REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 23 FEVRIER 2012

23 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 23 FEVRIER 2012








Législatives partielles / Fresco, Duékoué, Biankouma, Bouna, Grand-Lahou,
Facobly : attention à ces zones à risques ! Le Gouvernement ne doit plus tolérer
le désordre.




 




Le
Nouveau Réveil -  
Massivement
dénoncées par nombre de candidats, la question de l'insécurité et de
l'utilisation d'hommes en armes, ainsi que les intrusions d'éléments des Frci
dans les campagnes électorales, ne sont plus de simples soupçons. Ce sont des
faits avérés. Ils ont été surtout établis par le Conseil constitutionnel dans
son verdict du 1er février dernier. Le Président de la Haute cour,
Francis Wodié, n'a pas trouvé de mots forts pour s'en indigner, au point d'en
appeler au « civisme » des formations politiques. La reprise des élections dans
12 localités, dans le cadre des partielles, constitue, du reste, un témoignage
de ce que certains candidats ont fait dans la violence et l'intimidation dans
leurs circonscriptions. Hier, le Secrétaire général adjoint du Pdci chargé de la
mobilisation, Kakou Guikahué, déplorait en particulier, le cas de Fresco, où des
coups de feu s'étaient invités dans la campagne en décembre 2011. Le hic, c'est
que la menace est toujours présente. Et des risques de répétition sont encore à
craindre. Non seulement à Fresco, mais également dans d'autres zones. Notamment
è l'Ouest, dans les localités de Duékoué  et de Biankouma qui demeurent des
poches de turbulences, à l'image de toute la région frontalière du Libéria d'où
peuvent provenir des fauteurs de troubles. Bouna, au nord-est et Grand-Lahou, au
Sud, ont toujours une réputation de zones à risques. Comme pour dire que la
tâche des Forces de l'ordre, des Frci, de la police, de la gendarmerie et des
casques bleus sera tout aussi déterminante pour garantir la crédibilité de la
campagne et du vote, que celle de la Commission électorale indépendante (Cei)
dont il faut espérer qu'elle redouble de rigueur et de vigilance lors des
opérations de dépouillement des bulletins ou de transport d'urnes. Il s'agit
d'éviter la réédition de scènes de « tricherie » ou de « violence » abondamment
dénoncées par Francis Wodié dans son verdict de février. (...)




 





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Le
Chef de l'Onuci reçoit une délégation de l'OIM




 





L'Inter, Le Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan –

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders s'est entretenu, hier mercredi 22 février avec une
délégation de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), conduite
par sa Représentante régionale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Caramela
Godeau. Concernant le retour des migrants, la Représentante de l'OIM a expliqué
qu'ils travaillent dans ce sens avec toutes les agences des Nations Unies
impliquées dans le retour des personnes déplacées ou le rapatriement des
réfugiés dans leurs communautés.




 





Couverture de la campagne des législative partielles : le Chef de l'ONUCI
rappelle les journalistes à l'ordre




 





L'Inter –

La
couverture médiatique de la campagne des législatives partielles du dimanche 26
février prochain ne satisfait pas le chef de la mission onusienne. Et il l'a
signifié dans un communiqué dont nous avons reçu copie, hier mercredi 22
février. « Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour
la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, déplore le déséquilibre dans la couverture
médiatique des activités des candidats, cinq jours après l'ouverture de la
campagne électorale pour les élections législatives partielles du 26 février
2012 », lit-on dans le texte. « Le traitement observé contraste avec le
professionnalisme ayant prévalu lors de la campagne pour le scrutin législatif
du 11 décembre 2011 », révèle l'ancien chef de la diplomatie hollandaise. De ce
fait, « l'ONUCI appelle les médias concernés à un meilleur équilibre dans la
couverture de la campagne électorale et à se conformer à la législation en
vigueur dans ce domaine ». Par ailleurs, Bert Koenders « invite vivement les
organes de régulation à maintenir leur vigilance pour prévenir toute violation
de leurs décisions en la matière ».




