REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 24 JUILLET 2013
La
Patronne de l'Onuci rassure le Directeur de l'Addr
L'Inter
– La Représentante spéciale du Secrétaire général des nations Unies,
Aïchatou Mindaoudou, a assuré mardi le directeur de l'Autorité pour le
désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR), Fidèle Sarassoro, de
la disponibilité à consolider sa collaboration avec cette institution chargée de
l'orientation générale, la coordination, la supervision et l'exécution des
actions de désarmement, de démobilisation, de réinsertion, de réintégration
socio-économique des ex-combattants ainsi que la réhabilitation communautaire
dans les zones d'accueil des ex-combattants. Je suis disposée à consolider la
collaboration entre l'Onuci et l'ADDR, a affirmé Mme Mindaoudou au terme d'une
visite qu'elle a effectuée au siège de l'ADDR à Abidjan.
Aïchatou Mindaoudou (Représentante spéciale du S.G de l'Onu) : ''Je suis
disposée à aider la Côte d'Ivoire''
Le
Mandat –
La
nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies,
Aïchatou Mindaoudou Souleymane, en mode terrain dans le pays, a été reçue le
lundi 22 juillet par le président de la Commission dialogue vérité et
réconciliation (CDVR) à son cabinet privé à Cocody. A sa sortie d'audience d'un
quart d'heure, la chef de la mission onusienne en Côte d'Ivoire a réaffirmé sa
volonté de travailler avec tous les Ivoiriens, sans exclusive en réponse à la
déclaration du FPI récusant sa nomination comme représentante spéciale du
secrétaire général de l'ONU l'accusant de partialité. «Pour ma part, réaffirmée
une fois de plus que je suis ici pour l'ensemble des Ivoi- riens, sans
exclusive, pour aider la Côte d'Ivoire au nom des Nations Unies à retrouver la
paix, la stabilité et surtout retrouver la place qui est la sienne dans le
concert des Nations et surtout en Afrique de l'ouest».
Heureuse de revenir en Côte d'Ivoire pour avoir étudié au bord de la lagune
Ebrié (1979-1984), Aïchatou Mindaoudou s'est engagée devant le président de la
CDVR à apporter sa pierre au nom du secrétaire général de l'ONU pour la
construction, l'édification et du retour de la Côte d'Ivoire à la paix et à la
stabilité. «Jai réaffirmé cela au président de la Commission et à ses membres, a
affirmé Mme Mindaoudou. J'ai exprimé ma disponibilité à s'inscrire dans cette
logique qui, du reste, a été toujours la logique de ceux qui m'ont précédée».
Pour sa part, le président de la CDVR? Charles Konan Banny a déclaré de ne pas
douter de la nouvelle représentante du secrétaire général de l'ONU à sortir la
Côte d'Ivoire de la situation de crise. « Je ne doute pas qu'elle va aider la
Côte d'Ivoire à la sortir de cette situation », a-t-il rassuré. A son tour, le
président de la CDVR s'est dit fier de retrouver une amie qui pourra faire un
bon diagnostic de la crise ivoirienne. « Le choix qui a été porté sur elle me
réconforte, me rassure. C'est une dame qui connait la Côte d'Ivoire, a dit
Charles Konan Banny. Elle pourra faire un diagnostic rapide. Quand on fait un
bon diagnostic, on arrive à faire une bonne médication ». Entouré des membres de
la CDVR, Charles Konan Banny, a apprécié la disponibilité de Mme Aïchatou
Mindaoudou pour sa visite de courtoisie à l'Institution qu'il dirige. Sa visite
s'inscrite dans la continuité de ses prédécesseurs à l'égard de la CDVR. [...].
Echanges de tirs hier à la MACA : 2 prisonniers politiques tués
Le
Nouveau Courrier -
Peu après 20 heures, une mutinerie s'est déclenchée au sein de la Maison d'arrêt
et de correction d'Abidjan (Maca), précisément depuis le bâtiment C. Selon les
informations recueillies, suite à une information du transfèrement d'un
prisonnier "dangereux" connu sous le nom de «Yacou Le Chinois», condamné à 20
ans de prison, à la célèbre prison de Dimbokro, à l'est du pays, ses amis
détenus mécontents ont déclenché une émeute en signe de protestation. Ils se
sont attaqués à d'autres prisonniers avant de lancer une offensive contre les
gardes pénitentiaires. Très vite, la situation a dégénéré, virant à
l'affrontement armé au sein de la prison.
