REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 3 JUILLET 2012

3 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 3 JUILLET 2012







L'ONUCI
réhabilite la gendarmerie de Tiébissou




 




Le
Quotidien d'Abidjan, Le Jour plus AIP -

La brigade de gendarmerie de Tiébissou (centre, région du Bélier) a été
entièrement réhabilitée et équipée par l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire(ONUCI), a constaté l'AIP, lors d'une cérémonie de remise des clés de
cet ouvrage, samedi, au ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi
Koffi, par le chef de la section Réforme et Restructuration des capacités de la
mission onusienne, le commissaire divisionnaire, Awale Abdounasir. Remerciant
l'ONUCI "pour cette action qui va certainement permettre à la brigade de
Tiébissou d'être plus efficace", M. Koffi Koffi a demandé au commandant de
Brigade de Tiébissou, Adama Camara, à redoubler d'effort dans la lutte contre le
grand banditisme dans sa zone de couverture, qui enregistre, ces derniers temps,
de nombreux braquages, parfois mortels. Les porte-paroles des populations qui
ont, pour leur part, exprimé leur joie face à ce don de l'ONUCI, ont également
plaidé pour réfection des routes, devenues très impraticables, rendant encore
plus difficile la lutte contre l'insécurité. Ces travaux de réhabilitation de la
brigade de gendarmerie de Tiébissou, quelque 11 millions F CFA, entre dans le
cadre des projets à impact rapide (Quick Impact Project, Q I PS) de l'ONUCI,
note-t-on.




 




 




L'ONUCI,
l'UE et la Coopération allemande réhabilitent le tribunal de Man




 





L'Intelligent d'Abidjan –

L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), l'Union Européenne (UE)
et la Coopération allemande (GIZ), ont procédé récemment à la remise des clés du
tribunal de première instance de Man. La cérémonie s'est déroulée dans les
locaux de du tribunal de cette ville, en présence de du préfet de la Région du
Tonkpi et du directeur de cabinet du ministère de la Justice.




 




 




Assemblée
nationale / Préparatifs des élections locales : Une délégation onusienne reçue
par la première vice-présidence




 





L'Intelligent d'Abidjan –
Le
première vice-présidente de l'Assemblée nationale, Fadika Sara, épouse Sako, a
échangé le lundi 2 juillet 2012 avec une délégation du Secrétariat général des
Nations unies, conduite par M. Akinyémi Adegbola, dans les locaux du cabinet
annexe du Président de l'Assemblée nationale. (...) Les échanges ont porté sur les
préparatifs des élections locales à venir. [...]




 




 




Elections
locales prochaines : Les Nations unies échangent avec le ministre de l'Intérieur




 




Le
Patriote -
Les Nations Unies
restent aux côtés de la Côte d'Ivoire.

Notamment en ce qui concerne l'organisation des élections. Depuis le 21 juin
denier, M. Akinyemi Adegbola, administrateur principal à la division de
l'assistance au département des affaires politiques, conduit une mission en Côte
d'Ivoire. Cette mission a pour objectif de « procéder à l'évaluation des besoins
et modalités de l'implication de l'ONU dans l'organisation des élections locales
en Côte d'Ivoire », selon sa feuille de route. C'est pourquoi, hier à
Abidjan-Plateau, cette délégation venue de New York a longuement échangé avec
Hamed Bakayoko, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur. « Nous voulions
comprendre le contexte, les besoins avant de définir les contours de notre
éventuelle implication », a expliqué à sa sortie le Chef de délégation. Cette
mission onusienne qui quitte Abidjan le 4 juillet prochain, a eu également
durant son séjour, des consultations avec d'autres autorités et des partenaires
internationaux des Nations unies. Elle devrait faire son rapport au Conseil de
sécurité qui décidera de l'implication éventuelle de l'ONU dans l'organisation
des élections locales à venir.




 




 




Reformes de l'Union
africaine : Olusegun Obasanjo fait le point à Ouattara




 




Le Patriote,
Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, L'Expression, Nord-Sud, LE Jour plus -

