REVUE DE PRESSE DU MARDI 9 SEPTEMBRE 2008

9 sep 2008

REVUE DE PRESSE DU MARDI 9 SEPTEMBRE 2008

Processus électoral Ivoirien : Le chef de l'ONUCI consulte Blaise Compaoré
Nord Sud : –
« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a eu samedi 6 septembre, à Ouagadougou, des échanges de vues pendant plus d'une heure sur le processus électoral ivoirien avec le Président burkinabé, Blaise Compaoré, Facilitateur du dialogue inter ivoirien. M. Choi a dit être venu solliciter la sagesse du Chef de l'Etat burkinabé pour les trois prochains mois qui seront importants pour la tenue des élections présidentielle et législatives. M. Choi a souligné la contribution décisive du Président Compaoré dans les avancées enregistrées par le processus de paix depuis la signature de l'Accord de Ouagadougou le 4 mars 2007. Il a évoqué les derniers développements du processus électoral avec un accent sur l'identification qui a une portée historique et constitue une étape cruciale en vue de l'organisation des élections dans le pays. Le Chef de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a réitéré la détermination de la mission qu'il dirige à poursuivre son appui aux autorités ivoiriennes. [...] ».

Côte d'ivoire S.O.S. élections Probable report de la présidentielle / Compaoré : Convaincre les acteurs
Fraternité Matin Source Jeune Afrique –
« La présidentielle n'aura pas lieu, sauf miracle, le 30 novembre. Le médiateur, le Président burkinabé Blaise Compaoré, tente maintenant de faire accepter l'idée de ce report à chacun des protagonistes. Tout en veillant à ce que, sur le terrain, la préparation du scrutin continue. Pour l'Onuci, l'affaire est entendue. Dans une note confidentielle du 2 septembre, un haut responsable de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) informait le Secrétaire général de l'ONU de "l'impossibilité désormais quasi certaine " de respecter la date butoir. Ban Ki-moon n'a pas dû être très surpris par cette nouvelle. En marge de son passage devant le Conseil de sécurité, le 24 juillet, son représentant à Abidjan, Choi Young-jin, avait déjà attiré son attention sur les retards enregistrés dans le déroulement du processus électoral. [...] Aux problèmes logistiques s'ajoutent les angoisses financières. L'argent manque. Signe de cette carence: les représentants de la Commission électorale indépendante (CEI) déployés dans le pays pour en animer les branches locales n'ont pas été payés à la fin du mois d'août. L'État peine à trouver 500 millions pour couvrir leurs émoluments. Les caisses publiques sont éprouvées par les diverses échéances auxquelles l'administration ne parvient pas à faire face... Dans ces conditions, la date du 30 novembre n'est maintenue que pour des raisons symboliques et stratégiques, Le Chef de l'État burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, commence à préparer les leaders de l'opposition à l'éventualité d'un report. Hostile à cette idée, le patron du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, était attendu à Ouagadougou le 7 septembre pour être " raisonné ". Quant au président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara, il a déjà été reçu, à la mi-août, au palais de Kosyam, dans la capitale burkinabè. Allié de Bédié au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Ouattara est beaucoup moins intransigeant que lui sur le maintien de la date du scrutin. Il fait même preuve d'une souplesse qui surprend ses interlocuteurs. À Choi Young-jin, à Boureima Badini, représentant du médiateur à Abidjan, comme à tous les autres diplomates qu'il a récemment rencontrés, il a confié qu'il ne faisait pas une fixation sur le 30 novembre. "L'important, pour moi, martèle-t-il, c'est que l'élection ait lieu à la date la plus proche à laquelle il est possible de l'organiser dans la transparence et la paix ". Jouant la carte psychologique, Ouattara est convaincu de la nécessité de rassurer Gbagbo et ses proches pour que le processus aille jusqu'à son terme. [...] ».

Enrôlement : La Cei, la Cnsi, l'Oni, l'Ins et Sagem s'engagent pour le 15 septembre
Fraternité Matin –
« L'enrôlement des électeurs commence le 15 septembre prochain. Du moins c'est ce qu'indique le compte-rendu d'une réunion des structures impliquées dans le processus d'identification de la population et de recensement électoral, tenue le 20 août dernier et présidée par le Premier ministre Guillaume Soro, à son cabinet. Dans le document dont nous avons reçu copie, le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, celui de la Commission nationale de la supervision de l'identification (Cnsi), Koffi Yua, le directeur général de l'Office national d'identification (Oni), Benjamin Djobo Esso et celui de l'Institut national de la statistique (Ins), Mathieu Meleu et le chef de programme de Sagem Sécurité, Benoît Ravier, ainsi que le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, Paul Koffi Koffi, «se sont engagés à œuvrer pour démarrer l'enrôlement à la date du 15 septembre 2008». La Primature et ces structures ont pris cet engagement en présence non seulement du chef du gouvernement, mais aussi de représentants de la communauté internationale. Notamment le Représentant spécial du facilitateur de l'Accord politique de Ouagadougou, Bouréima Badini et Ahmedou El Becaye Seck, de l'Onuci, qui ont tous pris part à la réunion. L'ambassadeur Djédjé Alcide et Alain Lobognon, tous membres du Comité d'évaluation et d'accompagnement (respectivement pour le compte de la Présidence de la République et des Forces nouvelles), ont également participé à cette rencontre. A cette séance de travail, les structures en charge des questions techniques du processus électoral ont aussi pris l'engagement de «travailler en étroite collaboration dans un esprit d'équipe».