Une
autre source affirme que les "frondeurs" étaient "lourdement armés" et défiaient
ouvertement les agents de sécurité. Ils ont défoncé des grilles du bâtiment C
avant de s'attaquer au bâtiment D. L'objectif, indique nos sources, était de
créer une situation incontrôlable, afin de permettre à certains d'entre eux de
s'évader. Les gardes pénitentiaires, aidés de forces de l'ordre assurant la
sécurité à l'extérieur de la prison, notamment des éléments du CCDO et de la
BAE, appelés à la rescousse, ont riposté par des tirs à la Kalachnikov et du gaz
lacrymogène. Selon un premier bilan établi, l'on dénombre des morts, au nombre
desquels deux prisonniers politiques formellement identifiés. Ainsi que
plusieurs blessés dont certains par balles.
Mutinerie, hier, à la Maca. Des morts et des blessés annoncés
Soir
Info –
Une
mutinerie des détenus du bâtiment C de la Maison d'arrêt et de correction
d'Abidjan (Maca) a éclaté, le mardi 23 juillet 2013, vers 20h30. Du coup, selon
nos sources, les prisonniers des bâtiments A et B se sont retrouvés dehors et
refusaient d'intégrer leurs cellules. Ils cassaient même les ampoules pour mieux
opérer dans l'obscurité. La cour principale était envahie et grouillait de
monde. Mais les forces de l'ordre sont promptement intervenues. Elles ont
encerclé le pénitencier. Des coups de feu ont été tirés, en l'ai, pour étouffer
dans l'œuf, toute velléité d'évasion. A en croire les mêmes sources, plusieurs
blessés ont été enregistrés, dans le rang des détenus. Des morts ont été
annoncés. Jusqu'à ce que nous mettions sous presse, les raisons de la mutinerie
ne nous avaient pas été avancées. (...) Des détenus qui voulaient passer plus de
temps hors de leurs cellules, auraient forcé les grilles, hier. Ce qui a créé un
méli-mélo indescriptible. Vers 22H, le calme n'était toujours pas revenu à la
Maca.
Série
d'attaques planifiées contre la Côte d'Ivoire : Ce que projetaient le capitaine
Bley et ses complices
Le
Patriote
– Un
gros poisson a été ferré samedi dernier. Il s'agit du capitaine Bley Kouassi
Urbain. Anciennement en poste à la Garde républicaine aux côtés du général Dogbo
Blé, cet officier de l'armée ivoirienne a été cueilli Niamey où s'était réfugié
après l'arrestation de Charles Blé Goudé et du capitaine Jean-Noël Abéhi au
Ghana. Le capitaine Bley, selon nos sources, projetait de mener avec ses
complices une série d'attaques contre la Côte d'Ivoire dans la dernière semaine
du mois de juillet.
Pour
les besoins de la cause, il était en contact permanent avec des membres de
cellules dormantes à Abidjan et dans certaines villes de l'intérieur du pays.
Plus précisément à l'Est. L'ancien officier de l'armée multipliait des
allers-retours entre Niamey et Accra ces derniers temps. C'est ce qui a suscité
la curiosité des services renseignements nigériens qui ont décidé de le pister.
En outre, après les dernières tentatives d'attaques à Abengourou et dans la
région de Bongouanou, le capitaine Bley Kouassi étaient déjà dans le collimateur
des fins limiers des services de renseignements ivoiriens. Le nom de l'ancien
aide de camp du général Philipe Mangou revenait le plus souvent dans les aveux
des assaillants. Depuis un certain moment, à son insu, ses faits et gestes
étaient surveillés. Les autorités ivoiriennes ont été saisies par leurs
homologues nigériens. Le démantèlement de la cellule dormante de Bongouanou a
précipité les choses. La procédure d'extradition contre cet officier d'active en
rupture de ban avec sa hiérarchie a été accélérée après les derniers aveux sur
son implication dans un projet d'attaques contre la Côte d'Ivoire. Ces attaques,
comme nous l'avions mentionné plus haut, devait se dérouler dans la dernière
semaine du mois de juillet. Elles concernaient, selon nos sources, plusieurs
villes de l'Est, de l'Ouest, du Centre et du Sud du pays. Cette opération
d'envergure consistait à répéter un autre 19 septembre 2002, qui devait avoir
pour point d'ancrage la région Est, que les cerveaux des attaques veulent
utiliser comme zone d'occupation pour commencer une rébellion. [...].
Arrestation du capitaine Bley Kouassi au Niger. Toute la vérité d'une autre
supercherie.
Notre
Voie –
Le
capitaine Blé Kouassi travaillait au Niger dans une compagnie de
télécommunication en tant qu'ingénieur en télécommunication. A la suite de
conflits permanents et inutiles avec un collègue ivoirien, militant Rdr
indécrottable, il a été obligé de demander à son patron de choisir entre son
collègue invivable et lui. Ce collègue ivoirien n'arrêtait pas de lui faire des
histoires à tout bout de champ. Leur patron tant donc obligé de choisir a
affecté le collègue du capitaine Blé en Côte d'Ivoire. Selon des informations de
sources policières, c'est ce dernier qui, ayant des amitiés dans la police
nigérienne, a imaginé une histoire pour intoxiquer les autorités policières de
ce pays sur un prétendu coup d'Etat qui serait en préparation par les soins du
capitaine Blé contre le régime Ouattara. Une histoire à dormir debout, mais qui
paraissait vraisemblable. Mais une fois arrêté, le Capitaine Blé commence à
argumenter suite aux questions à lui posées par la police nigérienne. C'est
ainsi que peu à peu, les autorités policières ont commencé à se rendre compte de
la supercherie.
