REVUE DE PRESSE DU MARDI 2 MARS 2010

2 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU MARDI 2 MARS 2010







Le
chef de l'ONUCI insiste sur le respect des règles du contentieux  électoral




Le Quotidien - « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire,
Y.J. Choi a plaidé lundi à Abidjan, en faveur du respect des règles du
traitement du contentieux sur la liste électorale provisoire.




Au
terme d'une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, M Choi
a souligné devant la presse, la nécessité de sortir de la crise par le respect
des règles établies pour le contentieux.




A ce
sujet, M Choi a rappelé la liberté de contestation à condition d'en apporter des
preuves. « On peut contester mais il faut apporter les preuves », a-t-il indiqué
estimant qu'il était important de saisir l'opportunité offerte pour sortir de la
crise.




« Nous
devons au peuple ivoirien la sortie de crise en franchissant les quatre étapes
restantes notamment la production de la liste électorale définitive, la
production des cartes suivie de la distribution ainsi que les deux semaines de
campagne électorale», a indiqué le Représentant spécial. »




 





Jacqueline Oble et Adama Dahico chez Choi




Le Quotidien  – « 
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire,
Y.J. Choi, a reçu lundi, deux candidats indépendants à l'élection présidentielle
venus lui faire part de leurs préoccupations sur le processus électoral.





Jacqueline Lohoues-Oble et Dolo Adama dit Adama Dahico ont exprimé au Chef de
l'ONUCI leur déception de n'avoir ni été consultés ni intégrés dans la
recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI).




M.
Dolo a relevé les problèmes rencontrés par les candidats indépendants notamment
au niveau de la sécurité et du traitement de leurs activités par les médias
d'Etat. Il a estimé que les candidats indépendants étaient mis à l'écart des
prises de décision. « Tous les candidats ne sont pas logés à la même enseigne »,
a-t-il fait remarquer.




« Nous
avons donc rencontré le Chef de l'ONUCI pour dire que nous existons », a indiqué
Madame Oble qui a souhaité que tout candidat issu d'un parti politique ou
indépendant bénéficie du même traitement conformément à la législation. Elle a
demandé que les candidats indépendants soient associés à la fixation de la
prochaine date des élections. « Les différents reports nous épuisent sur le plan
physique et financier », a-t-elle ajouté. [...] »




 




Youssouf Bakayoko
(président de la Cei) chez Soro et Ouattara, hier : "Notre objectif est de
conduire à l`organisation d`élections transparentes"




Le Nouveau Réveil
-« 
Le
nouveau président de la Commission électorale indépendante(Cei), le ministre
Youssouf Bakayoko, et ses vice-présidents ont été reçus en audience, hier, par
le Premier ministre, Guillaume Soro. Au sortir de la rencontre, M. Youssouf
Bakayoko a mentionné que leur objectif est d`organiser des élections
transparentes. (...)Après cette mise en place, il était bon que les nouveaux
responsables viennent voir le Premier ministre pour le saluer et examiner avec
lui les questions purement d`ordre pratique. C`est ce que nous avons fait. Pour
le moment, nous n`avons pas encore pris possession des lieux, cette organisation
va être mise en place dans les prochains jours", a-t-il indiqué. Il a rassuré
les Ivoiriens sur les différents délais prévus pour l`accomplissement des
dernières tâches avant les élections. "Je ne pense pas que le fait que nous
n`ayons pas encore pris possession des lieux puisse agir sur les délais. Vous
savez, l`objectif qui nous est assigné est de conduire à l`organisation
d`élections transparentes. Il nous faut donc prendre les mesures appropriées et
c`est ce que nous sommes en train de faire", a ajouté le successeur de Robert
Beugré Mambé. [...] »




 




Contentieux sur la
liste électorale : Marie-Odette Lorougnon (DDC Attecoubé) : « Nous demandons la
radiation des fraudeurs »




Notre Voie -« 
Au
cours d'un grand meeting organisé le dimanche dernier, le directeur de campagne
Laurent Gbagbo à Attécoubé a appelé à la reprise du contentieux sur la liste
électorale.




La reprise du
contentieux électoral demeure une préoccupation majeure pour le directeur
départemental (DDC)  du candidat Laurent Gbagbo à Attécoubé. Marie Odette
Lorougnon qui a organisé un grand meeting dit de réplique au Rassemblement des
Houphouetistes  pour la Démocratie et la Paix (RHDP), le dimanche dernier s'est
attardé sur les enjeux de sa requête. « Les Ivoiriens et les acteurs du
processus de paix veulent des élections transparentes et crédibles qui
permettront à la Côte d'Ivoire de sortir définitivement de la crise. De telles
élections ne peuvent se faire qu'à partir d'une liste électorale propre. C'est
pourquoi nous demandons la reprise du contentieux électoral pour extirper de la
liste tous ceux qui n'y ont pas droit » a expliqué le DDC. [...] »




 




 




Désarmement, unicité
des caisses, médias d'Etat en zone Cno... Les autres champs de mines du Fpi





L'Expression - « 

La  tempête  n'est pas encore passée. Le Fpi dispose encore de mines sur le
chemin des élections. Après la dissolution du gouvernement et de la Cei par le
chef de l'Etat, le Front populaire ivoirien prépare un autre cocktail explosif
pour l'opposition et les Ivoiriens. Au moment où se négociaient les termes de la
participation du Rhdp au gouvernement Soro II, Lida Kouassi Moise a jeté un pavé
dans la mare. «Constitutionnellement, on ne peut pas aller aux élections.
Comment peut-on aller aux élections si l'égalité des chances n'est pas garantie
sur toute la circonscription électorale ? Nous, au Fpi, nous ne pouvons pas
l'accepter.




Au Nord certains
candidats sont favorisés, ils battent campagne alors que d'autres ne le font
pas. Nous, au Fpi, nous n'irons pas aux élections sans désarmement », a affirmé
jeudi l'ancien ministre de la Défense, membre du comité central du parti au
pouvoir, lors d'une tribune de la Coordination des communicateurs bénévoles pour
le plébiscite de Laurent Gbagbo. On y lit en filigrane une autre crise, une
autre utilisation de l'article 48 pour justifier la non tenue des élections.
Lida Kouassi estime que le pays est « balafré » par une rébellion « entretenue
par l'opposition ». Ce qui justifierait une remise en cause du processus de
paix. (...) Lida n'est pas le seul à avoir annoncé la crise prochaine sur le
Désarmement. Le président du Fpi, Affi N'guessan, le répète à l'envi: « Pas de
désarmement sans élections ». Sokouri Bohui, chargé des élections au Fpi, a lui
aussi mis les pieds dans le plat: «(...) On ne peut pas aller aux élections sans
qu'il y ait désarmement. Pourquoi? Parce que cette crise nous a montré qu'il
faut d'abord le désarmement avant d'aller aux élections. Pour des problèmes de
listes électorales, des gens qui cassent, qui incendient des bâtiments publics.
Si demain, au moment de la proclamation des résultats, un résultat ne leur est
pas favorable, ils peuvent faire plus. C'est pour cette raison qu'il faut
absolument faire le désarmement avant d'aller aux élections. (...)A côté de ce
dossier délicat, l'unicité des caisses de l'Etat, le redéploiement de
l'administration, la question des médias en zones CNO font partie de la pomme de
discorde. Ils ne manqueront pas de ressurgir dans l'actualité de la crise pour
donner plus de noirceur au contentieux électoral et au désarmement. [...] ».