REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012

9 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012

BERT KOENDERS de retour du Caire

L'Intelligent d'Abidjan - Le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire revient du Caire. Bert Koenders a participé dans la capitale égyptienne, les 5 et 6 novembre à la 3ème retraite de l'UA des envoyés et représentants spéciaux de Ban Ki-Moon pour l'Afrique de l'ouest.

L'Onuci à propos de la sécurité: «La situation est calme mais..

Nord-Sud, L'Expression - L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) juge la situation sécuritaire apaisée mais volatile. «La situation sécuritaire générale est calme mais reste imprévisible. A Abidjan et surtout dans le secteur Ouest, la situation sécuritaire reste toujours tendue avec des rumeurs continuelles d'infiltrations et d'attaques armées le long de la frontière avec le Liberia», a indiqué hier sa porte-parole, Sylvie van den Wildenberg, lors de la conférence de presse hebdomadaire de l'organisation à Abidjan. Elle a informé que les soldats sous mandat onusien sont mobilisés pour parer à toute éventualité. «En plus de maintenir un niveau d'alerte maximum de toutes les unités dans les zones concernées, les Casques bleus multiplient les contacts avec leurs partenaires sur le terrain afin de maximiser la qualité de la collecte d'informations, et de parer à toute éventualité d'attaque», a-t-elle révélé. La fonctionnaire onusienne a ajouté que dans le cadre de leurs activités opérationnelles, les soldats de la Paix ont effectué environ 1.435 patrouilles terrestres et aériennes la semaine écoulée. Les surveillances conjointes avec les forces ivoiriennes se poursuivent et s'intensifient principalement dans les zones sensibles. Avec pour objectif «de dissuader toute menace et rassurer la population». Elle informe que 1.500 combattants sont attendus dans le cadre de la première phase opérationnelle du programme Désarmement, démobilisation, réinsertion (Ddr). Depuis le 22 octobre, a confié Sylvie van den Wildenberg, presque 900 éléments ont déjà rejoint le processus et un millier d'autres sont attendus dans les prochaines semaines.

Processus de dialogue : L'ONU exhorte tous les partis politiques à y participer

Le Jour plus - La porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Sylvie van den Wildenberg a exhorté jeudi à Abidjan tous les partis politiques ivoiriens à participer au processus de dialogue amorcé entre le gouvernement ivoirien et l'opposition. Mme Wildenberg qui intervenait au cours d'une conférence de presse a indiqué que l'ONU salue la plate-forme d'échanges établie entre le pouvoir et les partis politiques se trouvant dans l'opposition. « Malheureusement, tous les partis n'ont pas pris part au conclave », a-t-elle noté en substance, faisant notamment allusion au Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo) qui n'avait pas participé aux discussions. Sylvie van de Wildenberg a fait état de la disponibilité du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire Albert Koenders à rencontrer de façon régulière les acteurs politiques ivoiriens. « A travers des actions de terrain, l''ONUCI s'attèle à promouvoir le dialogue et la cohésion sociale », a-t-elle souligné. [...]


Onuci / Dernier hommage au Lt-Col Ruben Hernandez décédé

Le Jour plus – Un ultime hommage a été rendu jeudi 08 novembre 2012 par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, le Commandant de la Force de l'ONUCI le Général Iqbal Asi et le personnel de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire à la mémoire du Lieutenant Colonel Ruben Daniel Hernandez Rodriguez, Observateur Militaire d'origine uruguayenne. En vacances à Istanbul en Turquie, le Col. Hernandez est décédé subitement le 27 octobre dernier. Il avait rejoint l'ONUCI en janvier 2012. Après avoir servi à Odienné, il avait été muté à Abengourou en tant que chef d'équipe. Dans l'oraison funèbre qui lui a été rendue, le Lt-Col Mouhammed Ejaz Kahn a rappelé que durant son séjour, le Lt-Col Hernandez avait démontré des qualités et des performances exemplaires en tant qu'officier. « Son professionnalisme, ses compétences en communication et ses capacités administratives sont les marques d'un bon observateur militaire et devraient susciter l'émulation » a-t-il souligné. Après l'oraison funèbre, le Représentant spécial Bert Koenders et le Général Iqbal Isa ont déposé tour à tour des gerbes de fleurs près de la photo du disparu dont le corps a été transféré de Turquie vers son pays d'origine, l'Uruguay.

