REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 29 AOÛT 2013
Coopération entre la Côte d'Ivoire et les Nations Unies : Aïchatou Mindaoudou a
échangé hier avec Hamed Bakayoko
Le
Patriote -
La
représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire,
Aïchatou Mindaoudou Souleymane était hier dans les locaux du ministère de
l'Intérieur et de la sécurité pour échanger avec le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko. Selon la patronne de la mission
onusienne en Côte d'Ivoire, cette visite au ministre d'Etat entre dans le cadre
des visites rendues aux autorités ivoiriennes depuis sa prise de fonction. «Le
ministre de l'Intérieur est un partenaire privilégié de l'ONUCI. Nous avons
profité de la visite pour renouveler toute la disposition de l'ONUCI à continuer
à œuvrer en parfaite collaboration avec le ministère de l'Intérieur en général
et la ministre en particulier», a-t-elle indiqué. Avant d'ajouter que les
échanges ont concerné certaines idées, notamment les réformes du secteur de la
sécurité que l'ONUCI appuie. Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko a exprimé sa
joie de recevoir la représentante spéciale du secrétaire général des Nations
Unies en Côte d'Ivoire. «Nous l'avons assuré de notre disponibilité à continuer
de travailler avec l'ONUCI pour normaliser la situation en Côte d'Ivoire. Je
remercie la représente spéciale pour tous les efforts de l'ONU en Côte d'Ivoire
depuis la crise postélectorale jusqu'aujourd'hui», s'est-t-il félicité. Pour
lui, son ministère est entièrement disposé à collaborer avec la mission de l'ONU
en Côte d'Ivoire pour le bonheur des ivoiriens. Il faut noter que depuis sa
prise de fonction, Aïchatou Mindaoudou Souleymane, fait la ronde des autorités
ivoiriennes, de la classe politique, des organisations de la société civile pour
certainement être au parfum des préoccupations des uns et des autres afin de
permettre à la mission d'être efficace sur le terrain de la restauration de la
sécurité, de la paix, du respect des droits de l'homme et de l'unité nationale.
Aïchatou Mindaoudou a échangé avec des femmes ivoiriennes, hier
L'Intelligent d'Abidjan –
35
femmes issues de diverses couches sociales de la Côte d'Ivoire, ont été reçues
en audience par la représentante spéciale de Ban Ki-Moon, hier à l'ONUCI. Selon
Pr Diabaté Touré Ténin, les échanges ont tourné autour de la sécurité, de la
réconciliation et du renforcement des capacités de la police universitaire.
L'Onuci réhabilite le Commissariat de Lakota
L'Inter, Le Jour plus -
le bâtiment abritant les bureaux de la police de Lakota, saccagé et incendié en
avril 2011 durant la crise postélectorale, a été entièrement réhabilité par
L'Onuci à hauteur de 12 millions de francs CFA, a indiqué, mardi, le commissaire
Jean-Claude Gahié, faisant le point des travaux à l'AIP. Selon le commissaire
Gahié, les travaux ont duré trois mois, et ont concerné la maçonnerie,
l'électricité, la plomberie, la couverture, le carrelage et la peinture. Il ne
reste plus que l'équipement du local en matériel informatique et bureautique,
toujours aux frais de L'Onuci, qui entend le faire urgemment pour permettre sa
réouverture en septembre.
Transports / Hamed Bakayoko obtient la levée de la grève et menace : ''Tous les
taxis qui ne seront pas en règle seront arrêtés''
L'Intelligent d'Abidjan -
Depuis le lundi 26 août 2013, les chauffeurs de taxi-compteur ont entamé une
grève pour dénoncer la concurrence déloyale que leur livrent les taxis
banalisés. Une décision qui a causé d'énormes désagréments aux usagers. Pour
mettre fin à cette situation, et à la suite des concertations déjà entrepris par
le ministre des Transports, Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur et de la Sécurité a eu une séance de travail avec les responsables
des différentes organisations syndicales du secteur. Après avoir écouté leurs
doléances, il a annoncé et pris des mesures fermes. Il a demandé au directeur de
la police et au commandant supérieur de la gendarmerie de mettre en fourrière
tous les véhicules dont les pièces ne seront pas conformes à celles exigées par
la loi. « Tous les chauffeurs de taxi-compteur qui ne seront pas en règle seront
arrêtés », a déclaré le ministre d'Etat. Satisfaits des décisions prises par le
ministre Hamed Bakayoko, le porte-parole des conducteurs a demandé à tous ses
collègues de reprendre le travail : « Je lance un appel à tous mes camarades
chauffeurs de taxis- compteur. Je vous exhorte à reprendre le service dès ce
soir », a déclaré Mamadou Bakayoko, porte-parole des grévistes. Qui dit être est
convaincu que la décision de mise en fourrière des hors la loi, mettra fin aux
activités des taxis banalisés.