Bref séjour, mais enrichissant que celui effectué par Olusegun Obasanjo ancien
Président nigérian, hier à la tête de la commission chargée de la réforme de
l'Union africaine. C'est exactement à 16h20 que le Nigeria air force au bord
duquel avait pris place l'ancien Président du Nigéria a atterri à l'aéroport de
Port-Bouët. Il a été accueilli par le président Alassane Ouattara lui-même. Les
deux personnalités ont regagné le salon d'honneur main dans la main où ils se
sont enfermés ensuite. Pendant un peu plus d'une heure, l'ancien Président du
Nigéria et le président Alassane Ouattara, entourés des ministres Daniel Kablan
Duncan et Ally Coulibaly, ont eu un huis-clos au salon d'honneur de l'aéroport
de Port-Bouët. Se confiant à la presse après l'entretien, le ancien chef d'Etat
a d'entrée salué et félicité Alassane Ouattara pour le bon travail qu'il abat à
la tête de ce grand pays qu'est la Côte d'Ivoire. « Je veux aussi le féliciter
pour sa désignation en tant que président en exercice de la CEDEAO », a-t-il
indiqué. Son voyage s'inscrit, selon lui, dans le prolongement de ses nouvelles
fonctions à la tête d'une commission pour des réflexions sur l'Union africaine.
« Nous avons travaillé. Je suis venu faire le point de ces travaux et projet au
chef de l'Etat ivoirien. Je suis accompagné du Premier ministre Edem Kodjo avec
qui je travaille », a-t-il expliqué. Il a été aussi question, selon lui, de
faire le point des élections législatives qui ont été organisées au Sénégal. «
J'ai profité donc de l'occasion de ma visite pour faire le point au Président
ivoirien. Je me suis aussi informé auprès de mon hôte, du travail qu'il effectue
à la tête de la CEDEAO », a-t-il poursuivi. Olusegun Obasanjo a invité les
autorités ivoiriennes à continuer dans le même élan avant de les rassurer de son
soutien. (...)




 




 




Formation des
Députés ivoiriens, réhabilitation de l'Assemblée nationale




Guillaume Soro
obtient l'appui de la France. Un tête-à-tête avec le Pdt de l'Assemblée
nationale française, hier, à Paris




 




Soir Info -
Comme annoncé, le président de l'Assemblée nationale (Pan) de Côte d'Ivoire,
Guillaume Soro a rencontré, hier lundi 2 juillet 2012 à l'Hôtel de Lassay au 128
rue de l`Université Paris 7ème, son homologue français Claude Bartolone qui l'a
accueilli personnellement. Le N°2 ivoirien a eu ensuite droit aux honneurs
militaires de la Garde républicaine de France. Après cette séquence, Guillaume
Soro et Claude Bartolone ont eu un tête-à-tête de 5 minutes après une demi-heure
d'échanges entre leurs délégations. Il s'est agi essentiellement, selon le
service de communication du Pan ivoirien, de renforcement de la coopération
parlementaire entre les deux Etats. Au sortir d'audience, Guillaume Soro a
qualifié de ''fructueux et cordiaux'' les échanges entre lui et son hôte. Et de
révéler qu'il a obtenu du Président de l'Assemblée nationale française, un appui
franc de son Institution à la formation des Députés ivoiriens, et à l'équipement
de l'Assemblement nationale de Côte d'Ivoire vétuste et pillée lors de la crise
postélectorale. Guillaume Soro a, par ailleurs annoncé que son homologue
français, a promis d'effectuer une visite sur les bords de la Lagune Ebrié.
Notons qu'avant de se rendre à l'Assemblée nationale française, Guillaume Soro a
fait une escale à l'Ambassade de Côte d'Ivoire en France pour rendre ses
civilités aux responsables et à l'ensemble du personnel. La rencontre du Pan
ivoirien avec le Pan français, faut-il le souligner, intervient seulement six
jours après l'élection de celui-ci. Et Guillaume Soro est la toute première
personnalité ivoirienne à être officiellement reçue par le nouveau pouvoir
socialiste en France. Après le pays de François Hollande, l'ancien premier
ministre ivoirien, sauf changement, se rend à Bruxelles en Belgique pour y
rencontrer son homologue local. Avant la France, Guillaume Soro était à
Singapour où il a été reçu par la Pan de ce pays.




 




 




Initiative Ppte /
Annulation de la dette par le Club de Paris Les raisons d'une action. Le rôle de
ce puissant groupe dans le monde




 




