International press review, September 11, 2008

11 sep 2008

International press review, September 11, 2008



Laurent Gbagbo invite ses partenaires à ne pas « décréter la mort » de l'Accord de Ouagadougou, Apanews, 10 septembre 2008- Le président ivoirien, Laurent Gbagbo a invité mercredi ses adversaires à ne pas décréter la mort » de l'accord politique de Ouagadougou du 4 mars 2007 « si le premier tour de l'élection présidentielle n'a pas eu lieu le 30 novembre prochain ».« J'entends certaines personnes dire que s'il n'y a pas d'élection le 30 novembre prochain, l'Accord Politique de Ouagadougou (APO) serait caduc. Vous n'avez pas participé à l'élaboration de quelque chose et vous décrétez qu'il est mort », a expliqué M. Gbagbo. Le président Gbagbo recevait les populations de Guiglo, Bloléquin et de Taï, venues de l'ouest de la Côte d'Ivoire lui traduire « vivement et unanimement, leur sentiment d'affection déférente, de fraternel attachement à sa personne et d'adhésion à sa politique ». De grâce, a-t-il conseillé « ne tirons pas trop sur la corde » (...) Selon lui «l'objectif de l'Accord Politique de Ouagadougou, c'est de rassembler tous les enfants de la Côte d'Ivoire. C'est ce qui permet aujourd'hui à tous les Ivoiriens et particulièrement aux acteurs politiques de circuler librement et de mener tranquillement leurs activités sur le territoire national » Le chef de l'Etat a également demandé à ses adversaires de «rester humbles» et de reconnaître ce que leur a apporté comme fruit, « le dialogue direct du Burkina Faso, à savoir la paix dont la première condition est de considérer aussi comme ivoiriens, ceux des nôtres qui ont pris les armes » (...)

PRESIDENTIELLE EN COTE D'IVOIRE : Le jeu trouble des reports, Le Pays, 11 septembre 2008- En Côte d'Ivoire, il ne faut jamais jurer de rien. Personne n'aurait imaginé, à la signature des accords sur le dialogue direct en mars 2007, que le doute planerait un jour ou l'autre sur la date de la présidentielle. Mais au fur et à mesure du cheminement vers les échéances arrêtées de commun accord entre les acteurs de la crise ivoirienne, des obstacles se sont amoncelés. La montagne des problèmes d'ordre politique, technique, financier et sécuritaire, est si haute qu'elle empêche d'atteindre la fameuse présidentielle tant annoncée. C'est le quotidien gouvernemental Fraternité Matin qui avait jeté le pavé dans la mare en évoquant la possibilité du report du scrutin. Beaucoup d'observateurs s'étaient fait une raison, car ce qui sort de Frat Mat est quasiment officiel. Et voilà que ces derniers jours, d'autres journaux entrent dans la danse, avec des informations tout aussi pessimistes. Cette hypothèse du report n'a pas encore été accréditée par une source officielle (...) Si à l'étape actuelle des préparatifs, l'élection est vouée à un nouveau report, qu'on ait le courage de le dire, même si cela constitue un échec pour les acteurs du processus de sortie de crise. Il n'y a cependant pas de honte à ne pas honorer la date du 30 novembre. En l'état actuel des préparatifs, si le chronogramme ne peut être respecté, le report est préférable à une fixation sur une date, au risque de tenir des élections bâclées. Dans ce jeu trouble des reports, on en arrive à oublier les autres aspects de la présidentielle, à savoir le poids réel de chaque candidat en lice, les possibilités d'alliance entre les Houphouétistes, les programmes politiques en concurrence. Le temps ne semble pas aux analyses politiques fines sur les enjeux de l'élection, pour permettre aux électeurs de se déterminer en connaissance de cause. En Côte d'Ivoire, il y a une question qui paraît autrement plus urgente: à quand enfin une élection présidentielle ?

Les cadres de la Commission électorale ivoirienne courent après deux mois de salaire, Apanews, 10 Septembre 2008- La commission électorale indépendante (CEI), chargée de l'organisation des élections présidentielles, législatives, départementales et municipales en Côte d'Ivoire est confrontée à quelques trois mois du premier tour du scrutin présidentiel à un « sérieux » problème de trésorerie qui empêche le paiement des salaires de certains cadres de l'institution, a appris APA de source proche de cette institution. Un cadre moyen de la CEI, contacté par APA et ayant requis l'anonymat a révélé que « le problème financier est une réalité au sein de l'institution ».« Cela vaut environ deux mois que certains hauts cadres de la CEI ne sont pas payés. C'est pour vous dire que ça ne va pas dans la maison », a ajouté la même source en relevant le caractère « très politisé de l'institution électorale qui fait que personne n'ose lever le petit doigt pour dénoncer la situation ».En revanche, a-t-elle précisé, les « petits » agents de la Commission électorale indépendante continuent de percevoir leurs salaires. Ces problèmes financiers que traverse la CEI à la veille du premier tour de l'élection présidentielle fixé au 30 novembre ont été mis à « nu » lorsque les commissaires électoraux régionaux appelés à une formation à Abidjan, ont manifesté mardi pendant plus de deux heures pour dénoncer la radiation de six des leurs et réclamer le paiement de leur prime de transport et de collation

Présidentielle ivoirienne: Ouattara présentera son programme le 4 octobre, AFP, 11 septembre 2008- L`ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition), présentera le 4 octobre son programme pour l`élection présidentielle du 30 novembre à l`occasion d`une convention du parti, a annoncé mercredi le RDR. "Le Premier ministre Alassane Ouattara, président du RDR, convoque la convention nationale du parti le samedi 4 octobre 2008" à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, explique un communiqué. Cette convention porte sur "l`élection présidentielle" et "la présentation du projet du candidat pour la Côte d`Ivoire", ajoute sans plus de précisions le communiqué. M. Ouattara avait été désigné en février candidat du RDR mais il est resté depuis lors très discret, contrairement à deux de ses adversaires probables à la présidentielle: l`ex-chef de l`Etat Henri Konan Bédié et l`actuel président Laurent Gbagbo. Cette présidentielle sera la première tentative de M. Ouattara qui avait refusé, en 1995 face au président Bédié, de se présenter, son camp estimant que le scrutin ne serait pas transparent (...)