REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 11 SEPTEMBRE 2012

11 sep 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 11 SEPTEMBRE 2012







Le Conseil
constitutionnel de Côte d'Ivoire a fait sa rentrée hier. Une cérémonie a été
organisée par le Président de l'institution 




 




Edition de
06H30 du Mardi 11 septembre 2012   |  RFI




 




En Côte
d'Ivoire, Le Conseil constitutionnel a fait sa rentrée hier. Une cérémonie a été
organisée pour l'occasion par le président de l'Institution, Francis Wodié. A
Abidjan, les précisions de Stanislas Ndayishimiyé.




 




Stanislas
Ndayishimiyé
: Chargé notamment
de juger de la régularité des élections présidentielle et législatives, le
Conseil constitutionnel ivoirien a voulu une rentrée solennelle, suite à la
crise postélectorale éclatée fin 2010. L'actuel président de l'Institution,
Francis Wodié.




 




Francis
Wodié
: Ce juge là, a un rôle
institutionnel. Quand le contrôle institutionnel n'existe pas, le contrôle
politique arrive avec ses ravages possibles. C'est la raison pour laquelle le
juge surtout constitutionnel doit être extrêmement prudent.




 




Stanislas
Ndayishimiyé
: Selon le chef de
l'Etat ivoirien, la décision de la précédente équipe du Conseil constitutionnel
a fait perdre au pays dix ans. Et les conséquences, je cite « d'une décision
inique et impardonnable » continuent de se faire sentir.




 




Alassane
Ouattara
: La Commission
dialogue, vérité et réconciliation s'attèle à recoudre le tissus social
gravement fragilisé par cette crise. Ce qui est encore le plus grave, c'est que
certaines personnes continuent de croire à tord mais de bonne foi que la
première décision du Conseil constitutionnel était la bonne et s'installent dans
une défiance à l'égard des autorités légitimes du pays.




 




Stanislas
Ndayishimiyé
: « Le juge et la
loi », c'était le thème de cette rentrée solennelle du Conseil constitutionnel
ivoirien.




 




Stanislas
Ndayishimiyé, Abidjan RFI




 




 




En Côte
d'Ivoire, un groupe de partis d'opposition proche de l'ex-président Laurent
Gbagbo demande l'ouverture d'un dialogue direct entre partis politiques pour
sortir le pays de l'engrenage de la violence 




 




Edition de
07H00 du Mardi 11 septembre 2012   |  BBC Afrique




 




En Côte
d'Ivoire, un regroupement de partis d'opposition proches de l'ancien président
Laurent Gbagbo appelait hier à un dialogue direct entre politiques afin de
sortir le pays de ce qu'il a qualifié d'engrenage de la violence. Ces dernières
semaines les tensions se sont multipliées en Côte d'Ivoire. Ces partis
d'opposition regroupés au sein de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP)
souhaite voir relancer dans les meilleurs délais le dialogue entre différents
acteurs de la société ivoirienne. Ecoutez Kabran Appiah, Président de la LMP au
micro de Souleymane Issa Maïga.




 




Kabran
Appiah
: Notre groupe politique
pense que la réconciliation doit passer d'abord par les négociations entre les
forces qui sont à la base de la crise en Côte d'Ivoire. Parce que nous avons
assisté à un développement de la crise, après la sortie de crise, ce que vous
avez appelé vous les journalistes, la crise postélectorale. Si les gens sont
prêts à se faire des concessions entre eux, alors on arrive à un résultat. Mais
on ne pourra pas avoir la paix rien que par des incantations et par des
déclarations ou par des bonnes intentions. La paix est le fruit du partage de
concessions. Et les concessions se font entre les forces qui sont à la base des
troubles et de la crise. C'est pour ça que nous voulons une discussion directe
entre les acteurs qui animent la vie politique. C'est-à-dire les partis
politiques principalement.




 




BBC
Afrique
: Aujourd'hui, quelles
sont les pesanteurs qui entravent le retour de la paix ?




 




Kabran
Appiah
: Il y a de la méfiance
entre les partis politiques. Les gens se regardent en chien de faïence. Il est
loin la période où les gens chantaient l'Abidjanaise. Vous avez remarqué, la
guerre est passée par là. Beaucoup de morts, beaucoup trop de morts, de
souffrance, de dévastation. Peu importe les responsabilités. Je ne suis pas en
train de dire qu'il n'y a pas de faits dont on puisse comptabiliser les auteurs.
Je suis en train de dire que nous devons trouver la force en nous-même de
tourner la page. C'est arrivé à tous les peuples de la terre quasiment. L'Europe
est un exemple. C'est pour ça qu'en Côte d'Ivoire, il faut arrêter la violence.
Nous sommes contre toutes les guerres.




 




BBC
Afrique
: Est-ce que votre appel
a été agrée par le FPI qui aujourd'hui le principal parti d'opposition en Côte
d'Ivoire ?




 




Kabran
Appiah
: Nous voulons introduire
l'idée. Peu importe par qui elle partira. Si les gens ne s'asseyent pas pour
échanger des concessions mutuelles, il ne se passera rien. Et le peuple
continuera de souffrir.