Après l'attaque de ses locaux, Nord-Sud reçoit une vague de soutiens. Onuci : Le message de Bert Koenders

Nord-Sud - «Avant d'aborder les activités de la Mission, permettez-moi d'adresser au nom du Représentant spécial et chef de l'Onuci, M. Albert Koenders, un message de soutien et de solidarité à l'équipe du quotidien Nord-Sud, dont le siège, en particulier la rédaction a été la cible d'une incursion, par effraction, la nuit du 6 au 7 novembre, par des hommes armés non identifiés, qui ont subtilisé le disque dur de l'ordinateur d'un journaliste d'investigation contenant des données importantes sur des enquêtes en cours. L'Onuci note qu'une enquête a été ouverte par les autorités. La Mission déplore cette nouvelle attaque contre le siège d'un quotidien national et réaffirme son plein soutien à la liberté de la presse. Elle espère en outre que toutes les mesures qui s'imposent seront prises afin de rechercher les auteurs de cet acte criminel.» Propos de Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de l'Onuci.

Justice transitionnelle La Cdvr à l'école de la recherche de la vérité : La Division des droits de l'Homme de l'Onuci a initié un atelier de renforcement des capacités.

Fraternité Matin - Une trentaine de cadres, fonctionnaires et conseillers de la Commission dialogue, Vérité et réconciliation (Cdvr) ont pris part du 5 au 7 novembre, à Abidjan, à un atelier de renforcement des capacités sur la pratique du processus de justice transitionnelle. C'est une initiative de la Division des Droits de l'homme de l'Opération des nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) en collaboration avec le Centre international pour la justice transitionnelle (Cijt). L'objectif visé : partager les expériences de plusieurs pays, dans la recherche de solutions à des crises sociopolitiques. En vue de mettre en pratique ces expériences dans le processus de sortie de crise en Côte d'Ivoire.
Pendant trois jours, les participants, bénéficiant de l'encadrement des personnes ressources venues des continents africain et américain, ont échangé sur les procédures de justice transitionnelle ; et en particulier sur celles relatives aux enquêtes, ainsi que sur l'importance que revêtent certains mécanismes tels que les consultations nationales. Ils se sont enrichis de l'expérience de pays ayant vécu des réalités similaires, Togo et Pérou, par exemple. La Commissaire de la CDVR, Me Goffri Kouamé Kra Marie-France, s'est félicitée de la tenue de ce séminaire qui a permis aux participants de passer en revue les procédures sur la justice transitionnelle. Aussi et surtout de constater que les différentes procédures Mais utilisées en Côte d'Ivoire étaient conformes aux normes.

Excédée par les violations des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, l'ONU en colère contre Ouattara. La tête des chefs de guerre mise à prix

Le Temps – Le Conseil de Sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) s'est penché, le mardi 6 novembre 2012, sur la résolution 2062 adopté à sa 6817è séance, le 26 juillet 2012 sur la situation en Côte d'Ivoire. Les membres du Conseil reviennent à la charge en sommant le Gouvernement ivoirien de (12) « veiller le plus rapidement possible à ce que (...) tous les auteurs de violations graves des droits de l'Homme ou d'atteintes au droit international humanitaire (...), soient traduits en justice, comme le lui imposent les obligations internationales, et à ce que tous les détenus soient informés de leur statut en toute transparence et engage le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale ». [...]

Candidature de la Côte d'Ivoire au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies Les exigences d'Amnesty International