Contrôle de l'embargo: L'Onu dénonce des transferts d'armes en Côte d'Ivoire. Ce que les experts onusiens reprochent aux autorités ivoiriennes. Leurs révélations sur le dossier
L'inter –
« Il y a quelques jours, précisément à la fin du mois d'août dernier, un groupe d'experts onusiens séjournait en Côte d'Ivoire, dans le cadre du contrôle de l'embargo sur les armes, institué par le Conseil de sécurité, depuis les événements de novembre 2004. Selon l'hebdomadaire ''Jeune Afrique'' (JA), en sa dernière édition, c'est avec beaucoup d'amertume que ce groupe d'experts, conduit par l'Indienne, Roy Choudhury, a regagné New York, au terme de son séjour. Les émissaires onusiens, sont ainsi rentrés, indignés d'avoir été empêchés par les protagonistes de la crise ivoirienne, d'accomplir plus efficacement la mission pour laquelle ils se sont déplacés. Ils se plaignent notamment de n'avoir pu accéder à des périmètres indispensables pour attester ou non du respect des restrictions imposées sur les armes en Côte d'Ivoire. Mme Choudhury et sa délégation, auraient voulu inspecter des casernes comme les camps de la Garde républicaine et de la Gendarmerie nationale pour ce qui concerne le périmètre présidentiel et les dépôts d'armements de la région de Séguéla dans les zones sous contrôle des Forces nouvelles. Malheureusement, ils n'obtiendront point gain de cause auprès de leurs interlocuteurs. Alors que le groupe suspecte encore des entrées massives d'armes sur le territoire ivoirien. La délégation onusienne révèle, en effet, des transferts continus d'armes en provenance de pays voisins de la Côte d'Ivoire, précisément, du Liberia, du Ghana et de l'Angola. Ces armes serviraient à alimenter des milices encore existantes sur le sol ivoirien. Outre cette révélation, les émissaires du Conseil de sécurité dénoncent la remise en état des hélicoptères MI-24 de l'armée gouvernementale par des techniciens ukrainiens et biélorusses revenus 4 ans après la vague de novembre 2004. Tous ces soupçons éveillent des doutes sérieux chez les experts onusiens et préfigurent, dans les prochains jours, un rapport sévère du Comité de sanction du Conseil de sécurité des Nations unies en charge de veiller sur l'application effective de la résolution 1572 du 15 novembre 2004, instituant l'embargo sur la livraison des armes en Côte d'Ivoire. Pour rappel, c'est à la suite de l'opération manquée ''Dignité'' engagée par les forces gouvernementales ivoiriennes contre les ex-rebelles que cette restriction a été imposée aux ex-belligérants pour prévenir une reprise éventuelle des hostilités. »

Fin de séminaire de Formation des journalistes - Un guide du reporter électoral est adopté
Le Patriote –
« Le séminaire de formation relatif au traitement de l'information en période électorale qui a réuni de nombreux journalistes au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC) s'est achevé le samedi soir par l'adoption d'un guide du reporter électoral... La quarantaine de journalistes : radio, télé et presse écrite dont la moitié venue de l'intérieur du pays, a bénéficié pendant deux jours, de l'expertise et de l'expérience de deux vétérans de la profession. Alfred Dan Moussa, président de l'Union de la Presse française, UPF et Zio Moussa, président de l'Observatoire de la Liberté de la presse, de l'Ethique et de la déontologie OLPED ont animé les deux modules que comprend l'ensemble des huit thèmes de la formation. Le rôle du journaliste pour consolider la paix et la démocratie dans la période électorale que va bientôt vivre notre pays, les techniques de traitement de l'information ; les genres journalistes tels que l'interview, le reportage, l'enquête ou le dossier ; l'éthique et la déontologie du journaliste. Les droits et devoirs du journaliste sont autant de sujets qui ont été décortiqués au cours des travaux. [...] ».

Grève aux affaires maritimes et portuaires Plus de 1000 agents paralysent le plateau ce matin.
Le Jour plus –
« Les agents des affaires maritimes et portuaires étaient en assemblée extraordinaire, hier à la base des affaires maritimes de Treichville. Relativement à la grève annoncée dans le cadre de la revalorisation de leurs indemnités. A l'issue de cette rencontre, il ressort, selon le vice-président de leur coordination, que la grève sera effective aujourd'hui jusqu'au jeudi prochain. [...] ».