Siago : les populations sensibilisées à la cohésion sociale, à la gestion des conflits et aux violences basées sur le genre

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24 avr 2014

Siago : les populations sensibilisées à la cohésion sociale, à la gestion des conflits et aux violences basées sur le genre

Dans le cadre de son rôle d'appui aux autorités locales, la traditionnelle caravane de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire dénommée ONUCI Tour a fait escale, le mercredi 23 avril 2014 à Siago, village de la sous-préfecture de Gouméré, à 395 km au nord-est d'Abidjan.







Au cours de cette rencontre, Aminata Kakobi du bureau de l'Information Publique de l'ONUCI à Bondoukou a fait connaitre à l'assistance le mandat de sa section, avant d'exhorter les populations à vivre en cohésion sociale malgré leurs différences religieuses et politiques. « L'union faisant la force, la tolérance, le respect des droits humains et le respect mutuel doivent guider constamment nos paroles, nos faits et gestes pour atteindre l'objectif commun », a-t-elle dit aux populations de Siago.



Pour sa part, le représentant de la Police des Nations Unies, Laurent Naraguma, a demandé aux populations de dénoncer toute violence basée sur le genre, notamment les viols, les grossesses précoces, le mariage forcé, les mutilations génitales féminines, l'utilisation abusive de petites filles et petits garçons aux tâches ménagères ou champêtres. « Notre travail ne peut être mené à bien sans votre collaboration. Aidez-nous à sensibiliser tout monde dans le village sur les conséquences néfastes de ces violences sur les victimes. Ce sont des actes criminels qui doivent être punis », a déclaré M. Naraguma.



S'adressant à ses administrés le Sous-préfet de Gouméré, Irie Bi, a, exhorté les populations à déclarer les naissances à l'état-civil et à établir les extraits d'acte de naissance. « Il faut scolariser aussi bien les filles que les garçons. Il faut que d'ici 5 ans, le taux de scolarisation à Siago atteigne les 100%. Pour cela, il faut avoir confiance dans les autorités que vous-mêmes avez choisies », a-t-il souligné. Le Sous-préfet de Gouméré a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance du rôle du chef de village dans la

résolution pacifique des conflits et sa disponibilité à recevoir à tout instant ses administrés.



Après avoir adressé leurs remerciements aux membres de la délégation onusienne pour les conseils reçus, le Chef de village, Kouadio Fodjo, et sa notabilité ont sollicité auprès des autorités locales l'achèvement de la construction des trois classes de l'école dont les travaux se sont arrêtés faute de moyens financiers.



Il faut noter qu'au moins 70 personnes dont des femmes et enfants ont assisté à cette rencontre.