Soir Info - La lettre intervient en prélude à la candidature de la Côte d'Ivoire au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. Avant l'élection des membres de ce Conseil, prévue le12 novembre 2012, l'Organisation non gouvernementale (Ong), Amnesty International a écrit au Ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan. « Les États membres des Nations unies doivent, lors de l'élection des membres du Conseil, prendre en considération le concours que chaque candidat a apporté à la cause de la promotion et de la défense des droits humains, ainsi que les contributions volontaires qu'il a annoncées et les engagements qu'il a pris en la matière ». C'est l'introduction de la lettre que Paule Rigaud, la Directrice adjointe du Programme Afrique d'Amnesty international a adressé au chef de la diplomatie ivoirienne, Daniel Kablan Duncan. (...) Saisissant l'occasion de la candidature de la Côte d'Ivoire, elle a suggéré plusieurs mesures que pourrait prendre le gouvernement ivoirien, « en exprimant ses engagements électoraux à promouvoir et protéger les droits humains à l'échelle nationale et internationale ». « Ce faisant, nous nous basons sur les suggestions du Haut-commissariat aux droits de l'Homme concernant la présentation de promesses et d'engagements volontaires à l'égard des droits humains, selon lesquels ces engagements devraient notamment être précis, mesurables et vérifiables », a-t-elle souligné, donnant des précisions sur les engagements au niveau international, la coopération avec les procédures spéciales, celle avec les organes chargés de surveiller l'application des traités. [...]

Mouvement au sein des FRCI : Les dessous de la mutation de Zackaria et Jah Gao

L'Inter, Le Jour plus - Koné Zackaria n'est plus le patron de la Police militaire. Il attend son successeur pour faire la passation des charges et rejoindre son nouveau poste. Ce redoutable chef de guerre, qui a fait parler de lui pendant les heures chaudes de l'ex-rébellion armée des ex-Forces nouvelles (FN), avait été nommé par le président Alassane Ouattara à la tête de la Police militaire, une unité de l'armée dont le rôle était de traquer les éléments indélicats au sein des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Plus d'un an après, il a été « remercié » par la hiérarchie militaire, qui l'a affecté en tant que Commandant en second au Bataillon d'artillerie sol-air (Basa) d'Akouédo. Une promotion-sanction, pourrait-on dire. Parce que même si son arrivée à Akouédo s'apparente à une promotion, les conditions de son affectation laissent plus d'un dubitatif, et doivent interpeller les soldats ivoiriens. En effet, la mutation du patron de la Police militaire intervient après la publication d'un rapport d'Amnesty international, très critique contre le gouvernement ivoirien en ce qui concerne les violations des droits de l'Homme. (...) Bien que le gouvernement ait tenté de démentir les allégations de l'ONG de défense des droits de l'Homme à travers des réactions du ministre des Droits de l'Homme et des libertés publiques et de son collègue de la Défense, il fallait donner un signal fort à la communauté internationale. Et la hiérarchie militaire a été obligée de se « débarrasser » en douceur de Koné Zackaria, en l'affectant à une fonction où ses actions pourront être canalisées. Idem pour Gaoussou Koné alias Jah Gao, qui dirigeait le Groupement tactique 9 basé à Abobo. Lui aussi a été muté au 1er Bataillon de commandos-parachutistes (BCP) d'Akouédo. Cet ex-chef de guerre paierait cash son incapacité à maîtriser sa zone, qui a récemment été secouée par des violences suite à une politique d'assainissement de la commune d'Abobo. Que retenir de ces affections aux allures de sanction ? Le président Ouattara veut envoyer un message clair à tous ces soldats supposés proches de lui qui se croient tout permis. Car il sait comme le célèbre philosophe Rousseau, que « le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir ». Le chef de l'État veut donc dire à tous les chefs des unités de l'Armée qu'il est capable d'aller au-delà, si d'aventure pareille situation se reproduisait. [...]