Toujours selon les mêmes sources, entre temps, les autorités d'Abidjan ont
introduit une demande d'extradition du capitaine Blé alors même qu'elles
n'avaient pas été à la base d'un quelconque dossier d'accusation préalable. [...].
Débat
sur la nationalité et sur le foncier rural : Joël N'Guessan (Porte-parole du
RDR) : "On veut encore réveiller les vieux démons de la division"
Le
Patriote
–
Depuis quelques semaines, une controverse surgit, à nouveau, sur des questions
d'enjeu national et d'intérêt sans doute international ; il s'agit des
sempiternelles questions portant sur le foncier rural et la nationalité. J'ai lu
sans comprendre les différentes interventions suscitées par ces questions, et
j'avoue ne pas saisir les motivations qui sous-tendent les points de vue ou
allégations, parfois, provoquées. Sans doute, mes connaissances très limitées en
matière de droit constitutionnel et, surtout, de droit foncier, ne m'aident pas
à lire les aspérités liées à ces questions et donc à saisir le substrat ou la
trame du débat.
Au
risque de passer aux yeux de tous pour un oiseau de mauvais augure, l'on peut y
déceler un schéma bien échafaudé, avec un timing adapté, de réveiller les vieux
démons de la division, de la marginalisation, l'exclusion ou la stratification,
à tout crin, ce que les anglo-saxons appellent le « drop out » entre les
Ivoiriens et ceux qui ont pris l'option définitive de vivre sur la belle terre
de Côte d'Ivoire, « Terre d'espérance – Pays de l'hospitalité ». [...]
Cohabitation entre communautés villageoises à Zuenoula. Les éleveurs règnent en
toute impunité sur les autochtones.
Notre
Voie –
Destruction des plantations par les bœufs, viol de jeune fille couronné
d'assassinat pour lequel les éleveurs sont soupçonnés. Psychose grandissante et
risques d'affrontements entre autochtones gouro et les éleveurs peuhls. Telle
est l'ambiance qui prévaut dans le village Ziduho-Yassoua, dans la commune de
Zuénoula. La cohabitation des deux communautés est malsaine du fait du
comportement des éleveurs qui règnent sur les autochtones. «Leurs bœufs des
éleveurs Peuhl, en quête de nourriture, détruisent régulièrement les plantations
des populations autochtones. Quand les victimes se plaignent, elles sont
menacées par ces éleveurs munis de fusil de type calibre 12», explique une
victime qui a joint la rédaction. A l'en croire, avec la rébellion armée de
2002, la situation est devenue plus dramatique. «Quand les bœufs détruisent les
champs des autochtones et qu'ils portent plainte, les éleveurs payent seulement
la somme de 15.000 f CFA (quinze mille francs). Mais quand un planteur
autochtone abat un bœuf qui a détruit son champ, l'amende est lourde. Il est
sommé de payer la somme de 200.000 F à 300.000 FCFA», ajoute un paysan du
village de Ziduho-Yassoua. Ce dernier souligne que les villageois se sentent
frustrés par cette manière de gérer les conflits qui opposent les autochtones
aux éleveurs.
Plusieurs sources accusent les différentes autorités administratives de fermer
les yeux sur les dégâts commis par les bœufs des éleveurs. «Les autorités
administratives qui devaient gérer les conflits de ce genre avec toute la
rigueur ménagent les Peuhl pour lesquels ils prennent position pour toujours
débouter, menacer ou intimider les propriétaires terriens pourtant victimes»,
soutiennent d'autres victimes. Qui indiquent qu'un éleveur, répondant au nom de
Mamadou, propriétaire de centaines de bêtes, nargue les villageois. [...].
Bangolo / Conflit foncier à Behoua. Le chef du village battu à sang.
Soir
Info –
Depuis quelques années, les familles Gbouhondy et Yahouondy, issues de Béhoua,
localité situé à 4 km de la sous-préfecture de Zéo, dans le département de
Bangolo, se livrent une bataille sans merci pour le contrôle d'une parcelle de
terre. Le samedi 20 juillet 2013, ce conflit a abouti à une sanglante
confrontation au cours de laquelle le chef du village a été copieusement
tabassé. Selon nos sources, en 1956, Kohon Phillipe du quartier Yahouondy
obtient de la famille Gbouhondy, une parcelle de terre pour produire du vivrier.
