Comment contribuer à rendre efficaces, responsables et surtout rétablir la confiance la confiance entre les forces locales de sécurité et populations en alliant sécurisation des symboles de l'Etat et des populations civiles ?



C'est le sens de la formation initiée depuis le lundi 27 juillet 2015, par la Division de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et la Police des Nations Unies (UNPOL) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à l'intention d'une vingtaine de sous-officiers de la gendarmerie et de la police de la ville de Bouaké. La police municipale et la société civile de Bouaké ont également pris part à cette activité.



Selon Mamadou Touré, responsable de la RSS de l'ONUCI pour le secteur est, cette formation s'inscrit dans le cadre des renforcements des capacités des forces de maintien de l'ordre que sont la police et la gendarmerie, en application des axes prioritaires de la Stratégie nationale de la réforme du secteur de la sécurité, validée en septembre 2012 par les autorités ivoiriennes. Elle vise également à échanger avec ces forces, de l'appui de l'ONUCI aux autorités nationales pour des élections apaisées et sécurisées en 2015.



Au cours de la formation, les bénéficiaires ont appris l'éthique et la déontologie des forces de sécurité publiques, la sécurité humaine et ses implications pratiques ; l'éthique et la déontologie des forces de sécurité publique, l'accueil des victimes sexuelles, la lutte contre le racket et aussi le rôle des forces de sécurité publiques dans le cadre des élections.



M. Touré a, par ailleurs, indiqué que la formation permettra de consolider la confiance entre la population et leurs forces de sécurité. Selon lui, les forces de l'ordre seront à même de mieux comprendre les préoccupations des populations, de les prendre en compte et d'anticiper les risques.



Plusieurs participants se sont réjouis de l'organisation de cette formation. Pour l'adjudant Célestin Amani Koffi, du district de police de Bouaké, c'était une initiative heureuse de la Mission onusienne. « Grâce à l'ONUCI, nous serons plus efficaces dans l'accomplissement de notre mission. Nous mettrons tout en œuvre afin de nous réconcilier avec nos populations », a-t-il soutenu.



Le maréchal des logis Sanne Tia de l'escadron mobile de Bouaké, a, pour sa part, promis de répercuter les connaissances acquises au sein de son unité.