International press review, 1 April 2009

1 avr 2009

International press review, 1 April 2009







FMI: la
Côte d'Ivoire va pouvoir bénéficier d'une réduction de sa dette, AFP, 31 mars
2009-


La Côte d'Ivoire va pouvoir bénéficier

d'une réduction de
sa dette dans le cadre de l'initiative du Fonds monétaire international et de la
Banque mondiale en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), a annoncé mardi
le FMI. La Côte d'Ivoire devient le 35e pays à se qualifier pour cette
initiative, a précisé l'institution dans un communiqué. Dans un premier temps,
le pays africain ne va pouvoir prétendre qu'à un allégement "temporaire" de sa
dette de la part de certains créditeurs. Pour bénéficier à plein de son nouveau
statut et obtenir une réduction plus conséquente, il va lui falloir mettre en
œuvre "un large éventail de réformes", a précisé le FMI. Il lui faudra notamment
mettre en œuvre pendant au moins un an des mesures de réduction de la pauvreté.
Si la Côte d'Ivoire remplit ces conditions, sa dette devrait être ramenée à 75%
de ses recettes budgétaires annuelles d'ici à 2011, contre 327% en 2007.

Selon le FMI, la Côte d'Ivoire "devrait remplir sans tarder les conditions qui
lui permettront de [...] bénéficier de l'intégralité de l'allégement de la
dette", soit 3 milliards de dollars sur une dette totale de 12,8 milliards en
valeur actuelle nette. Le FMI précise néanmoins que le pays a "déjà reçu près de
la moitié de son allègement estimé au titre de l'Initiative PPTE" (...)




 




Apres
le drame, le gouvernement ivoirien demande un audit de la sécurité du stade
Houphouet Boigny, Apanews, 31 mars 2009-


Le gouvernement ivoirien a décidé mardi à l'issue d'un conseil
extraordinaire qui a réuni la quasi-totalité des ministres, de faire un audit
sécuritaire du stade Félix Houphouët Boigny après la bousculade a fait dimanche
soir, 19 morts et une centaine de blessés. « Le gouvernement a décidé de prendre
des mesures particulières pour faire en sorte qu'un tel drame ne reproduise plus
en Côte d'Ivoire » a déclaré le premier ministre Guillaume Soro, faisant le
compte rendu de la réunion à la presse. C'est pourquoi, a-t-il ajouté « tout à
l'heure j'irai voir le chef de l'Etat pour parler des conditions de la mise en
place d'une commission d'enquête qui va se charger de regarder, d'analyser et
d'apprécier toutes les défaillances qui ont pu conduire à de tels événements
tragiques ». Le Premier ministre ivoirien a poursuivi, « le gouvernement a pris
la décision de mettre en place un comité technique qui va se charger de faire
l'audit sécuritaire du stade Félix Houphouët Boigny, de faire aussi un audit sur
le système de billetterie et d'apprécier tous les autres éléments techniques qui
ont pu contribuer d'une manière ou d'une autre à la survenue de ces événements
tragiques » a conclu M. Soro en réitérant le soutien du gouvernement aux blessés
et aux familles des décédées. L'autopsie des victimes a commencé mardi matin à
l'hopital de Treichville, une commune au sud d'Abidjan. Dix-neuf personnes ont
trouvé, dimanche, la mort dans une bousculade au stade Félix Houphouët-Boigny
avant le match Côte d'Ivoire – Malawi (5-0), comptant pour la première journée
du troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la Coupe d'Afrique
des nations (CAN) et de la Coupe du monde 2010 de football (...)




La Côte
d'Ivoire va observer trois jours de deuil national, Panapress, 31 mars 2009-

La Côte d'Ivoire va observer trois jours de deuil national à compter de
mercredi, à la suite à la mort de 19 personnes, dimanche à Abidjan, lors du
match Côte d'Ivoire-Malawi, annonce-t-on de source officielle dans la capitale
économique (...)




 




Côte
d'Ivoire: un chef ex-rebelle appelle son camp à retrouver la "cohésion", AFP, 31
mars 2009-
L'un des chefs les
plus célèbres de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN), Ousmane
Cherif, a appelé mardi son camp à retrouver "l'unité et la cohésion", après de
récents affrontements armés entre combattants ex-rebelles. "Je demande aux sages
de tout mettre en œuvre pour ramener l'unité et la cohésion entre les Forces
nouvelles", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie à Bouaké (centre), marquant son
retour en Côte d'Ivoire après plusieurs mois d'absence. "Hier, dans les
difficultés, nous étions solidaires. Aujourd'hui où nous avons un peu (de
moyens), il faut qu'on ait la cohésion, qu'on soit solidaire", a insisté le
"commandant de zone" de Bouaké, fief des FN, acclamé à son retour par plusieurs
milliers de personnes (...)




 




COTE D'IVOIRE:
Rape a daily menace for rural women, Irinnews, 30 march 2009-


Women in villages around Korhogo, northern Côte d'Ivoire, dare
not walk to their fields alone for fear of rape. "Women are attacked even with
their babies on their backs," said Fatoumata (real names not used). "The
attacker just goes for what he is after and that is that. The baby could even
die." Women gathered at a health centre in Korhogo, 630km north of the
commercial capital Abidjan, told IRIN women are frequently raped as they walk to
and from their fields. Attackers often hide in karité or néré trees, whose fruit
villagers harvest for lotions, food and other products, the women told IRIN.
"They shake the trees so some of the fruit will fall, to lure women to stop and
gather it up," Mariam said. "When the woman stops the man attacks her." (...)
Fanta Coulibaly, head of a committee to fight violence on women and children –
part of the Ministry of Family, Women and Social Affairs – said people in
several regions of Côte d'Ivoire have told her rape on the way to the fields is
common. "Women cannot even do their work in peace without the threat of rape,"
she told IRIN in the capital Abidjan. Since a coup attempt in 2002 rebels have
controlled Côte d'Ivoire's north. The conflict and proliferation of arms in the
country have exacerbated



poverty

and


crime
,
but the women in Korhogo said rape in rural zones has been common since long
before the conflict. Boua Diarrassouba, regional director in Korhogo for the
Ministry of Family, Women and Social Affairs, told IRIN that in the rural
setting when an assailant is caught, villagers usually take justice into their
own hands. Rapists are called tchétchan, in the local language, Senoufo, meaning
one who has an innate and uncontrollable urge to have sex with women; not all
rapists are tchétchan, women told IRIN, but this is the word used for rapists.
Women said when rapes happen in the town of Korhogo – which they said is also
common – most victims are not motivated to go after their attackers because they
have no confidence the process will lead to punishment. One described a recent
case in which an accused rapist was detained for just hours then let go.
"Nothing happens to the men who do this," Fati said. "That's why they continue
to carry out such acts." All the women gathered nodded in agreement




(...)