Sécurisation du scrutin présidentiel du 25 octobre : la Force de l’ONUCI en troisième ligne

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20 oct 2015

Sécurisation du scrutin présidentiel du 25 octobre : la Force de l’ONUCI en troisième ligne

La sécurisation des élections en Côte d'Ivoire incombe d'abord à la Police et à la Gendarmerie ivoiriennes, ne cesse de répéter le Commandant de la Force de l'ONUCI, le Général Didier L'Hôte. Ce lundi 19 octobre 2015, il l'a réitéré lors d'une visite conjointe à Gagnoa avec le Chef d'état-major de l'armée ivoirienne, le Général Soumaila Bakayoko. La mission visait à expliquer aux autorités administratives et politiques locales, aux responsables locaux de la Police, de la Gendarmerie et des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), la stratégie mise en place pour sécuriser l'élection présidentielle du dimanche 25 octobre 2015.



Pour la sécurisation de ce scrutin, a fait savoir le Général Didier L'Hôte, il y aura 3 lignes des forces de sécurité présentes en Côte d'Ivoire : « la première sera tenue par la Police et la Gendarmerie ivoiriennes ; la seconde par les FRCI et la troisième ligne sera tenue par la Force et la Police de l'ONUCI, avec des dispositifs complémentaires, de manière à ce que le scrutin électoral se passe au mieux. »



Le scrutin présidentiel a lieu tous les cinq ans, a-t-il rappelé. « Donc, il ne s'agit pas de rater cette échéance majeure. Nous souhaitons que toute la population qui a envie de rejoindre l'isoloir pour mettre son bulletin dans l'urne puisse le faire. Que ces élections soient les plus apaisées, les plus calmes, les plus inclusives, les plus transparentes possibles. Moi-même, en tant qu'acteur de la sécurité, je vais tenir mon rôle pour qu'elle soit tout cela à la fois », a-t-il conclu.



Pour le Général Bakayoko, les élections ne veulent pas dire la guerre. Il s'agira de choisir librement celui que chacun pense qu'il fera l'affaire pour être le Président de la République, a-t-il dit. « Personne ne doit empêcher son ami de le faire. Au lendemain du scrutin, nous nous retrouverons entre frères et sœurs en train de construire davantage notre beau pays pour qu'il se développe ; pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Nous demandons que ces élections se déroulent dans un esprit calme et de fraternité...C'est avec un esprit fair-play que nous devons participer à ces élections », a indiqué le Chef d'état-major des FRCI.