 





Koenders pas satisfait




 





Nord-Sud –

Le
chef de mission de l'Onuci, Bert Koenders, n'est pas satisfait de la couverture
médiatique de la campagne des législatives partielles du 26 février  prochain.
C'est dans un communiqué rendu public, hier, que M. Koenders dit déplorer un «
déséquilibre dans la couverture médiatique des activités des candidats, cinq
jours après l'ouverture de la campagne ». Aussi, l'Opération des Nations unies
en Côte d'Ivoire appelle-t-elle les « médias concernés à un meilleur équilibre
dans la couverture de la campagne électorale et à se conformer à la législation
en vigueur dans ce domaine ».




 





Réconciliation : l'Onuci célèbre la paix à Sikensi




 





Fraternité Matin –

La
journée de réconciliation et de paix initiée par l'Onuci dans le département de
Sikensi a débuté hier. S'étendant sur trois jours, elle porte sur le thème : «
Les populations de Sikensi et l'Onuci, main dans la main pour une situation
post-crise apaisée ». Plusieurs messages et activités sur la paix et la vraie
réconciliation ont ponctué la cérémonie d'ouverture. Des élèves des différents
établissements ont exécuté des chants, ballets et danses. Pour la circonstance,
les médecins de l'Onuci ont prodigué des soins aux malades. Le Chef de
délégation de l'Onuci, Na Diaby Coulibaly, dans son adresse, a indiqué que la
jeunesse constitue, pour les Nations Unies, le fer de lance du développement.
Avant de demander que chacun fasse la paix avec soi-même, puis les autres, afin
qu'elle soit totale. Agathe M'gbesso, la Directrice départementale de
l'éducation nationale (Dden) de Tiassalé, a conseillé la culture de la paix, la
réconciliation, l'union, la discipline et le travail. (...) Après avoir remercié
l'Onuci, le secrétaire général de la préfecture a exhorté les enseignants à
former des citoyens responsables. Qui prônent la paix, la justice, la rigueur et
l'équité. Le porte-parole des élèves, Gérard Gbigouan Kouadio, a, quant à lui,
affirmé que la présence de l'Onuci est perçue en milieu scolaire comme une lueur
d'espoir pour le noble combat qu'elle mène en vue de ramener la paix définitive
en Côte d'Ivoire.




 





Sécurisation des frontières : L'Ouest attend des actions concrètes. Les moyens
font défaut (...), mais FRCI et ONUCI manquent au rendez-vous




 





L'Expression –

Les
Frci ne sont pas les seules à avoir été annoncées le long de la frontière ouest.
Les forces de l'Onuci ont, elles aussi, été associées à la sécurisation de cette
partie occidentale du pays. Le 30 juillet 2011, au cours d'une conférence de
presse au siège de l'Onuci, Young Jin Choi, l'ancien représentant spécial du
Secrétaire général de l'Onu dans le pays, avait annoncé des mesures en vue
d'aider les autorités ivoiriennes à sécuriser l'Ouest du pays. Parmi ces
mesures, figurait la mise en place de huit camps et le déploiement de 1250
casques bleus dans la zone. « Les villes de Bouaflé, de Gagnoa, d'Issia, de
Sinfra, de Tabou, de Tai, de Toulépleu et de Zouan-Hounien seront chacune dotées
d'un camp, équipé sur fonds propre de l'Organisation internationale. Ces camps
auront comme « état-major » la base UN de la ville de Daloa (...) », avait précisé
Y. J. Choi, qui justifiait la création de ces casernes par l'existence d'un «
déficit de sécurité »  à amoindrir, voir « endiguer », avant la tenue des
législatives fin 2011. Mais depuis lors, les violences se suivent et se
ressemblent dans ces localités de l'Ouest, au grand dam des populations qui en
souffrent énormément. Les Chefs militaires des Frci et de l'Onuci devraient
prendre le taureau par les cornes. Car l'Ouest reste un brasier qui peut se
rallumer à n'importe quel moment.