Sécurité nationale / Réinsertion des ex-combattants...: L'ADDR rassure ses
partenaires sur la fiabilité de ses actions
L'Intelligent d'Abidjan -
Dans
le cadre du suivie des ex-combattants déjà réintégrés par l'Autorité pour le
Désarmement, la Démobilisation et Réintégration des ex-combattants (ADDR) dans
le secteur de l'emploi, une visite de terrain a été effectuée le mercredi 28
août 2013 par les partenaires de cette structure en compagnie de son directeur
Fidèle Sarrassoro. Ce fut le lieu pour ces différents partenaires de s'enquérir
de la fiabilité des actions menées par l'ADDR. La visite a concerné en premier
lieu, un échantillon de 50 ex-combattants à Bingerville sur les 437 réinsérés
dans le secteur agropastoral sur toute l'entendue du territoire national. Le
second cap a consisté en la visite d'une dizaine d'ex-combattants réintégrés,
cette fois, dans le secteur de l'artisanat dans la commune de Yopougon. La
visite s'est achevée par cette commune où des sites de bijouterie, de
ferronnerie, de menuiserie et de kiosques à café ont été également passés en
revue par l'ensemble des partenaires. Ces ex-combattants ont été soumis à
certaines interrogations sur l'état d'avancement de leurs activités. Ils se sont
dits majoritairement satisfaits et ont encouragé leurs frères d'armes non encore
démobilisés à se soumettre à ce processus par l'entremise de l'addr. «
Aujourd'hui grâce à l'addr, j'ai puis avoir un local et redémarrer mes
acticités. Je remercie le gouvernement ivoirien. A tous mes frères d'armes
encore réticents, je leur demande d'y croire et de donner un sens à leur vie en
se faisant démobiliser, pour bénéficier de l'appui de l'ADDR », a lancé Amadou
Koné, ex combattant démobilisé et reconverti dans la menuiserie. Au terme de la
visite, Diaby Lanciné, Directeur général du Plan et de la Lutte contre la
Pauvreté s'est réjoui du travail abattu par l'Addr. « C'est un sentiment de
soulagement de voir qu'une bonne partie de ceux qui étaient hier meurtri sont
réinsérés dans la vie active. La Côte d'Ivoire tourne ainsi définitivement la
page de conflit et de guerre. Nous espérons que tous les ex-combattants le
comprennent et s'inscrivent auprès de l'Adrr pour être réinsérés dans l'économie
nationale pour un développement harmonieux comme souhaité par le président de la
république ». [...]
Fidèle Sarassoro : " Les ressources commencent à venir à l'Addr ''
Fraternité Matin -
« On avait aussi des soucis d'ordre financier. Jusqu'à présent, on
fonctionnait presque exclusivement sur les ressources de l'Etat. Le Président de
la République a donné des instructions très claires pour que l'Addr soit
prioritaire. Aujourd'hui donc, les ressources commencent à venir à l'Addr».
C'est
un Fidèle Sarassoro, directeur de l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réintégration (Addr), visiblement optimiste, qui a fait
cette annonce, mercredi. Il s'agit, a-t-il précisé, «aussi bien des ressources
de Côte d'Ivoire que de celles de certains partenaires dont l'Union européenne.»
C'était dans les locaux de sa structure, à Cocody, au cours d'une conférence de
presse qui sanctionnait une visite de terrain chez des ex-combattants réintégrés
dans des activités génératrices de revenus (Agr). Selon lui, l'Addr est en
négociation très avancée avec d'autres partenaires dont la Banque africaine de
développement (Bad). «Le fait qu'on a défini de façon claire une stratégie et
que nous soyons tombés d'accord avec nos partenaires, le fait que les ressources
soient maintenant disponibles et que le mode opératoire, l'identification des
ex-combattants soient définis également, nous donne de bonnes perspectives pour
accélérer la réintégration des ex-combattants», a-t-il ajouté.
