L’ONUCI encourage les habitants de Zépréguhé à promouvoir des élections apaisées en 2015

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21 jan 2015

L’ONUCI encourage les habitants de Zépréguhé à promouvoir des élections apaisées en 2015

Amener les populations de Zépreguhé, village situé à 9 km de Daloa, à oublier les rancœurs de la crise postélectorale de 2010 et œuvrer plutôt à un environnement apaisé lors des joutes électorales de 2015 : tel est le sens de la séance de sensibilisation organisée par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le mercredi 21 janvier 2015, à l'intention des différentes communautés de cette localité.



Selon Prosper Shabany, de la Division des Droits de l'Homme qui conduisait la délégation onusienne, il était question d'inviter Zépréguhé à une cohabitation pacifique et surtout à prendre une part active dans le processus de réconciliation nationale et de consolidation de la paix. '' La paix est le préalable à tout développement. Et la paix est conditionnée par des élections sans violences. Impliquez-vous afin que Zépréguhé soit un modèle après toutes les élections de 2015 », a-t-il conseillé à son auditoire.



A sa suite, les composantes Information publique, Police onusienne et Affaires civiles de l'ONUCI, ont présenté leurs mandats respectifs aux populations.



Anicet Bekrou du Bureau de l'Information publique a saisi l'occasion offerte par cette tribune pour attirer l'attention de l'assistance sur les méfaits de la rumeur surtout en période électorale. « Bientôt, nous irons à des élections. Veillez à ne pas être de colporteurs de fausses informations, car les rumeurs sont en général, sources de conflits entre communautés, surtout en zone rurale. Ayez toujours le réflexe de vous référer à votre chef de village lorsqu' une information vous parvient », a-t-il suggéré.



Le Chef du village de Zépréguhé, Benoît Guihounou Bouazo, s'est réjoui de cette initiative de l'ONUCI qui, selon lui, constitue un pas très important vers la paix. « Ce matin, vous avez permis à nos population de s'exprimer, de faire des propositions afin que notre pays renoue définitivement avec la stabilité. Nous vous en sommes reconnaissants », a-t-il dit.



M. Guihounou n'a pas manqué d'interpeller les autorités locales et la délégation onusienne sur la présence dans son village, des chasseurs traditionnels ou ''Dozos''. « Ils ne s'attaquent à personne, mais leur présence ici ne nous rassure pas surtout que bientôt, nous irons a des élections », a-t-il indiqué.