Trafic illicite de diamant / Watao dans le collimateur des Etats-Unis

Notre Voie - La réunification de la Côte d'Ivoire n'a pas mis un terme à l'exploitation frauduleuse de pierres précieuses dans le Nord. Washington s'impatiente sur ce dossier. Les Etats-Unis mettent une très forte pression sur le gouvernement ivoirien concernant l'opacité régnant toujours dans la filière diamantifère du pays. En août, l'ambassadeur américain à Abidjan, Philip Carter III, s'est rendu personnellement sur les sites du Nord pour constater de visu l'absence des services de l'Etat sur le terrain et la prolifération des orpailleurs clandestins. Plus de seize mois après l'accession d'Alassane Ouattara à la tête de la Côte d'Ivoire, les riches zones diamantifères de Séguéla sont toujours sous le contrôle d'lssiaka Ouattara, alias Wattao. Ce denier, ex-chef rebelle propulsé numéro deux de la Garde républicaine par le président ivoirien, prospère. Malgré une chute de la production diamantifère, après l'épuisement des mines de Bobi et Diarabana, les recettes atteignent, selon les Nations unies, plus de 15 millions $. Une somme qui échappe totalement aux caisses de l'Etat. Alors que le secteur de Séguéla suscite des convoitises dans la sous-région, des islamistes radicaux venus du Nord-Mali y ont été repérés, Washington a dépêché dans le zone plusieurs spécialistes des questions minières. Comme gage de reprise en main, le ministre ivoirien des mines, Adama Toungara, a missionné, fin octobre, plusieurs de ses collaborateurs dans la région en vue de préparer un futur déploiement de son administration. Le même ministre vient de mettre en place un secrétariat permanent chargé de préparer le dossier d'adhésion de la Côte d'Ivoire au processus de Kimberley. C'est l'une de ses proches, Fatimata Thes, qui en assure la direction.

Législatives partielles / Les 13 conditions de participation

Nord-Sud, Le Jour plus, Soir Info, L'Expression, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil - Ne participeront aux élections législatives partielles du 3 février que les potentiels candidats qui en remplissent les conditions. Elles ont été édictées hier par la Commission électorale in- dépendante (Cei). Elles sont treize au total. Les voici telles qu'énoncées par la ''Maison de l'élection''. Une déclaration individuelle de candidature, en double exemplaire, sur un formulaire spécifique délivré par la Cei, revêtue de la signature dûment légalisée du (de la) candidat (e) ; formulaire à retirer au Secrétariat général de la Cei, sis au boulevard des Martyrs, Cocody, Angré 7ème tranche, bâtiment voisin à l'Agence Sodeci. Un extrait d'acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu. Un certificat de nationalité et, pour les naturalisés (es), une photocopie du décret de naturalisation en sus. Un extrait du casier judiciaire. Un certificat de résidence. Une attestation de régularité fiscale. Une déclaration sur l'honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne, sur feuille libre. Une demande de mise en disponibilité conformément aux dispositions de l'article 73 du code électoral. Un reçu du cautionnement de cent mille (100.000) FCFA délivré par le Trésor public [le cautionnement payé par le (la) candidat (e) titulaire vaut pour le (la) candidat (e) à sa suppléance]. Une lettre d'investiture du (des) parti (s) ou groupement (s) politique (s) parrainant la candidature, le cas échéant. Un spécimen du symbole, du sigle et de la cou- leur choisis pour l'édition du bulletin unique de vote (version numérique sur support électronique de préférence). Deux photographies noir et blanc (bonne netteté et bon contraste) de chaque candidat, dont l'une au format 3,5 cm x 4,5 cm et l'autre au format 13,0 cm x 18,0 cm. Et, enfin la 13ème condition, une déclaration sur l'honneur du (de la) candidat(e) titulaire exprimant son acceptation de la candidature du (de la) candidat(e) à sa suppléance, sur feuille libre. Cette élection se déroulera dans les circonscriptions électorales N°42 (Koumassi commune), N°86 (Bangolo-Zou), N°102 (Issia-Boguédia-Tapéguia) et N°125 (Divo sous- préfecture; Chiepo, Didoko, Nebo et Ogoudou, communes et sous-préfectures).

