L’ONUCI et une ONG sensibilisent sur l’identification à Odienné

23 déc 2008

L’ONUCI et une ONG sensibilisent sur l’identification à Odienné

Odienné, le 23 décembre 2008...Les divisions des Droits de l'Homme et de l'Assistance électorale de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ont organisé, en collaboration avec l'ONG Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d'Ivoire (CEFCI), le lundi 22 décembre, une campagne de sensibilisation sur l'identification à l'attention des femmes d'Odienné.

La campagne, qui s'est déroulée au cinéma Kabadougou, visait à inviter les femmes, en particulier, et la population d'Odienné, en général, à participer à l'opération d'identification et de recensement électorale.

Le représentant de la Commission Electorale Indépendante (CEI) dans la région du Denguélé, M. Djikourou Bamba, a expliqué le fonctionnement de l'opération et a appelé la population à se faire enrôler avant la fin du recensement, prévu dans la ville d'Odienné dans une semaine. M. Bamba a aussi relevé le manque d'électricité dans les villages environnants, ce qui devrait rendre difficile la tâche des agents qui vont s'y déployer après l'arrêt de l'opération dans la ville.

«Nous devons tous, sans hésitation, nous enrôler pour pouvoir prendre part aux élections», a appelé l'adjoint au maire d'Odienné, M. Cissé Adama.

Mme Ariel Ida Ngondi de la Division des Droits de l'Homme, a déclaré que l'identification fait partie des droits de chaque individu. « L'identification est un acte utile qui permet à un individu d'acquérir la personnalité juridique par une simple déclaration, gratuite, à l'état civil dans les trois mois suivant la naissance », a expliqué le coordonnateur de la Division d'Assistance électorale de l'ONUCI à Odienné, M. Emile Mani. « La déclaration du nouveau-né lui permet d'exercer des droits simples comme s'inscrire à l'école, se faire établir une carte d'identité plus tard et obtenir un emploi salarié, voyager, devenir électeur. L'identification commence dès la naissance », a poursuivi M. Mani.

Le représentant la société civile à cette cérémonie, Dr. Adingra du Club de l'Union Africaine, a appelé tout la population à s'impliquer dans le processus de paix, expliquant que cela ne doit pas être l'affaire des seuls hommes politiques.

La séance a permis également aux femmes de s'informer sur des préoccupations relatives aux registres d'état civil perdus.