 





Hamadoun Touré (porte-parole de l'Onuci) : «  Nous sommes préoccupés par ce qui
se passe à l'Ouest ».




 





L'Expression –

Où en
êtes-vous avec les camps annoncés à l'Ouest du pays ?





Hamadoun Touré :

Les
camps sont en cours d'érection. Certains sont déjà prêts. Toulepleu, Anyama,
Aboisso, par exemple, sont prêts, avec des hommes. En attendant les autres.





L'Expression :


Comment expliquez-vous les tueries qui ont cours à l'Ouest du pays ?




H.
T. :

Nous
cherchons à comprendre, nous aussi, ce qui s'est passé. Particulièrement ce qui
s'est passé hier (mardi, ndlr) près de Tai. Nous ne savons pas si ce sont des
coupeurs de route, ou si ce sont des violences intercommunautaires. Il faut une
enquête pour le savoir. Au moment où je vous parle, nous n'en savons rien. Nous
avons juste des informations éparses, et il faut voir sur place ce qui s'est
exactement passé. (...) D'ailleurs, M. Koenders (le patron de l'Onuci, ndlr) vient
de décider de dépêcher sur place une équipe multidisciplinaire pour s'enquérir
de ce qui s'est passé sur le terrain, pour comprendre et voir ce qui peut être
fait. Mais pas seulement avec l'Onuci, mais avec toutes les autorités
concernées, aussi bien ivoiriennes que libériennes. (...)





L'Expression :

avec
de telles violences à répétition, peut-on espérer l'installation rapide des
camps dans les villes visées ?




H.
T. :

Ce
n'est pas une question de rapidité. Il fait bien comprendre ce qui se passe
réellement. (...) Mais je dois vous dire que la situation nous préoccupe, et fait
partie de nos priorités en ce moment. (...)




 





Rencontre quadripartite CEI-FRCI-Licorne-Onuci




 





L'Inter –

La
Commission électorale indépendante (CEI) aura ce jeudi 23 février, à 11 heures
au siège de l'Institution, une importante rencontre avec toutes les forces
militaires présentes sur le territoire ivoirien. A savoir les Forces
Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), les forces impartiales de l'Onuci et de
la Licorne. Objectif de cette séance de travail qui sera présidée par le
président de la CEI, Youssouf Bakayoko, s'accorder sur le schéma directeur et
les ressources pour assurer la sécurisation des élections législatives
partielles du dimanche 26 février prochain.




 





Elections du 26 février / En vue d'une bonne sécurisation - Youssouf Bakayoko et
Koffi Koffi Paul peaufinent des stratégies




 