Soir Info -
6,5 milliards de dollars ou 3250 milliards de francs Cfa. C'est ce que la Côte
d'Ivoire a obtenu le vendredi 29 juin 2012 du Club de Paris, au titre de
l'annulation de sa dette envers ce Club. Selon des sources informées, cette
annulation porte sur 1,77 milliard de dollars dans le cadre de l'initiative de
traitement de la dette renforcée (Ppte) et sur 4,72 milliards de dettes
contractées sur une base bilatérale. Un total de 6,5 milliards de dollars donc
99,5% de ce que devait la Côte d'Ivoire aux créanciers du Club de Paris que le
Club, en accord avec les autorités ivoiriennes, a décidé d'effacer. Nos sources
apprennent que les créanciers du Club de Paris ont noté la détermination de la
Côte d'Ivoire à continuer l'application d'une stratégie globale de réduction de
la pauvreté et à mettre en œuvre un programme économique ambitieux favorisant
une croissance économique soutenue et durable. D'ailleurs, sur son site
Internet, le Club apprend que la Côte d'Ivoire s'est engagée à utiliser les
ressources additionnelles provenant du traitement de sa dette pour financer les
objectifs prioritaires (santé, éducation et infra- structures de base)
identifiés dans sa stratégie de réduction de la pauvreté. Il nous renseigne
aussi que les membres du Club de Paris qui ont participé à la restructuration de
la dette de la Côte d'Ivoire étaient les représentants des gouverne- ments de
l'Allemagne, de l'Autriche, de la Belgique, du Canada, de l'Espagne, des
États-Unis d'Amérique, de la France, de l'Italie, du Japon, de la Norvège, des
Pays-Bas, du Royaume-Uni et de la Suisse. Sans oublier le Brésil qui a également
participé à ce réaménagement de dette. On sait avec ce site que le Club de Paris
n'est pas à sa première action à l'endroit d'un pays endetté. Depuis, le Club de
Paris a conclu 425 accords avec 89 pays endettés. Le montant total de la dette
traitée par les accords du Club de Paris s'élève à 556 milliards de dollars.
Groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés, le Club de
Paris s'est réuni pour la première fois en 1956. De 1956 à 1980, le niveau
d'activité du Club de Paris est demeuré faible et le nombre d'accords conclus
avec les pays débiteurs n'a jamais dépassé quatre (4) par an. Cette période,
correspondant aux premières années de fonctionnement du Club de Paris, a été
mise à profit pour standardiser progressivement le processus de négociation et
les accords. Et depuis cette période, l'activité du Club a évolué. En 1996,
lorsque l'Ippte a été mise en œuvre, les membres du Club ont vu la nécessité de
privilégier une approche « sur mesure » lorsqu'ils décident du traitement de la
dette qu'ils vont consentir à un pays débiteur. Depuis, le Club de Paris a
conclu 425 accords avec 89 pays endettés. Son rôle est de trouver des solutions
coordonnées et durables aux difficultés de paiement de pays endettés. Il leur
accorde un allègement de dette pour les aider à rétablir leur situation
financière. Cet allègement de dette peut être obtenu par un rééchelonnement ou,
en cas de traitements concessionnels, une réduction des obligations du service
de dette pendant une période définie (traitements de flux) ou une date fixée (traitements
de stock).




 




 




Insécurité / Un
ex-combattant, chef de gang arrêté : Un ressortissant burkinabé tranche la gorge
de son compatriote




 




L'Inter -
Le grand banditisme connaît une recrudescence à Gagnoa, et prend au fil des
jours, des proportions de plus en plus inquiétantes. En effet, un gang
puissamment armé, conduit par un ex-combattant de l'Ouest, Stéphane Samuel
Kacou, s'est illustré de la plus mauvaise des manières à Ahizabré, un village
situé dans la sous-préfecture de Gagnoa. Ce gang a attaqué dans la nuit du mardi
12 au mercredi 13 juin 2012, une famille d'opérateurs économiques d'origine
nigérienne, vivant dans ledit village. Bilan, un (01) mort et un (01) blessé. De
sources concordantes, c'est aux environs de 3 heures du matin que Stéphane
Samuel Kacou, ce fils d'instituteur, et ses acolytes que sont Belem Boukary dit
Bouba et Ouédraogo Adama alias Adams, tous deux d'origine Burkinabé, venus
spécialement d'Issia pour la circonstance, se pointent au domicile de Hamidou
Karim. Une fois sur les lieux, ils fracturent la porte principale de la chambre
du propriétaire des lieux. Mais ce dernier déjà sur ces gardes, assène un coup
de machette au sieur Kacou, le chef de gang, et lui sectionne un doigt. La femme
de l'opérateur économique affolée par la présence des indésirables visiteurs, se
met à hurler. Ces cris assourdissants finiront par alerter le frère de son mari,
Hassan Moumouni, présent dans la chambre d'à côté. Mais celui-ci n'aura pas le
temps de comprendre la situation, qu'il sera abattu d'un coup de fusil tiré à
bout portant par Belem Boukary, qui lui avait tendu un guet-apens. Cette fois,
la détonation alerte tout le village, qui sort pour porter secours à la famille
attaquée. Paniqués hommes armés prennent la fuite. Aussitôt informée, la
gendarmerie de Gagnoa dirigée par l'Adjudant-chef Léon Kouassi Konan, dépêche
une équipe sur le terrain. Mais c'est 24 heures plus tard que les fins limiers
de la gendarmerie arrêteront le chef de gang, Stéphane Samuel Kacou dit Rabet.
L'ex-milicien ayant combattu à l'ouest et cerveau de ce braquage, est cueilli à
la gare routière de Guessihio, une localité située à 2 km de Gagnoa. Sans faire
de résistance, l'individu dénonce ses complices. Ceux-ci seront aussi arrêtés à
Issia. [...]




