GRANDES LIGNES :                                                         

              

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Le RSASG participe à
une réunion sur le financement du processus électoral

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Redémarrage de
l'opération d'identification à Bangolo après des protestations

·       
L'insécurité
persiste dans la région du Moyen Cavally

 

PROCESSUS ELECTORAL :

 

Le Représentant spécial adjoint du
Secrétaire général (RSASG) des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, M. Georg
Charpentier, devrait assister aujourd'hui à une réunion sur le processus
électoral entre le Premier ministre, les donateurs et les agences de l'ONU à
Abidjan.

IDENTIFICATION :

 

L'identification et l'opération de
recensement électorale dans la localité de Bangolo devrait reprendre cette
semaine après avoir été suspendue le 4 Janvier 2009 suite à des protestations de
la population qui, ont déclaré que cela aurait dû être précédée par la
reconstitution des registres d'état civil. Ils affirment que cela aurait permis
aux citoyens qui ont perdu leurs extraits d'acte de naissance au cours de la
crise ivoirienne de participer à l'opération. Ils insistent, en raison de ce que
leur région a été particulièrement touchée par la crise. Toutefois, la
population a décidé de poursuivre l'opération après plusieurs réunions avec le
sous-préfet de Bangolo. Pendant ce temps, 17 centres d'identification
d'Abengourou (Est) restent fermés en raison d'une grève des agents pour
non-paiement de leurs salaires.



SECURITE :

La persistance de l'insécurité se poursuit sans relâche dans la région du Moyen
Cavally (ouest), notamment à Guiglo et à Saada, 57 km au nord de Duékoué où
trois attaques armées commis par des individus non identifiés ont été
enregistrées le 9 Janvier 2009. Les incidents se sont soldés dans un mort et
quatre blessés. Une des attaques a ciblé le Bureau du HCR à Guiglo où les
assaillants ont agressé physiquement trois personnes avant de s'enfuir avec les
téléphones portables, des bijoux et 35.000 FCFA (70 dollars environ).

 

Deux personnes ont été blessées,
hier, lors d'une attaque de bandits armés dans le village de Toa Zeo, près de
Guiglo, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire. Une patrouille du bataillon marocain
(MORBATT) a été immédiatement envoyée dans la région, mais les voleurs avaient
déjà réussi à s'échapper. Le même jour, des individus armés d'AK47 ont tenu un
groupe de commerçants en otage entre Duekoué et Blody à 7 km de Duékoué. Ils se
sont échappés avec des téléphones portables et une somme inconnue d'argent.

 

L'ONUCI a reçu des rapports selon
lesquels deux employés de l'Institut national de la Statistique (INS) ont été
attaqués à la matraques par un homme qui protestait contre le rejet du dossier
d'une femme pétitionnaire, le 7 Janvier 2009 à Zéaglo, 56 km à l'ouest de Guiglo
(ouest). La demande de la femme aurait été rejetée après qu'elle ait omis de
fournir l'original de son certificat de naissance. Le site de Zéaglo a été fermé
temporairement en attendant l'issue de la concertation entre les autorités
administratives et les villageois. Le 8 Janvier 2009, le personnel de l'ONUCI a
rencontré des membres de la Commission électorale indépendante (CEI) et le
sous-préfet de Bloléquin, 90 km à l'ouest de Duékoué (ouest) pour discuter des
conditions de sécurité sur les sites d'identification.

 

EMBARGO SUR LES ARMES

 

Les Observateurs militaires de
l'ONUCI ont mené avec succès, hier, une inspection de l'embargo sur les armes à
la brigade de gendarmerie de Gohitafla (centre ouest).

 

DROITS DE L'HOMME

 

Les fonctionnaires de l'ambassade
du Bénin en Côte d'Ivoire ont effectué une mission sur le terrain à Vavoua
(centre ouest), le 7 Janvier 2009, à la demande de la Division des droits de
l'homme pour faciliter le rapatriement de cinq enfants béninois, qui ont été
victimes de traite. Les enfants, âgés entre 10 et 15 ans sont arrivé en Côte
d'Ivoire en Octobre 2008 et ont été contraints par un homme Béninois de 44 ans à
travailler 22 heures par jour dans des plantations, des restaurants et d'autres
services dans la localité de Vrouo 2 (Vavoua). L'accusé a été arrêté le 20
Octobre 2008 par les Forces nouvelles (FN) et détenus dans la prison de Séguéla.
L'affaire a été réglée par les autorités des FN après que l'accusé eut payé
800.000 FCFA ($ 1600) représentant le coût de l'hébergement et les frais de
rapatriement des enfants.

 

Le Bureau régional des droits de
l'homme d'Odienné (nord) a mené une mission d'enquête à Tiefinzo, situé au nord
d'Odienné, le 11 Janvier 2009. Le Bureau a rencontré des civiles et des
autorités des FN à Tiefinzo et à Samatiguila pour les sensibiliser sur les
droits de l'homme et les élections et les exhorter à accorder une attention
particulière aux violations des droits humains lors de l'identification et des
élections. À Kimbrila Nord, le Bureau a tenu une séance de travail avec les
membres de la cellule de promotion et de protection des droits de l'homme
présidée par le chef de village. Les membres de la cellule ont exprimé la
nécessité d'une sensibilisation sur les droits de l'homme, ajoutant que depuis
la création de la cellule, les cas de violations des droits humains, en
particulier ceux relatifs à la violence contre les femmes et les enfants, a
diminué et pratiquement tous les enfants du village ont été admis à aller à
l'école.