L'Intelligent d'Abidjan, Fraternité Matin, Soir Info, L'Inter, LE Jour plus -

Le Ministre délégué à la Défense, Koffi Koffi Paul, et le
président de la Commission Electorale Indépendante, Youssouf Bakayoko ont eu une
séance de travail hier mercredi 22 février 2012 au siège de l'institution. Ce,
en prélude à la grande rencontre, prévue pour ce jeudi 23 février 2012 sur la
sécurisation des élections partielles du 26 février 2012. Au cours de cette
rencontre, plusieurs points ont été abordés dont la sécurisation de la campagne
qui a cours actuellement sur le terrain, celle des candidats et des électeurs.
Un point d'honneur a été mis sur le jour du scrutin. Aussi, Youssouf Bakayoko
a-t-il insisté auprès du ministre pour que le transport des urnes, les
dépouillements, la proclamation des résultats dans les bureaux de vote
s'effectuent dans un environnement adéquat. Il a aussi souhaité que les
dispositions soient prises pour permettre à tous les électeurs d'accomplir leur
devoir citoyen en toute liberté et sans risques d'intimidations. Ce sont tous
ces points qui seront abordés ce jeudi par les différentes forces en présence. A
l'issue de la rencontre qui a duré une quarantaine de minutes, le Ministre Koffi
Koffi Paul a tenu à rassurer les Ivoiriens en ces termes : «Nous avons mis en
place un dispositif pour les législatives que nous avons baptisé ''Opération
Phœnix''. A l'occasion de ces partielles, nous allons remettre le même
dispositif en place avec beaucoup plus de concentration dans les douze localités
où auront lieu ces élections». Le Président de la CEI a quant à lui déclaré que
selon les rapports quotidiens faits par les Commissaires Superviseurs présents
sur le terrain, les choses se déroulent dans de bonnes conditions. Il en a
profité pour exhorter, une fois de plus, les Ivoiriens à préserver la paix
sociale et à mettre en avant les intérêts supérieurs de la nation. Etaient à ses
côtés, MM Sourou Koné et Antoine Adou, respectivement Vice-président chargé des
opérations électorales et Conseiller Spécial.




 




Fresco
/ Législatives partielles - L'équipe de campagne de Alain Lobognon dénonce les
manœuvres du candidat du Pdci




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Des
rumeurs persistantes nous reviennent depuis quelques heures faisant état de tirs
à l'arme automatique dans le département de Fresco, à quelques jours des
élections partielles dans ledit département. Ses rumeurs visant à créer la
psychose au sein de la population ne sont que des manœuvres dilatoires
orchestrées par la candidate du Pdci, mademoiselle Ayeri Simone. L'équipe de
campagne du candidat Alain Lobognon tient à rassurer l'opinion nationale et
internationale qu'il n'en est rien et invite la population à rester calme et à
ne pas céder à la panique. Le candidat Alain Lobognon invite la population à
sortir massivement pour aller voter ce dimanche 26 février 2012 pour confirmer
la victoire qui leur a été déniée.




Fait à
Fresco, 22 février 2012  





L'équipe de campagne du candidat Alain LOBOGNON




 





Attaque de Zriglo / Deux suspects arrêtés hier




 




Le
Patriote -

Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire ont frappé fort hier. Après l'attaque
perpétrée par un commando dans la nuit du lundi à mardi dans un campement non
loin du village de Zriglo dans la région de Taï, les FRCI ont mené une
contre-offensive dans la forêt de Taï où sont arrivés les assaillants. Après
plusieurs heures de chasse à l'homme dans la forêt dense du parc national de
Taï, les éléments du commandant Coulibaly Moussa dit « Moses » sont parvenus à
débusquer deux individus suspects. Au cours de l'opération de ratissage, les
échanges de tirs ont fait un blessé grave dans le rang des suspects. L'opération
a été faite avec l'appui aérien des forces de l'ONUCI. Avant le début de
l'opération, l'armée a demandé aux paysans qui opèrent clandestinement dans le
parc de vider les lieux. Cette décision a beaucoup aidé le commandant Coulibaly
Moussa, responsable militaire de la région et ses hommes dans leurs manœuvres.
Les deux suspects sont actuellement entre les mains des FRCI. Pour les besoins
de l'enquête, les autorités militaires n'ont pas voulu donner l'identité des
deux suspects capturés. Mais des sources proches du dossier révèlent qu'ils ont
commencé à se mettre à table. La hiérarchie des FRCI reste optimiste pour la
suite des événements. Car, selon une source militaire, les deux suspects ont
donné beaucoup de renseignements sur leurs complices et les mouvements entre les
deux frontières des mercenaires libériens et miliciens proches de l'ancien
régime qui pullulent dans le parc national de Taï. Pour l'heure, malgré la
présence remarquée des FRCI et des casques bleus de l'ONUCI, les populations
sont encore sous le choc. Certains habitants du village ont dénoncé l'absence
d'un camp militaire dans cette zone dont la complexité favorise les incursions
sauvages des chiens de guerre de part et d'autre des deux frontières. D'autres
déplorent le fait que ce soit chaque fois après une attaque que les troupes
onusiennes et l'armée opèrent des patrouilles dans la zone. Les populations
interrogées souhaitent que les mesures sécuritaires dans la zone soient
renforcées et cela de façon permanente.