 




 




Gagnoa : 4 pro-Gbagbo
enlevés pour une destination inconnue




 




Notre Voie -
Sylvain Zéliarou, Sidibé Mamadou, Sylvain Arthur Obou Anibié et Kacou, 4 jeunes
gens pro-Gbagbo, enlevés le 19 Juin dernier à Gagnoa ont été conduits à une
destination inconnue. Leurs familles, amis et connaissances sont très inquiets
eu égard au faisceau de tortures que le régime liberticide d'Alassane Dramane
Ouattara utilise pour arracher des aveux à qui il veut. Les 4 jeunes gens sont
accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Les autorités locales des forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) sont incapables d'apporter la moindre
preuve. C'est toujours motus et bouche cousue. Pourtant, le jour des
enlèvements, elles avaient promu faire, dans les plus brefs délais, toute la
lumière sur cette affaire. Sont-elles en train de chercher, après coup, les
preuves de l'accusation? Tout porte à le croire aux dires de M Léandre Guika
Diokri, secrétaire administratif de la fédération FPI de Gagnoa. « Quand nous
avons eu l'information des enlèvements de nos camarades, nous avons
immédiatement lié langue avec M. Rémi N'Zi Kangah, préfet de la région du Gôh,
préfet du département de Gagnoa. Celui a marqué sa surprise et son étonnement.
Le chef de l'administration locale de Gagnoa nous a conseillés de rencontrer le
lieutenant Diomandé Vassézé, commandant de la compagnie FRCI de la région du
Gôh. Ce que nous fumes. Nous nous rendons au camp FRCI (ex-camp CRS), le 21 Juin
2021. Le maître des lieux nous présente ses prisonniers. Quand nous avons
demandé à savoir les raisons de leur détention, le sergent Soro Zana Yaya, chef
de sécurité FRCI de la région du Gôh, nous charge avec morgue en ces termes : «
Vous savez très bien ce qui leur est reproché. Un coup d'Etat était en
préparation contre le président Alassane Ouattara. Vous ne l'ignorez pas puisque
vous êtes des responsables locaux du FPI. Les troubles devaient commencer, le 18
Juin 2012, date du début de l'audience de Gbagbo». «Le FPI n'est pas un parti de
putschistes. Si vous voyez quelqu'un en train de faire un coup d'Etat, c'est
pour son compte et non pour celui du FPI. Le parti de Laurent Gbagbo ne connait
pas et n'a aucune cache d'armes. Si vous en connaissez, dites-le nous », a réagi
sèchement M Joachim Bili Gbalou, secrétaire national FPI par intérim chargé des
fédérations du Gôh ». Cette mise au point a ramené les hôtes de la délégation du
FPI sur terre. Ils leur ont promis que les 4 détenus allaient recouvrer la
liberté, le 27 Juin dernier, le temps pour eux de faire les contrôles d'usage.
C'est donc avec consternation que M. Léandre Guika Diokri et ses amis ont appris
que les jeunes gens ont été conduits à une destination inconnue. Ils se
demandent pourquoi cette promesse de mise en liberté n'a pas été tenue. [...]




 




 




Auditions des
Pro-Gbagbo du 3 juillet 2012 : Dogbo Blé accusé de xénophobie et de tribalisme




 




Fraternité Matin, Le
Patriote, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud, Soir Info –

Les auditions des détenus de la crise post-électorale de Korhogo ont commencé
hier. L'ancien commandant de la Garde républicaine, le général Bruno Dogbo Blé,
était devant le juge d'instruction, Koné Mamadou et le substitut du procureur,
Noël Djé. Pour répondre notamment du chef d'accusation d'atteinte à la sûreté de
l'Etat. Selon l'entourage du juge, Dogbo Blé fait l'objet, depuis l'ouverture
des auditions, de nouvelles inculpations de xénophobie et de tribalisme. Jean
Louis Ziza Kaka a été aussi interrogé par les juges. Selon l'entourage de Koné
Mamadou, les interrogatoires se poursuivront aujourd'hui avec les trois autres
prévenus, Me Patrice Baï Drepeuba, Raphaël Yodé Ozi et Aimé Djékouri.