci se doivent de « consolider les acquis sur le terrain dans la logique du renforcement de la cohésion sociale, en vue de réaliser des élections dans la paix et la sécurité pour tous ». Il a invité les médias locaux à donner un accès équitable à toutes les sensibilités ethniques, religieuses et sociales.

Intervenant sur « Les principes et la dynamique dans la prévention et la gestion des conflits », Adadjo Komlan, de la section des Affaires civiles de l'ONUCI, a usé de la méthode participative pour illustrer les attitudes à adopter en tant que médiateur dans un conflit. « L'écoute et l'observation sont les meilleurs moyens pour un médiateur », a-t-il dit. Celui-ci, a-t-il ajouté, doit connaitre les tenants et les aboutissants d'un problème avant de tenter de le régler. M Komlan a également prôné la patience pour permettre au temps de calmer les ardeurs des antagonistes avant de s'engager ».

Pour sa part, un représentant des médias, Doumbia Balla Moïse, a insisté sur le danger des rumeurs avant d'expliquer la façon de les gérer.

Les participants viennent des régions du Bafing et des 18 Montagnes, notamment de Touba, Biankouma, Zouan Hounien, Danané, Kouibly, Facobly et Man. Des représentants des sections de l'ONUCI à Man et des ONG internationales CARE et IRC ont également participé à l'atelier.