Fidèle Sarassoro a rappelé que sur environ 64 777 ex-combattants concernés,
globalement 9 000 ont été réintégrés ou sont en voie de l'être. Selon lui,
l'ambition de l'Autorité est d'en réinsérer 30 000 en 2013. Il s'est félicité
que sa structure ait une stratégie acceptée par tous, notamment par les
partenaires. Il a, en outre, souligné que des mécanismes sont en train d'être
mis en œuvre pour réduire le temps entre le dépôt des armes et la réinsertion
effective des ex-combattants.
«Il
y a une autre vie après la période difficile que notre pays a connue. Il y a une
autre vie en dehors des armes...», a lancé Fidèle Sarassoro aux ex-combattants en
attente d'être réintégrés. La visite qu'il a guidée a conduit les membres de sa
délégation successivement chez des bénéficiaires de projets communautaires à
Bingerville et chez des bénéficiaires de projets individuels à Yopougon. Ils
constituent un échantillon de 437 ex-combattants qui ont bénéficié d'un
financement de deux millions de dollars (environ un milliard de Fcfa) qui
représentent la contrepartie du Fonds belge. La convention qui y a conduit a été
signée, en janvier dernier, par le ministère d'Etat, ministère du Plan et du
Développement, l'Addr et le Pnud. Ces bénéficiaires ont salué l'Addr pour leur
réintégration. Par contre, ceux d'Abobo n'ont pu être visités du fait de
l'inaccessibilité des sites à cause de l'état défectueux des rues qui y
conduisent.
«Nous estimons que l'Addr doit disposer de tous les moyens possibles pour que
sa mission s'accomplisse dans les meilleurs délais et de la manière la plus
efficace possible», a déclaré pour sa part, le directeur général du plan et de
la lutte contre la pauvreté, Diaby Lanciné. Des agents du Pnud étaient de la
délégation.
Désarmement et démobilisation : Plus de 55000 ex-combattants sont encore en
armes
Le
Temps –
La Côte d'Ivoire n'est pas sortie de l'auberge. Plus de 55000 ex-combattants
détiennent encore des armes. C'est le constat fait hier, sur le terrain à
travers une visite guidée, avec l'Autorité de désarmement, démobilisation et de
réintégration des ex-combattants (ADDR). Seulement 9000 ex-combattants sur 64000
sont intégrés dans le tissu social. [...]
Dix-huit morts à la mine d'Angovia
L'Intelligent d'Abidjan –
Des
orpailleurs clandestins qui ont violé la consigne du ministre en charge de la
Défense, ont été retrouvés morts au fond de leurs exploitations, le mardi 27
août. La gendarmerie de Bouaflé en a fait le constat, hier. C'est dans ce
contexte que la jeunesse du village prépare une journée de réconciliation le 6
septembre prochain, selon Godrain Narcisse, président des jeunes.
Côte d'Ivoire Vavoua: «Rackets à grande échelle des Frci» Les populations au
bord de la révolte. Le député Manou Bi Kouéli interpellé
Soir Info -
C'est une lettre « ouverte » qui concentre, à la fois, profond malaise,
indignation, ras-le-bol, mais aussi une légère dose de plaidoyer, que les
populations de Vavoua, précisément de la nouvelle sous-préfecture de Séitifla,
ont adressée à leur député, Manou Bi Koueli. Une copie nous a été servie pour
information, notamment « sur le racket à grande échelle » dont elles se disent
victimes de la part des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), toutes
composantes comprises (Gendarme, police, militaire). Même les « Dozos » sont
cités.
Selon
M. Zéboé Bi Kali Pierre, un cadre de Vavoua, un des signataires du document, le
racket et les extorsions de fonds des populations de cette zone estimée à plus
de 70.000 habitants, ont dépassé le seuil du tolérable. Aujourd'hui, « les
populations sont au bord d'une révolte contre les Frci ». « Trop c'est trop.