Mais, il cultive, en plus, du café. Malgré les oppositions des membres de la
famille Gbouhondy, l'affaire est réglée à l'amiable. Quelques années, plus tard,
le vieil homme décède. Depuis ce moment, les affaires sont gérées par son fils
ainé, Kohon Mathias. Sa collaboration avec la famille Gbouhondy est au beau fixe
lorsqu'éclate la crise postélectorale. A partir de ce moment, Mathias va
profiter de la fuite des membres de la famille Gbouhondy pour s'accaparer les
plantations et les portions de terre de ses bienfaiteurs. Mais il vend une
partie de ses biens à des allogènes. En 2011, avec la fin de la crise, Jassié
Jean-Marie et son frère Doh Legnan Mathieu retournent au village pour entre-
tenir leurs plantations délaissées depuis deux années. Ils constatent que leurs
plantations et parcelles sont occupées par des inconnus qui ont érigé des
barrages en tout lieu. Pressés de questions, ceux-ci affirment avoir acheté ce
patrimoine avec Kohon Mathias. L'affaire est portée devant les autorités
villageoises. Dès cet instant, le jeune ''profiteur'' devient agressif. Il
menace tous ceux qui osent lui arracher « sa parcelle ». Doh Legnan Mathieu
manque d'être tué alors qu'il revenait de son champ. Finalement, après plusieurs
reports, le mercredi 17 juillet 2013, est choisi pour le règlement définitif de
cette affaire qui alimente les débats. Mais dans la matinée, dame Djindao
Madeleine, cousine de Mathias, se rend dans la famille de Jassié et profère des
injures. Le chef du village tente de ramener la vieille dame à la maison. Sur
ces entrefaites que Jassié et son frère Doh Legnan arrivent au même moment que
Kohon Mathieu et ses six frères. La bagarre est inévitable. C'est dans cette
atmosphère surchauffée que Bah Siésson Léon (60ans), le chef du village et 2 de
ses notables tentent de faire revenir le calme. Le pauvre ''vieux'' est battu
par un groupe de jeunes qui ont pris le large après leur acte. Le sexagénaire
saisira les autorités policières pour réparations de dommages. Notons que les
conflits fonciers sont récurrents dans cette zone.
Libération du Mont Peko : Les hommes d'Amadé demandent 6 mois encore
Le
Nouveau Courrier -
Le samedi dernier, des milliers d'occupants de la réserve du mont Peko ont
échangé avec le chef de la mission de l'Addr, le colonel Kouassi Patrice et le
sous-préfet de Bagohouo, Adama Touré. C'était dans le campement de Ouaga 2, en
pleine réserve du mont Peko. Hommes, femmes, vieillards et enfants étaient
sortis en grand nombre pour faire un plaidoyer. Et c'est Rabot Abdul Aziz, un
héritier d'Amadé, qu'ils ont choisi pour parler en leur nom. "Nous vous
demandons d'être nos interprètes auprès du gouvernement afin qu'il nous accorde
6 mois avant de quitter la réserve", lance-t-il. Selon lui, tous les occupants
ne savent pas où aller s'ils sortent dans trois mois. "C'est une question de
survie. Qui va accepter de nous recevoir ici en Côte d'Ivoire ? Au Burkina, nous
n'avons pas d'avenir", a-t-il soutenu. A ce plaidoyer, Adama Touré, le sous-
préfet de Bagohouo, opposera une fin de non recevoir. "Nous sommes venus pour
vous transmettre le même message du gouverne- ment qui vous donne trois mois
pour quitter les lieux. Le processus est irréversible, tout le monde doit
partir. Rappelez-vous qu'Amadé, votre chef, avait fixé un délai qu'il n'a pas
respecté. Un clandestin est un hors-la-loi, sa place est en prison, si le
gouvernement vous demande de partir, exécutez-vous sans discuter. Vous avez
trois mois pour partir. Commencez à préparer vos bagages. Mais si vous sortez
d'ici, ce n'est pas pour aller dans une autre foret classée", a-t-il fait savoir
dans un calme de cimetière. Le colonel major Kouassi Patrice a abondé dans le
même sens, arguant qu'il y a longtemps qu'on parle de déguerpissement des
occupants de cette réserve. "Si le ministre de la Défense a effectué le
déplacement ici, c'est pour vous dire que le gouvernement tient à récupérer son
patrimoine. Inscrivez-vous dans le processus en cours", a-t-il insisté. Le
colonel major a invité les éléments d'Amadé qui ont encore des armes à les
déposer auprès de leur nouveau leader, Ganame Yssouf afin qu'une équipe
spécialisée de l'Addr les récupèrent. A sa suite, Bingbouzé Vincent, chef du
campe- ment, a invité ses compatriotes à respecter les décisions du
gouvernement.