REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 9 JUILLET 2010

9 juil 2010

REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 9 JUILLET 2010









L'ONUCI lance un fonds





L'Inter -

Un
fonds local de Transition devant servir à consolider les acquis de l'action
humanitaire et à financer la réhabilitation communautaire a été  lancée mercredi
7 juillet en Côte d'Ivoire, a annoncé jeudi 8 juillet au cours du point de
presse hebdomadaire de la mission, le porte parole adjoint de l'ONUCI , Kenneth
Blackman. Le lancement de ce fonds a eu lieu au siège de l'ONUCI, lors d'une
réunion co-présidée par le bureau du Premier ministre et le Coordinateur
Résident de l'ONU, M. Steven Ursino, par ailleurs Représentant Spécial adjoint
par intérim du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire.  « il
vise à aider les populations démunies et défavorisées rendues vulnérables par la
crise » a-t-il précisé.





 





Mission de l'ONUCI - Quarante-six policiers honorés




Nuit
et Jour -


Quarante-six membres de la police de l'ONUCI ont été décorés, mercredi 7 juillet
2010 à Bouaké. Les policiers originaires du Bénin, de la République
centrafricaine, de la France, du Togo, du Sénégal, du Niger, du Cameroun, du
Canada, de l'Egypte, de la Turquie et de Djibouti, ont décroché, chacun  la
médaille des Nations Unies. Selon le  Commissaire Sylvestre Kibeceri, commandant
adjoint  de la police de l'ONUCI,  la médaille est la marque de la
reconnaissance de la communauté internationale pour leur participation active à
la restauration de la paix en Côte d'Ivoire.




«
Poursuivez le travail que vous avez commencé et que vous effectuez parfois dans
des conditions difficiles, jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire renoue avec la paix
», leur a-t-il recommandé (...) Il a aussi révélé que plus de 200 policiers et
gendarmes ivoiriens participent à travers le monde aux missions de maintien de
paix. (...)Plusieurs autorités administratives, judiciaires et politiques de
Bouaké étaient présentes à cette cérémonie de remise de médailles.




 






Processus électoral et vérification de la liste : Les 4 positions du Fpi qui ont
bloqué l`opération




Le Nouveau Réveil -

18 jours après le lancement
de l`opération de vérification de la liste électorale provisoire sur une
population ciblée de 1.792.356 pétitionnaires, il ne restait plus que 166.108
cas à passer à la loupe de la vérification manuelle. Les résultats remarquables
de ce travail, réalisés par l`Ins et la Sagem-Sécurité, auguraient d`une bonne
conduite de l`opération sous la supervision du Secrétariat technique du groupe
de travail sur l`identification générale des populations (Primature). Mais au
moment où les Ivoiriens et la communauté internationale s'attendaient au
lancement de la phase manuelle de l`opération de vérification de la liste
électorale provisoire, la formation politique de Pascal Affi N`Guessan, Fpi, a
rejeté les résultats provisoires obtenus après la vérification informatique,
dénoncé la méthodologie de travail à laquelle elle a pourtant donné sa
bénédiction puis, propose de soumettre l`opération à une vérification manuelle
de la population cible de 1.792.356 pétitionnaires. Autrement dit, le Fpi exige
qu`on retourne dans les centres d`Etat civil en vue de rechercher le n° de
chacun des 1.792.356 pétitionnaires. Le problème que cette proposition pose,
c`est qu`il faut d`abord s`assurer que le registre d`état civil de monsieur Y
existe. Or aujourd`hui, les chiffres officiels font état de plus de 650 mille
registres disparus ou détruits. La reconstitution des registres d`état civil sur
l`ensemble du territoire est-elle achevée ? Combien de temps pourra-t-on mettre
pour la solution à l'équation de tous ceux qui seraient dans cette situation ?
Autre fait, le Fpi exige que l`on mette de côté la population cible de 1.792.356
pétitionnaires dont le cas serait traité après les élections. Est-ce à dire que
la Fpi, à travers ses revendications, refuse d`aller aux élections ? Car,
comment peut-on faire campagne et arracher la vérification de la liste
électorale provisoire, après le départ de l`ex-président de la Cei, Robert
Beugré Mambé, puis revenir quelques mois plus tard dire "que cette vérification
soit faite après les élections ? Le parti de Pascal Affi N`Guessan est-il
logique avec lui-même ? Evidemment pas ! Pourquoi est-ce maintenant que le Fpi
demande que l`on retire 1.792.356 pétitionnaires des 5.300.000 électeurs
auxquels on ajoute les nouvelles personnes recensées au nombre de 498.000
pétitionnaires ? Comme troisième proposition, le Fpi réclame que les autres
partis acceptent que les 672.000 pétitionnaires dont les pères et mères ont été
retrouvés sur la liste et le reliquat, soit environ 1.092.000 pétitionnaires,
soient vérifiés manuellement. Cette opération de vérification manuelle est vouée
à l`échec à cause du mauvais état des registres d`état civil. Pourra-t-on
organiser des élections dans ce pays sous la refondation ? Non, jamais ! Puisque
le chronogramme élaboré ensemble avec les autres parties vient d`être remis en
cause. Il faut prendre le temps qu`il faut pour conduire l`opération de
vérification selon, le Fpi. Le temps pour le parti d`Affi N`Guessan Pascal,
c`est le temps du retour du Christ Jésus sur la terre des hommes.