 





Arrêtés au Liberia, les ''76 mercenaires de Gbagbo'' libérés




 





L'Inter,


L'Intelligent d'Abidjan., Le Quotidien d'Abidjan

-

 Les 76 réfugiés ivoiriens et ressortissants libériens arrêtés dans la journée
du vendredi 27 janvier 2012 par la police libérienne, ont été libérés hier
mercredi 22 février par la justice libérienne. Selon le site
connectionivoirienne.net, ces personnes récemment présentées comme des
mercenaires pro-Gbagbo, ont été remises en liberté. Citant une source au
tribunal de première instance de Zwedru, dans le comté du Grand Gedeh (Liberia),
le site révèle que le tribunal a indiqué qu'il ne s'agit plutôt que de simples
réfugiés. Après leur remise en liberté, les 76 élargis sur lesquels aucune arme
n'avait été trouvée, ont été transportés au camp de Duogee par le HCR. Ils ont
été accueillis dans une liesse populaire par leurs parents et amis. Pour rappel,
76 réfugiés, présentés par les autorités ivoiriennes et libériennes comme des «
mercenaires » à la solde de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement
détenu à la prison de Scheveningen, dans la cité balnéaire de La Haye, avaient
été arrêtés et écroués au Liberia pendant environ un mois. Ils étaient accusés
de vouloir déstabiliser le régime d'Alassane Ouattara. Une opération avait donc
été menée par la police libérienne dans un camp de mineurs d'or de Zwedru où se
trouvaient ces individus. L'un d'entre eux avait été blessé au cours de
l'opération militaire. Zwedru, où les suspects ont été arrêtés, est la capitale
du comté de Grand Gedeh au Libéria. La localité est située près du fleuve
Cavally à 31 km à l'est de la frontière ivoirienne et à 296 km au sud-est de
Monrovia. Certains des réfugiés ivoiriens au Liberia sont soupçonnés à tort ou à
raison par les nouveaux dirigeants ivoiriens, d'être des mercenaires ou
miliciens pro-Gbagbo. La frontière ivoiro-libérienne, perçue par les autorités
militaires des deux pays voisins comme étant très poreuse, est le théâtre
d'actions de ratissage. Cela dans le but de faire échouer toute tentative de
déstabilisation du régime d'Abidjan à partir de cette zone forestière où des
milliers d'Ivoiriens ont trouvé refuge à la faveur de la crise meurtrière qui a
suivi les élections présidentielles de 2010 en Côte d'Ivoire.




 




Entrée
des pro-Gbagbo au gouvernement : Gervais Coulibaly sollicite Badini




 





Nord-Sud –


L'entrée des partisans de Laurent Gbagbo dans le prochain gouvernement Ouattara
se précise. Lundi dernier, Gervais Coulibaly, président de Cap Unir pour la
démocratie et le développement (Cap-Udd), était, en effet, chez le Représentant
spécial du Facilitateur du dialogue direct, Boureima Badini, au Plateau.
L'ancien porte-parole de Laurent Gbagbo est allé solliciter du représentant de
Blaise Compaoré, son concours pour la relance du dialogue opposition-pouvoir.
Assurément, la question de l'entrée dans le prochain gouvernement des partisans
de M. Gbagbo a occupé une bonne place dans les échanges, même si des deux côtés,
personne ne veut le confirmer. Ce qu'ils ont accepté de révéler, c'est qu'ils
ont évoqué les problèmes de sécurité, de démocratie, de réconciliation nationale
et de développement du pays. (...)