Guinglo-Zia : les populations sensibilisées au maintien de la cohésion sociale et au respect des droits de l’Homme

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13 déc 2013

Guinglo-Zia : les populations sensibilisées au maintien de la cohésion sociale et au respect des droits de l’Homme

Les populations de Guinglo-Zia dans le département de Duekoué, localité située à 517 km au nord-ouest d'Abidjan, ont été sensibilisées, par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, au maintien de la cohésion sociale et contre les violences basées sur le genre, le 12 décembre 2013, et, ce, dans le cadre de la plate-forme d'information et d'échanges, dénommée ONUCI Tour.



« La protection des civils, et surtout des enfants ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre font, entre autres, partie des nouveaux défis que l'ONUCI doit relever » a indiqué, Pierre Aby du bureau de l'Information publique.



Pour sa part, le représentant de la section des Affaires civiles, Jean Emile Vincent Nkiranuye, a encouragé les populations à rester unies et soudées après le décès de leur chef du village qui incarnait, d'après de nombreux

témoignages, le socle de la cohésion sociale. « Le respect de l'autorité, la gestion pacifiques des conflits, le dialogue intercommunautaire et la tolérance permettent le développement et doivent favoriser la cohésion sociale », a-t-il indiqué.



Hervé Yatté du bureau de la Sécurité et le représentant de la Police onusienne, Abdoulaye Maga, ont tous deux mis l'accent sur la collaboration fructueuse avec les forces de sécurité locales. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les forces locales que nous assistons dans bien de domaines dans l'exercice de leur mission. Cette approche permet de mieux vous protéger », a révélé l'adjudant Maiga.



Quant au chargé des droits de l'Homme de l'ONUCI, Mohamed Sidien, il a mis l'accent sur l'incompatibilité de l'impunité et les droits humains. « Les violences basées sur le genre telles que le viol, le mariage forcé et autres, ne sont pas favorables à la promotion des droits humains. Voilà pourquoi, il faut les bannir de vos habitudes », a-t-il souligné.



Jonas Siekpo de l'ONG Bonne Action qui accompagnait la délégation de l'ONUCI a, lui, prôné le vivre ensemble qui est, selon lui, un préalable à une cohésion sociale durable et une occasion pour initier le dialogue pacifique pour toute résolution d'incompréhensions.



Enfin, Eugène Bohé de la Commission locale dialogue vérité et réconciliation (CDVR), a indiqué que le règlement d'un problème passe par le dialogue qui nécessite la vérité pour que justice se fasse afin de favoriser ensuite un futur meilleur. « La réconciliation est obligatoire pour tous ; nous devons faire des efforts pour qu'on en arrive là. C'est le passage obligé », a-t-il conclu.