Nous n'en pouvons plus... Le couvercle risque de sauter... Ce que nous vivons
est révoltant, insupportable, voire insultant » relèvent les populations. Tout
se passe entre Minoré, situé 45 Km de Seitifla. « Honorable, Monsieur le
Président, la sous-préfecture de Seitifla ne mérite pas ce sort », s'indignent
les signataires. « De Vavoua, après seulement deux (2) Km, se dresse un barrage
mixte Frci, gendarmerie et police. Le chauffeur paie 5.000 Fcfa à la police,
5.000 Fcfa à la Gendarmerie et 2000 Fcfa aux Frci, soit un total de 12.000 Fcfa.
La deuxième escale est faite au niveau du campement de Zouzoukro. Ici, c'est un
barrage des Frci où il faut déposer 2.500 Fcfa. A 10 Km, c'est un autre barrage
tenu par la gendarmerie où il faut payer 5000 Fcfa. Dans le gros village Vaafla,
se dresse un autre barrage, tenu par des Frci. Il faut payer 2000 Fcfa. Puis, un
autre barrage, cette fois-ci, tenu par des Dozos. Il faut débourser 200 Fcfa. De
là, on arrive à Prosi, presque collé à Minoré. A l'entrée, se dresse un autre
barrage de la gendarmerie. Il faut verser 5.000 Fcfa. Tout le monde passe à la
caisse, y compris les motocyclistes qui déboursent, chacun la somme de 1.000
Fcfa. On note donc 6 barrages sur une distance d'à peine 45 Km. La somme totale
versée à ces Frci, policiers, gendarmes et Dozos, s'élève à 26.700 Fcfa »,
dénoncent les signataires du courrier. « Honorable, Monsieur le député, le
racket à grande échelle, les tracasseries traumatisantes pour vos parents,
qu'est-ce que vous en dites ? », s'interroge le porte-parole des populations,
Zeboé Bi Kali Pierre avant d'interpeller les autorités administratives (préfet,
sous-préfets de Vavoua) et politiques (Maire Rdr Lahuet Diro Théodule, le député
de Vavoua sous-préfecture Bi Kalo Mathurin ainsi que le président du conseil
régional de Vavoua, Yué Bi Sehi Séraphin). « On ne peut pas être hissé à ce
piédestal et laisser ses parents boire le calice jusqu'à la lie sans réagir.
L'une des missions du parlementaire, c'est d'identifier et de défendre les
intérêts et aspirations profondes des populations. Peut-être que vous ne le
saviez pas... Vous êtes aujourd'hui informés que quotidiennement, sur la route
qui mène Seitifla, les populations sont en proie à toutes sortes de tracasseries
avilissantes », concluent les signataires.
Vote des lois sur la Nationalité et le foncier / Guillaume Soro se prononce :
«Le micro-nationalisme étriqué ne peut plus prospérer»
L'Inter -
le président de l'Assemblée nationale, Soro Guillaume a présidé le vendredi 23
août, le vote en plénière des lois sur la nationalité et le foncier rural en
Côte d'Ivoire. Le chef du parlement ivoirien se réjouit d'avoir participé au
vote de ces lois, qui revêtent selon lui une importance capitale et qui
permettent à la Côte d'Ivoire «d'entrer dans une ère nouvelle d'émancipation
et de contribuer à l'intégration et l'unité africaine prônées par de grands
panafricanistes N'kruma, Lumumba, etc.». Pour lui, le combat pour une Côte
d'Ivoire démocratique y prend tout son sens. «La Côte d'Ivoire ne pouvait pas
se dérober à sa vocation de leader sur ces questions qui ont hélas miné notre
Nation et ébranlé la sous- région ouest-africaine. Le micro-nationalisme étriqué
ne peut plus prospérer dans un monde qui se globalise. Ne nous imaginons pas que
la nationalité (ivoirienne) est la plus prisée au monde au point que des
«hordes» d'étrangers la solliciteront, pour utiliser l'expression de certains de
nos concitoyens condescendants», a martelé Guillaume Soro, indiquant
qu'autant les Ivoiriens sont fiers de leur nationalité, autant il faut admettre
que les autres sont aussi fiers de la leur.
Et
pour étayer ses propos, Soro cite deux exemples. Le premier, celui de son défunt
majordome Moumouni, qui répondait chaque fois à son patron qu'il était
Burkinabé, quand celui-ci tentait de le convaincre qu'il est un Ivoirien qui
s'ignore. En effet, selon Soro, «Moumouni est né en Côte d'Ivoire en 1955, du
temps où son père s'était installé en à Toumodi en 1949. Il parlait parfaitement
Baoulé et était parfaitement intégré dans la société ivoirienne. Mon étonnement
venait du fait que Moumouni n'a jamais ressenti le besoin de réclamer la
nationalité ivoirienne alors que la loi le lui permettait. Il était fier de ses
origines burkinabè. C'était peut-être une façon pour lui de répondre aux
chauvins impénitents qui soupçonnaient tout étranger de vouloir «voler» la
nationalité ivoirienne. Du reste, à quelles fins ? Donc ne croyons pas que nous
Ivoiriens, sommes les seuls au monde à être fiers de notre nationalité»,
dira-t-il.