Situation socio-politique / Le nouveau gouvernement imminent

Soir Info - Même si la date n'est pas encore précise, la formation d'un nouveau gouvernement s'annonce imminente en Côte d'Ivoire. Seulement dans quelques semaines, l'ossature de l'actuel gouvernement en place depuis le 13 mars 2012, va connaître un bouleverse- ment en profondeur. Selon une source habituée des arcanes du régime ivoirien, la nouvelle ''dream team'' du président Alassane Ouattara devrait être connue avant la fin de cette année 2012. ''Probablement dans le mois de décembre'', nous a révélé la source en question. Lors du Conseil des ministres marathon du mercredi 7 novembre 2012 (de 16h20 à 19h30), le chef de l'Etat aurait laisser entrevoir sa volonté de passer à un autre cap de sa gestion à travers le gouvernement. Même s'il n'a pas ouvertement parlé de la formation d'un nouveau gouvernement, le numéro un ivoirien aurait tenu un langage de vérité à ses ministres sur certaines questions cruciales, avant d'afficher sa volonté de mettre de l'ordre à certains niveaux. Mais en bon diplomate, Alassane Ouattara, précise notre source, a terminé la rencontre en détendant l'atmosphère à travers anecdotes et tapes amicales. Ce qui ne signifie pas pour autant, qu'il renonce à son projet de remaniement ministériel, qui serait bien avancé. En effet, révèle notre source, pendant les 90 minutes d'échanges entre le chef de l'Etat et le Président du Pdci (par ailleurs président du Rhdp), Henri Konan Bédié, le 25 octobre 2012 à la résidence du second à Cocody, la question du renouvellement de l'équipe gouvernementale, a été largement évoquée par les deux hommes. [...]

Réaménagement technique du gouvernement : Miaka Oureto va faire son entrée

Le Mandat - On en sait un peu plus sur le silence du FPI et de son président, Sylvain Miaka Oureto. Le Mandat l'annonçait dans son édition n° 935 du mercredi 7 novembre. Un réaménagement technique aura lieu avant la fin de l'année 2012. Précisément dans le courant du mois de décembre. Le Président de La République, Alassane Ouattara va faire parler son cœur en posant un grand geste pour booster la réconciliation en Côte d'Ivoire. Selon une source diplomatique, des négociations souterraines sont en cours actuellement entre le pouvoir et le FPI. Ces négociations s'articulent autour de trois points essentiels : l'entrée du FPI au gouvernement dit de réconciliation nationale, la participation du FPI et la réconciliation nationale. Nos sources affirment que le président du Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Oureto va faire son entrée au gouvernement de réconciliation avec à la clé un important portefeuille ministériel. Entre 3 et 2 postes ministériels seront attribués à l'opposition. Quant à la participation du FPI aux élections municipales et régionale, un réaménagement du bureau de la Commission électorale indépendante(CEI) est aussi prévu. [...]

Interview/ Mel Eg Théodore, président de l`UDCY : "Que les exilés qui n`ont rien à se reprocher rentrent"

Le Patriote - Deux semaines après la tenue du 3ème congrès de son parti, le président de l'Union démocratique et citoyenne (UDCY), Mel Eg Théodore, s'est ouvert à nos colonnes. (...)

LP : Au cours de ce congrès, vous avez lancé l'idée d'un pacte fraternel entre acteurs de la classe politique. Pouvez-vous nous dire ce que recouvre exactement cette notion ?
MET : Le pacte fraternel, je le résumerai en disant que c'est un contenu que nous avons voulu donner à la politique de la main tendue du pouvoir. On a publié dans la presse que le président de la République tendait la main à l'opposition, on a pu participer nous-mêmes à des rencontres politiques, notamment à Grand-Bassam avec le Premier ministre. Grand-Bassam ayant été une mise en commun des préoccupations, la première réunion de décrispation, parce que c'était la première fois depuis la crise, que nous nous retrouvions entre membres du gouvernement et membres de l'opposition pour échanger et dire que nous avons décidé de tourner la page et de regarder l'avenir avec beaucoup plus de sérénité.
LP : Votre parti, qui est membre du CNRD, a-t-il décidé de s'inscrire dans une opposition autre que celle prônée par le FPI ? Autrement dit, l'opposition responsable dont vous vous réclamez a-t-elle rompu les amarres avec le FPI ?
MET : Sur cette question, il faut dire que nous avons des points de désaccord. Notamment sur la façon d'appréhender le dialogue républicain tel qu'il est annoncé. Mais nous sommes tous les deux partis, membres du CNRD. D'ailleurs, c'est pour cette raison que nous avons créé avec d'autres partis politiques, la plate-forme LMP (Ndlr : Ligue des mouvements pour le progrès) pour nous permettre d'être onze partis politiques. Et nous avons choisi une ligne de conduite qui est celle de la négociation. Le FPI est donc un partenaire. Nous avons besoin de créer les conditions pour que le FPI comprenne aussi qu'il faut aller à la négociation. Nous avons aussi besoin de créer les conditions pour que le pouvoir mette de l'eau dans son vin pour dire que les Ivoiriens peuvent se retrouver. Il est évident que nous sommes diamétralement opposés à tout discours tendant à raviver les plaies qui sont encore béantes.
(...)
LP : Contrairement à vous qui êtes rentré d'exil, de nombreux Ivoiriens se trouvent encore dans d'autres pays. Qu'est-ce que vous pouvez leur adresser comme message pour les persuader de rentrer au pays ?
MET : Dans le pacte fraternel, nous demandons dans le dernier chapitre lié aux exilés, au président de la République d'offrir l'opportunité à ceux qui sont à l'extérieur de venir parce qu'il y a ceux qui sont partis par peur simplement, qui ne sont pas des criminels, qui ne sont pas des fauteurs de troubles. Il y a aussi ceux qui sont partis parce qu'ils avaient quelque chose à se reprocher et il y a ceux qui sont partis parce qu'ils avaient d'autres intentions ou parce qu'ils avaient la capacité d'aller ailleurs. (...) Nous le demandons dans le pacte fraternel, parce que ce sont des choses faisables, mais seulement à la faveur du pouvoir discrétionnaire du président de la République. (...) Aux frères qui sont en exil, je peux leur dire qu'ils peuvent rentrer. Je veux qu'ils sachent qu'il n'y a aucune malice. [...]