 





 





Le
Commandant Jean-Noël Abéhi : "Il y aura une guerre de libération, nous allons la
faire"




Le Nouveau Réveil  -

Dans une interview qu'il a
accordée à un confrère ivoirien l'Inter à Lourdes, en France, le 22 mai 2010, le
commandant Jean Noël Abehi, chef de l'unité des blindés de la gendarmerie
nationale n'a pas mystère de la possibilité de reprise de la guerre en Côte
d'Ivoire. Mieux, il a prédit que les signes de la reprise des hostilités
allaient se préciser d'eux-mêmes dans les jours à venir. Un peu plus de deux
mois après, les événements semblent aller dans ce sens. (...)




 




L'Inter : Vos pèlerinages
à Lourdes vous ont donc beaucoup apporté.



Le
Commandant Jean-Noël Abéhi :

(...)

Moi, je bénéficie de la
protection de Dieu. Dieu nous parle ici à Lourdes. Dieu nous dit qu'il y aura
des difficultés une fois de retour au pays, mais que nous allons surmonter ces
difficultés. Aujourd'hui où je suis venu à Lourdes, les choses de Dieu sont très
claires dans ma tête. Le Seigneur m'a révélé que cette crise que nous vivons en
Côte d'Ivoire, nous allons la terminer par une guerre. Et Dieu me donne
l'assurance que ces affrontements déboucheront sur la victoire de l'Armée à
laquelle j'appartiens. Moi, je suis déjà averti. Et ça, je le dis pour devancer
les événements, pour que quand ça arrive, on sache que c'est Dieu qui l'a voulu
et qui l'a réalisé.




L'Inter : Mon Commandant,
vous êtes en train de dire que l'Accord politique de Ouagadougou ne pourra pas
mettre fin à la crise que connaît la Côte d'Ivoire ?





Le
Commandant Jean-Noël Abéhi :

Les
politiciens font leur travail. Moi je suis militaire, je suis un homme de Dieu,
je suis homme du métier des armes. Ce que je sais par rapport à l'histoire et
par rapport à ce que nous voyons à travers le monde, c'est que quand il y a une
rébellion dans un pays, on ne peut pas parvenir à une paix véritable par la
force des accords. Pour qu'il y ait une véritable paix en Côte d'Ivoire, il faut
que l'une des deux armées en conflit gagne la guerre. On ne peut pas contourner
cela et dire qu'on va aller à la paix avec les accords signés sur papier. En
tout cas, il y a très peu de chance que les accords - je ne sais plus combien
les gens ont déjà signés - aboutissent à une paix véritable en Côte d'Ivoire. Si
ça marche, tant mieux. Quant à moi, je suis convaincu qu'il y a une dernière
guerre que je dois livrer contre l'ennemi pour une paix définitive en Côte
d'Ivoire. Il y aura une guerre de libération et cette guerre, je vais la faire.
(...)




 




 






Enquête parlementaire sur les secteurs publics: Le FPI retire sa proposition de
résolution




Le Patriote -

Acte de lâcheté ou realpolitik ? Une chose est certaine, c'est
que le groupe parlementaire FPI n'est pas allé jusqu'au bout de ses idées, quant
à sa volonté de créer une commission d'enquête parlementaire sur les activités
des secteurs publics tels que la gestion du foncier urbain, les matières
premières agricoles en zone CNO, la gestion de la téléphonie mobile. Le groupe
parlementaire FPI a purement et simplement retiré sa proposition de résolution
dès l'entame même des travaux. (...)En tout état de cause, le FPI a été pris à son
propre piège. Il ne peut pas soutenir qu'il est inopportun de créer une
commission d'enquête parlementaire sur affaire Tagro au motif que
l'environnement sociopolitique ne sied pas, et accepter qu'il en soit créé une
sur des secteurs publics. La félonie serait trop flagrante. (...)