Pour
le second exemple, Soro cite le cas d'une jeune étudiante ivoirienne qui doit
aller poursuivre ses études au Canada: «Elle est née en France il y a de cela
18 ans. Conformément à la loi française, elle est devenue Française. Je lui ai
demandé si elle avait un passeport ivoirien. Elle m'a répondu : ''pour quoi
faire?'' J'ai été surpris de sa réponse. ''Mais tu es Ivoirienne'', lui
rétorquai-je ! Elle me répondit sereinement qu'elle n'était pas pressée de la
revendiquer... Du reste, elle compte, une fois installée au Canada, faire les
démarches nécessaires pour devenir Canadienne». Par ces exemples, Soro veut
montrer que des Ivoiriens sont intéressés par d'autres nationalités, pendant que
des étrangers n'ont aucune envie de prendre la nôtre. Il invite donc les
Ivoiriens à l'humilité.
Une audition de Blé Goudé reportée après des fuites dans la presse
Le
Nouveau Courrier -
Une audition de l'ex-chef des Patriotes pro-Gbagbo Charles Blé Goudé a été
reportée mercredi par la justice ivoirienne en raison de fuites dans la presse
ivoirienne, ont annoncé ses avocats face à la presse. L'audition qui devait se
tenir au tribunal d'Abidjan-Plateau n'a pu se faire. «L'audition a été reportée
sine die», a confié à Alerte Info le collège d'avocats de Charles Blé Goudé.
Selon ces avocats, le juge a motivé sa décision de report par le fait que la
date et le lieu de l'audition ont été largement répandus dans la presse. Près de
deux cents partisans de Blé Goudé, des militants du Congrès panafricain pour la
justice et l'égalité des peuples (Cojep), organisation panafricaniste de soutien
à Laurent Gbagbo, ont quitté le hall du tribunal, un peu incrédules. «C'est
peut-être une diversion pour l'entendre en cachette», «ils ont eu peur de nous
c'est pour cela qu'ils ont reporté l'audition », a confié sous anonymat une
partisane de Blé Goudé. Depuis son arrestation au Ghana le 17 janvier dernier et
son extradition en Côte d'Ivoire le lendemain, Charles Blé Goudé est détenu au
secret. Il a fait sa première apparition publique le 2 août lors d'une rencontre
avec ses avocats, qui ont dit avoir «rencontré un homme fatigué, amaigri et
portant les séquelles de la torture et des traitements cruels, inhumains et
dégradants dont il est l'objet depuis son arrestation».
Annoncé au tribunal: Blé Goudé n'a pas été aperçu
Fratmat.info -
La
rencontre entre Charles Blé Goudé et le juge d'instruction annoncée par la
presse pour ce mercredi 28 août, n'a pas eu lieu.
Le
leader de la jeunesse de la galaxie patriotique sous le régime de Laurent Gbagbo
n'a pas été aperçu au palais de justice d'Abidjan-Plateau. Sa rencontre avec le
juge d'instruction aurait été reportée à une date ultérieure, selon des sources
proches du palais de justice. Ses avocats n'ont fait aucune adresse officielle
pour expliquer l'absence de leur client.
Rappelons
que Blé Goudé a été mis aux arrêts le 17 janvier dernier, au Ghana et extradé à
Abidjan. Présenté une première fois à un juge, il a été inculpé le 21 janvier de
« crimes de guerre » pour son implication présumée dans la crise post-électorale
qui a fait, selon les chiffres officiels, 3000 morts.
Si
l'on n'a aucune information sur le lieu de détention de Charles Blé Goudé, il
faut signaler que depuis son extradition, il serait en « résidence protégée ».