Insécurité à Abidjan : Les médias dans le collimateur d'éléments armés

Abidjan24h - La rédaction du confrère Nord-Sud quotidien a été l'objet d'une attaque par des hommes armés dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 novembre 2012. Cette attaque fait craindre le pire sur la liberté de presse prévue par la loi ivoirienne. Avec l'agression de la rédaction de Nord-sud quotidien dans la nuit du 7 au 8 novembre dernier, l'épée de Damoclès plane sur la tête des journalistes ivoiriens. C'est le constat qui ressort de cet acte de violence. (...) Tout porte à croire que cette visite des hommes en armes dans les locaux du confrère n'était pas fortuite. D'autant qu'elle a été commandité pour mettre la main sur l'ordinateur portable contenant sûrement des informations compromettantes. Si tel est le cas, il faut retenir que les journalistes n'auront pas les coudées franches dans leur quête d'informations pour l'équilibre de la société, s'ils doivent faire l'objet d'attaques nocturnes par des éléments qui, plus tard se fondent dans la nature.

Décoration des pionniers du monde éducatif ce matin / Mme Henriette Dagri Diabaté : Pourquoi je rends hommage aux bâtisseurs de l'école ivoirienne ?

L'Intelligent d'Abidjan, Le Patriote, Fraternité Matin - La Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, organise à partir de ce vendredi 9 novembre 2012, des journées d' ''Hommage aux bâtisseurs de l'école ivoirienne''. Le lancement de cette rencontre a eu lieu hier, au siège de l'Institution à Cocody.
Donnant les raisons qui ont motivé une telle initiative, la Grande chancelière a expliqué que l'école constitue un pilier de la République et le lieu où l'Etat organise l'éducation des citoyens. Tout en étant républicaine, l'école, selon elle, bonifie le travail et le mérite intellectuel. «Il nous a semblé également important en ces temps de sortie d'une période où des maîtres ont pu être agressés par les apprenants, de rappeler que l'Enseignant doit être respecté et honoré. En accomplissant notre part de ce devoir national, nous disons aussi, aux éducateurs : ''soyez dignes du respect qu'on vous doit''», a déclaré Mme Dagri Diabaté. (...) Plusieurs pionniers de l'école ivoirienne seront donc décorés ce matin par la Grande chancellerie.

