BERT KOENDERS : L’ONU CONTINUERA D’APPUYER LES EFFORTS DE L’AFRIQUE ET DE LA COTE D’IVOIRE EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME

11 oct 2012

BERT KOENDERS : L’ONU CONTINUERA D’APPUYER LES EFFORTS DE L’AFRIQUE ET DE LA COTE D’IVOIRE EN FAVEUR DES DROITS DE L’HOMME







Abidjan – 9
octobre 2012

- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a participé, mardi 9 octobre 2012, à Yamoussoukro,
à la cérémonie d'ouverture de la 52e session ordinaire de la
Commission africaine des Droits de l'homme et des Peuples, présidée par le Chef
de l'Etat ivoirien, le Président Alassane Ouattara et la Présidente de la
Commission africaine des Droits de l'homme et des Peuples, Mme Catherine Dupe
Atoke.




 




Au cours de la
cérémonie, qui marquait également les festivités du 25e anniversaire
de l'entrée en vigueur de la Charte africaine des Droits de l'homme et des
Peuples, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, s'exprimant également au nom du Haut Commissaire des Nations
Unies aux Droits de l'homme, Navy Pillay, a souligné l'importance du partenariat
existant entre le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme,
principale entité des Nations Unies en charge de ces questions et la Commission
africaine, qui témoigne de « l'engagement ferme des Nations unies envers
 l'Union africaine et de la volonté des deux organisations à bâtir ensemble le
cadre institutionnel d'une coopération renforcée de promotion et de protection
des Droits de l'homme ».  « La mission de protection des Droits de l'homme doit
être un combat de tous, pour tous, en tout lieu et de tous les instants, car des
défis importants restent à relever dans de nombreux endroits du continent », a
ajouté M. Koenders.




 




« Notre devoir de
protection implique une politique réelle opérationnelle et visible de prévention
contre toute atteinte aux Droits de l'homme, mais elle implique également que
les victimes des violations des Droits de l'homme bénéficient de recours
effectifs. Cela exige un système judiciaire indépendant, crédible et impartial,
pouvant contribuer de manière réelle à la lutte contre l'impunité. Nulle part
dans le monde, l'impunité n'a renforcé la justice et la paix » a poursuivi le
Représentant spécial. .




 




Abordant plus
spécifiquement la Cote d'Ivoire, le Représentant spécial a souligné que
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) était pleinement
consciente du chemin déjà parcouru par la Côte d'Ivoire, mais aussi des nombreux
défis à relever dans les contextes des opérations de paix. Le fait que la Côte
d'Ivoire ait soumis son premier rapport national, conformément à l'Article 62 de
la Charte africaine des Droits de l'homme et des Peuples est très important et
positif, a-t-il souligné.




 




M. Koenders a
ensuite évoqué  la mise en place par le Gouvernement de Côte d'Ivoire et les
acteurs ivoiriens, de « mécanismes cruciaux de justice transitionnelle qui
regroupent à la fois des mécanismes judiciaires, notamment la cellule d'enquête
spéciale, et des structures non judiciaires, à savoir la Commission Dialogue,
Vérité et Réconciliation (CDVR) et la Commission nationale d'enquêtes ». A cet
égard, le Représentant spécial s'est dit convaincu que, dans l'intérêt de la
paix et de la réconciliation, ces mécanismes sollicités par le peuple ivoirien
pour se relever, doivent être conduits dans la transparence, l'impartialité et
avec toute la fermeté nécessaire ».




 




« Sans la paix et la
sécurité, les Droits de l'homme restent fragilisés. L'inverse est vrai aussi :
Sans respect des Droits de l'homme, il n'y a ni paix, ni sécurité », a par
ailleurs dit le numéro un de l'ONUCI, qui a réitéré l'engagement continu des
Nations Unies à accompagner les Etats africains, la Côte d'Ivoire, la société
civile, dans l'action de consolidation de la paix et de la sécurité et
l'instauration d'une culture des Droits de l'homme pour un développement
durable.




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La 52e
session qui s'achèvera le 22 octobre a été précédée d'un forum des organisations
non gouvernementales, les 6, 7 et 8 octobre.