GRANDES LIGNES :

- Des gendarmes de la Brigade mixte prennent le commandant en otage.
- Le BANBATT intensifie ses patrouilles à Bonoufla

SECURITE

Les manifestants de la brigade mixte de Bangolo (ouest) ont aujourd'hui pris en otage leurs commandants et tiré des coups de feu en l'air. Les manifestants ont également bloqué la circulation sur l'axe Man-Duékoué depuis le 25 Novembre 2008 quand ils se sont mis en grève avec leurs collègues de Zeale (ouest) et de Ngattadolikro pour réclamer le paiement de 11 mois de salaire et d'indemnités de repas. La brigade mixte de Bonoufla a depuis rejoint la grève, installant des barrages routiers, ce matin, le long de la route Daloa-Vavoua pour empêcher la circulation. La police de l'ONUCI qui travaille avec les brigades mixtes n'ont pas été directement touchés par la protestation. Ceux qui travaillent à Bangolo ont cependant été invité à se par la Section de la sécurité à rejoindre le camp des MORBATT. La Brigade mixte de Bonoufla (centre-ouest) a également rejoint la grève. La grève a commencé le 24 Novembre 2008, par les agents de la brigade mixte de Zeale, Bangolo et Ngattadolikro.

Suite à des menaces faites par les autorités des FAFN à Séguéla (centre-ouest) pour que des mesures soient prises contre les dissidents FAFN qui seraient basé à Bonoufla, le BANBATT a intensifié ses patrouilles dans la région.

Le préfet de Zuénoula (centre-ouest) a dit à l'ONUCI que des soldats FAFN de Kongasso, Batiefla et Zirifla, dans la zone de Zuénoula, procèdent à des arrestations arbitraires de personnes qu'ils accusent d'une variété d'infractions avant de les transférer dans les zones sous leur contrôle à Kounahiri. Ils leur exigent ensuite de l'argent en échange de leur libération. Le plus récent incident a eu lieu, le 22 Novembre 2008, lorsque des soldats FAFN ont arrêté cinq personnes et ont demandé 500.000 FCFA pour leur libération. Le préfet a dit qu'il avait contacté son homologue de Kounahiri qui avait à son tour demandé au BANBATT basé à Kounahiri de négocier la libération des cinq personnes. Toutefois, l'attaque de Séguéla avait temporairement interrompu les négociations.

PROCESSUS ELECTORAL

L'opération d'identification et d'inscription sur les listes électorales a commencé dans la capitale politique, Yamoussoukro, aujourd'hui, avec l'ouverture de neuf sites. A ce jour, plus de 1,5 million de personnes se sont inscrites à Abidjan et à Bouaké 22000.

JOURNEE MONDIALE DU SIDA

Avec une petite cérémonie symbolique avec des enfants vivant avec le VIH/sida, l'ONUCI a lancé aujourd'hui, des événements pour la commémoration de la Journée mondiale du SIDA en Côte d'Ivoire. L'événement comprenait la lecture du message du Secrétaire général par le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, M. Georg Charpentier, la lecture du message du Directeur exécutif de l'ONUSIDA par Mme Marie Noëlle Koyara, Représentante du Fonds Nations unies l'alimentation et l'agriculture (FAO) en Côte d'Ivoire et une série de dessins réalisés par des enfants vivant avec le VIH / sida.

EMBARGO SUR LES ARMES

Les casques bleus ont mené, hier, des inspections de l'embargo sur les armes, à la Brigade de Gendarmerie de Dimbokro (centre) et chez les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) dans le site de regroupement de Daoukro (Est).

DROITS DE L'HOMME

Le bureau régional des droits de l'homme de Bouaké a reçu des rapports selon lesquels deux maliens, dont l'un est homme d'affaire, ont été emmenés à la résidence du chef d'état-major adjoint des FAFN, Issiaka Ouattara alias Wattao entre le 18 et le 21 Novembre 2008. Ils ont été ensuite battus à coups de matraques et de ceintures militaires par deux soldats des FAFN. Le Bureau a porté les allégations devant les autorités des FAFN.

Le Bureau régional des droits de l'homme de Yamoussoukro, en partenariat avec le ministère de la Famille, des Femmes et des affaires sociales, l'unité Genre, le FNUAP ainsi que les collectivités locales et organismes internationaux basés à Yamoussoukro, a lancé le 26 Novembre, un séminaire de trois jours sur les moyens de lutte contre la violence faite aux femmes. L'objectif de ce séminaire, auquel ont assisté 40 participants est de renforcer la capacité des ONG afin qu'elles soient en mesure de fournir une assistance aux victimes de la violence. Le séminaire a été organisé dans le cadre de la célébration d'une campagne de 16 jours sur la violence contre les femmes qui a commencé le 25 Novembre 2008.