Grand-Bereby accueille l’apothéose des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre

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12 déc 2013

Grand-Bereby accueille l’apothéose des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre

« Les seize jours d'activisme constituent une période décidée par l'Assemblée Générale des Nations Unies pour parer au fléau des violences basées sur le genre et amener les populations à mieux les comprendre et s'en défendre » : ce sont là les mots prononcés, mardi 10 décembre 2013, par le Chef de la délégation des Nations Unies, Kengo Wakengo, lors de la cérémonie de clôture des seize jours d'activisme contre les violences basées sur le genre à Grand-Bereby, localité du sud-ouest de la Côte d'Ivoire située à 415 km d'Abidjan.



Ces journées avaient pour thème cette année « toutes les écoles libérées des violences sexuelles et sexistes ». Pour l'apothéose, ce sont les bureaux de Tabou du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), l'ONG Assistance de Soutien à l'Autopromotion Sanitaire Urbaine (ASAPSU), la Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme (LIDHO) et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui ont initié l'activité à laquelle ont pris part plusieurs délégations d'élèves des lycées et collèges, les autorités éducatives, traditionnelles, administratives et communales.



Les élèves de la région ont bénéficié d'une sensibilisation sur les violences basées sur le genre et les étapes de prise en charge de la part de l'ONUCI et ses partenaires de Tabou, dans le cadre de la fin de ces jours d'activisme. « Cette activité est organisée pour que vous élèves, vous approchiez des organismes des Nations Unies, des ONG et autres acteurs

humanitaires pour mettre fin à ces violences. Les Nations Unies sont là pour accompagner l'Etat dans la protection des populations les plus vulnérables

», a dit le Chef de la délégation onusienne, Kengo Wakengo.



Développant l'aspect légal du continuum de prise en charge en cas d'une violence basée sur le genre (VBG), Antoine Habonarugira de la Police onusienne, a précisé que la Charte des Nations Unies, les conventions et résolutions internationales, ainsi que le droit national condamnaient les actes de violences à l'égard des femmes et filles. « Des textes internationaux et nationaux existent pour défendre vos droits en cas de violation de vos droits ou d'exactions commises à votre encontre. Evitez les règlements à l'amiable qui font perdurer le fléau des violences que vous ou vos proches subissez », a-t-il conseillé aux élèves.



Le représentant du Maire de la commune, Karl Mel Olivier Metchro, a, quant à lui, insisté sur le caractère spécial de cette journée de clôture pour sa localité qui bénéficiera d'un plus dans l'appréciation du fléau. « Le choix de notre ville pour marquer l'apothéose de ces journées témoigne de

l'importance que lui accordent les Nations Unies car, comme ailleurs, nos populations sont également victimes de ces violences et nécessitent qu'on les sensibilise

», a indiqué et plaidé l'autorité communale.



Dans le département de Tabou, ce sont des projections de films sur le VIH/SIDA, l'excision, des sensibilisations dans les établissements secondaires sur les VBG, le VIH/SIDA, les Maladies Sexuellement Transmissibles, le test de dépistage volontaire au VIH/ SIDA, un test de connaissances sur les VBG, qui ont constitué les activités des 16 jours d'activisme.