Grèves dans l'éducation : Les enseignants froissent la trêve sociale

Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan - Le point des négociations entre les organisations corporatistes et le gouvernement est mitigé. Si au niveau de la santé, on note de petites avancées, dans le secteur de l'éducation-formation, les nouvelles ne sont pas toujours bonnes. Le front social sera en ébullition dans les prochains jours, si rien n'est fait. Du moins dans le secteur éducation-formation. A peine le premier atelier du forum social achevé le 10 octobre dernier que les organisations corporatistes de l'éducation-formation annoncent un arrêt de travail. Il y a une semaine, l'Intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef) présidée par Jean Yves Abonga a annoncé la fermeture des classes de l'enseignement technique et de l'éducation nationale du 19 au 23 novembre prochain. Les agents administratifs sont également signataires dudit préavis de grève. Mercredi dernier, Gnelou Paul, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (Sneppci) a, lui aussi, averti qu'une grève de trois jours sera déclenchée à compter du 19 novembre. Depuis le 17octobre, une rétention illimitée des notes des élèves est en cours au secondaire à l'initiative du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) de Traoré Siaka. Il s'agit, selon lui, de contraindre le gouvernement à honorer les engagements pris, c'est-à-dire le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du reclassement. [...].

Procès Gbagbo / Les précisions de la CPI sur l'audience de confirmation des charges. Les visites à l'ancien président limitées

L'Inter - la date de l'audience de confirmation ou d'infirmation des charges retenues contre l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, n'est toujours pas connue. Toutefois, les choses semblent bouger à la cour pénale internationale (CPI). En effet, si l'on se fie au site internet Koaci.com, qui cite une source interne à la CPI, une réunion sur la fixation de la date de l'audience de confirmation ou non des charges qui pèsent contre Laurent Gbagbo a eu lieu hier jeudi 8 novembre 2012, à la Haye. Les choses pourraient donc s'accélérer dans les jours et semaines à venir, aussi bien pour la défense que pour la Procureure de la CPI, la gambienne Fatou Bensouda, même si la cour ne confirme pas cette information. De fait, joint hier via internet, le porte-parole de la CPI, Fadi el Abdallah, n'est pas plus affirmatif. «Je suis désolé, mais je n'ai pas d'information à ce stade sur une potentielle date pour l'audience de confirmation des charges», nous a indiqué par mail le porte-parole de la cour pénale internationale. Par ailleurs, toujours selon Koaci.com, l'ancien président ivoirien, incarcéré à la prison de Scheveningen à la Haye depuis bientôt un an, serait le principal centre d'intérêt de femmes ivoiriennes voire africaines, qui seraient prêtes à tout pour le rencontrer. le site va même plus loin en indiquant que près de 150 demandes de visites féminines auraient été réceptionnées par les services de la CPI depuis l'incarcération de Laurent Gbagbo, le 30 novembre 2011. Interrogé sur ce sujet, le porte-parole de la CPI s'est voulu très clair : «Nous ne communiquons pas sur la question de la vie privée des détenus au centre de détention. Les visites sont limitées à certaines personnes proches ou aux avocats de la Défense». Voilà qui est clair.

Réélection de Barack Obama Washington soutient Abidjan

L'Expression - Barack Obama reconduit à la Maison Blanche, les relations bilatérales entre la Côte d'Ivoire et le pays de l'oncle Sam ne changent pas d'un pouce. L'ambassadeur des Etats-Unis Philip Carter III l'a confié hier à la radio onusienne. Le diplomate a exprimé, l'engagement de son pays à poursuivre son aide à la Côte d'Ivoire. Pour Carter III Washington compte demeurer sur la même lancée de coopération après la réélection du Obama : « Notre coopération avec la Côte d'ivoire s'articule autour des questions de croissance économique. Nous avons aussi engagé des discussions sur la question de bonne gouvernance», a-t-il noté. Carter III a relevé l'appui de son pays au Parlement, au ministère de la Justice et l'assistance technique au ministère de la Défense. Avant d'annoncer, « nous sommes en train d'envisager des actions avec le ministère de l'Intérieur ». De même, il a fait l'état de l'intervention de son pays dans la lutte contre le sida par le programme Pepfar. Puis, il a appelé les deux Etats, à œuvrer à l'approfondissement de leurs relations. De nombreux Ivoiriens ont suivi attentivement la nuit électorale des présidentielles américaines qui se sont soldées par la victoire du président sortant par 306 « grands électeurs » contre 206 pour son rival Mitt Romney. C'est tout naturellement que le président Ouattara, a salué mercredi la « brillante » réélection de Obama, comptant sur son « soutien » pour le « développement de la démocratie et l'émergence de l'Afrique, surtout celle de la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020 ».