Bondoukou : les ex-combattants exhortés à devenir des acteurs de changement de comportement

précédent suivant
17 juil 2014

Bondoukou : les ex-combattants exhortés à devenir des acteurs de changement de comportement

Une délégation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a effectué ce mercredi 16 juillet 2014, une visite d'échanges et de sensibilisation des ex-combattants du Centre de resocialisation de Bondoukou, localité située à 427 km d'Abidjan.





Dans son exposé présenté aux ex-combattants, la responsable de la section des Affaires civiles de l'ONUCI, Annita Traoré, a insisté sur le rôle que devraient jouer les ex-combattants, dans la promotion de la cohésion sociale, une fois retournés dans leurs communautés respectives. « Soyez des acteurs de changement de comportement dans vos différentes communautés pour aider à la reconstruction de la Côte d'Ivoire », a-t-elle conseillé. Madame Traoré les a exhortés à toujours privilégier le dialogue et la non-violence dans le règlement des conflits qui ne peuvent manquer dans une société humaine.









Cette séance s'est tenue dans le cadre de l'exercice du mandat de l'ONUCI qui consiste à accompagner le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire, a précisé le représentant du bureau de l'Information publique, Désiré Ndagijimana, en donnant l'objet de la rencontre. Pour lui, « l'opération de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) à laquelle vous êtes volontairement engagés est d'une importance capitale pour sortir définitivement la Côte d'Ivoire de la crise ». La Mission onusienne est engagée à accompagner la Côte d'Ivoire pour réussir ce pari, a-t-il dit. Il n'a pas manqué de féliciter les ex-combattants d'avoir pris la bonne décision de déposer leurs armes pour rejoindre le processus DDR en vue de se construire une nouvelle vie dans la société ivoirienne.





A son tour, Hamadou Djibo du bureau régional des droits de l'Homme, a instruit les ex-combattants sur l'historique et les principes des droits humains qui s'imposent à la société humaine pour une bonne cohésion sociale. Parlant des droits civils et politiques et des droits socio-économiques qui sont le plus violés en période de conflits, il a notamment cité le droit à la vie, le droit à la santé et à l'éducation, le droit à la liberté d'opinion et à la libre circulation et la liberté dans le choix d'appartenance politique. « Le non-respect des droits de l'Homme est toujours synonyme de conflit, tandis que le respect de ces droits conduit à la paix et la cohésion sociale », a-t-il indiqué. M. Djibo a également insisté sur le respect des droits des femmes, des enfants et des handicapés en tant que catégories de personnes vulnérables dans la société qu'il faut toujours protéger.





Au terme des échanges, les ex-combattants ont exprimé leur appréciation des informations reçues sur leur nouveau rôle d'« acteurs de changement de comportement ».