Encore 3 pro-Gbagbo transférés à la MACA hier
Le
Quotidien d'Abidjan –
Accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, Louyi Narcisse, Nouhon Ezéchiel et
Koulaté Privat, supposés proches du président Gbagbo ont été transférés à la
MACA mardi, après trois mois de détention arbitraire à la DST. Ils sont les
nouveaux pensionnaires du Bâtiment C de la MACA. Selon des sources bien
introduites, il y a encore une cinquantaine de détenus à la DST dont deux (2)
Français accusés de vouloir attenter à la vie de Wattao.
Front populaire ivoirien :
" Nous allons reconquérir le pouvoir ''
Fraternité Matin -
Les
lignes bougent pour une Côte d'Ivoire démocratique. Nous allons reconquérir le
pouvoir dans les urnes''.
Ce sont les mots prononcés, hier, par Laurent Akoun, redevenu secrétaire général
et porte-parole par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), l'ancien parti au
pouvoir. C'était à l'occasion de la cérémonie officielle de passation des
charges entre Richard Kodjo et lui.
Le 26
août 2012, il avait été interpellé par les forces de sécurité. Selon le Fpi,
Laurent Akoun se rendait à un meeting, lorsqu'il a été interpellé à un point de
contrôle des forces de sécurité, à Adzopé. Le mardi 28 août de la même année, il
a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République d'Abidjan. Il
était accusé de trouble à l'ordre public pour des propos tenus lors d'un meeting
début août.
Le 31
août 2012, le tribunal de première instance le condamne à six mois de prison
ferme avec privation de ses droits civiques. Le 29 août 2012, par décision,
Richard Kodjo est nommé secrétaire général par intérim, en remplacement de
Laurent Akoun. Pendant un an, il lui revenait la charge d'animer l'ancien parti
au pouvoir au quotidien. Hier, il a fait le point de cette mission ponctuelle.
Dans trois documents, il a mentionné les dossiers exécutés, ceux en cours et les
perspectives. Il a indiqué qu'il a présidé plusieurs réunions et rencontres du
secrétariat général. Il a noté la participation du Fpi au dialogue politique
qui, selon lui, a démarré le 28 janvier 2013 et s'est interrompu le 21 mars. Il
a également fait cas des actions de lobbying et de relations publiques dans les
différentes chancelleries, avec des missions à l'extérieur. Parlant de la
mobilisation, il a rappelé la tenue de la fête de la liberté en avril et la
commémoration du 18 février 1992 (après une manifestation qui a dégénéré, des
responsables du Fpi avaient été interpellés). [...]
Yamoussoukro : Le personnel de l'hôtel Président en grève illimitée
Le
Nouveau Réveil -
Le personnel de l'hôtel Président de Yamoussoukro, observe une grève
''illimitée'' depuis hier mercredi pour protester contre la suspension de leurs
délégués par la direction. «Nous avons décidé d'observer cet arrêt de travail
depuis 6 heures ce matin (mercredi, Ndlr), suite à une note de suspension suivi
de renvoi de nos huit délégués, émise et appliquée par la direction générale.
Renvoyer nos huit délégués revient à renvoyer tout le personnel. Nous allons
continuer d'observer cet arrêt de travail tant que la direction générale ne sera
pas revenue sur sa décision», menacent les travailleurs de l'hôtel Président
échangeant avec le DAAF. Le Pca Dosso Adama et la DG Malékah Mourad épouse
Condé, dénoncent pour leur part une grève ''illégale, sans préavis, suite à une
rupture de lien de subordination''. Les employés quant à eux, n'étaient pas
présents sur les lieux de travail et se disent déterminés à poursuivre leur
mouvement jusqu'à la levée de la mesure de suspension frappant leurs huit
délégués. Environ 280 employés officient à l'hôtel Président dans divers métiers
de l'hôtellerie, indique-t-on.
La
CEDEAO se mobilise contre le terrorisme
L'Inter -
Un séminaire régional organisé par la CEDEAO et l'Organisation de l'aviation
civile internationale (OACI) sur la problématique des systèmes portatifs
antiaériens communément appelés MANPADS, se tient à Niamey depuis le mardi 27
août 2013, la capitale nigérienne. A l'ouverture de ce séminaire, le commissaire
de la CEDEAO chargé des infrastructures, Ebrima Njie, a expliqué que les menaces
terroristes représentent un risque sérieux pour les activités de l'aviation,
notamment la sécurité des passagers, des équipages, du personnel au sol et des
populations, mais aussi pour le tourisme et le commerce.