GRANDES LIGNES :                                                         

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Le RSSG Choi livre
un message de Nouvel An

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Un important marché
brûle à Abidjan

MESSAGE DE NOUVEL AN DU CHEF DE
L'ONUCI

«Je voudrais rassurer les Ivoiriennes et les Ivoiriens que
l'ONUCI continuera d'exécuter son mandat de maintien de la paix et de la
sécurité ainsi que celui de certification des élections », a déclaré dans un
message de Nouvel An, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte
d'Ivoire, Y.J. Choi, aujourd'hui sur la station de radio des Nations Unies en
Côte d'Ivoire, ONUCI FM. « L'ONUCI continuera aussi d'accompagner la mise en
œuvre de l'Accord Politique de Ouagadougou pour aider la Côte d'Ivoire à sortir
de la crise et à redevenir l'ancre de la stabilité et le centre de la prospérité
en Afrique de l'Ouest », a poursuivi M. Choi dans son message, qui a également
été diffusé en communiqué de presse.

  

SECURITE

La situation sécuritaire générale dans le pays est calme, mais il y a des
tensions de fin d'année dans divers cités. L'ONUCI surveille de près la
situation à Séguéla, où les forces armées des Forces Nouvelles (FAFN) sont en
état d'alerte suite des rumeurs faisant état de l'imminence d'une attaque des
soldats des FAFN qui soutiennent l'ancien commandant de la zone ouest. L'ONUCI a
organisé des réunions d'urgence, et a augmenté le nombre de militaires et de
patrouilles de police à Séguéla et ses environs.

A Abidjan, une grande partie du marché de Belleville, dans la commune de
Treichville, qui avait déjà été partiellement incendié il y a trois mois, a été
détruite par un incendie qui a commencé tôt ce matin. Le marché reconstruit a
rouvert ses portes il y a six semaines. Il s'agit du sixième grand marché qui
brûle au cours des 18 derniers mois. D'autres marchés comme ceux des villes
d'Abengourou, de Gagnoa et Daloa [centre-ouest] et de la commune d'Adjamé à
Abidjan avaient aussi brûlé. La commune de Treichville est une cité avec une
population diversifiée dont une grande communauté de la CEDEAO [Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest]. La police de l'ONUCI, des autorités
civiles et militaires ont visité les décombres du marché.

QIP DE L'ONUCI POUR SOUTENIR LE
REDEPLOIEMENT DE L'ADMINISTRATION

Une délégation composée de représentants régionaux de l'ONUCI, du FNUAP et du
Ministère de l'éducation nationale s'est rendu, aujourd'hui, dans un bâtiment
nouvellement réhabilité à Bouaké, qui servira de centre de production de
documents pédagogiques. Cette réhabilitation a été financée dans le cadre des
Projets à Impact Rapide de  l'ONUCI pour un coût de 11 millions de francs CFA.
Les travaux ont été supervisés par l'ONUCI et le FNUAP.

VIH-SIDA

Une campagne de sensibilisation sur le HIV-sida a été lancé aujourd'hui par
l'ONG «Association pour la Jeunesse et le Bien-être Social" avec le soutien de
l'Unité du VIH-sida de l'ONUCI, dans le quartier populaire de Broukro à Bouaké.
La campagne, qui cible spécifiquement les jeunes, vise à souligner la nécessité
de promouvoir de nouvelles approches visant à faciliter les changements de
comportement dans la communauté. Elle vise également à diffuser des informations
de base sur la maladie au sein d'une population confrontée à un taux de 4,7% de
prévalence du VIH.

IDENTIFICATION

La Section de l'Etat de droit de l'ONUCI a entrepris des contacts préliminaires
avec les autorités de la région de Bouaké pour veiller à ce que la population
carcérale du secteur Est soit admis à l'opération d'identification et de
recensement électoral. L'ONUCI a rencontré le Directeur général de la police et
le vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI) régional à
Bouaké.

Le bataillon ghanéen de la ville
de Bondoukou (est) a donné 200 litres de carburant diesel à la commission
électorale indépendante locale de la ville voisine de Koun-Fao pour alimenter
son générateur. L'ONUCI assure le transport au quotidien des agents travaillant
dans l'identification et l'inscription des électeurs. Il surveille également
chaque jour les centres de collecte.

DROITS DE L'HOMME

Le 29 Décembre, une femme a
demandé l'assistance du Bureau régional des droits de l'homme à Bouaké, après
avoir été gravement maltraitées et menacées de mort par un certain M. Traoré
Amoudé, un ancien élément FN. Il accusait la victime d'avoir instigué la rupture
sentimentale entre lui et la sœur de cette dernière. La veille, le 28 Décembre,
Amoudé et six autres hommes armés de kalachnikovs et d'armes ont violenté la
victime à sa résidence d'Air France I à Bouaké, lui portant des coups de poing
et, la battant avec des bâtons. Ils ont également agressé ses enfants de 14 et
17 ans. Le bureau suit attentivement l'affaire avec les autorités des FN.