Revue de presse nationale du 16 octobre 2012

16 Oct 2012

Revue de presse nationale du 16 octobre 2012

L'Onuci plaide...

Nord-Sud - Arnauld Akodjènou, représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, au terme d'une tournée de deux jours dans l'Ouest du pays, a appelé dimanche les autorités administratives de cette localité, à une collaboration plus étroite avec la mission onusienne. Dans la même journée, accompagné du préfet de la région, Sékou Konaté, il a visité les prisons de Danané et de Man pour s'enquérir des conditions de détention de la centaine de pensionnaires de ces établissements pénitentiaires.

Attaques de Samo, Bonoua et Azito / Le ministre de la défense dresse le bilan : « Des policiers, des militaires, des marins ont été arrêtés »

Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Notre Voie, Le Jour plus, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, Nord-Sud - « Cet après-midi (hier) à 15h, le président de la République, Alassane Ouattara a convoqué d'urgence une réunion du Conseil national de sécurité pour examiner tous ces faits qui se sont déroulés dans la nuit d'hier à aujourd'hui (dimanche à lundi). Nous commençons par Bonoua. Là-bas, le Commissariat et la Brigade ont fait l'objet d'attaque hier nuit (dimanche 14 octobre 2012, Ndlr) aux environs de 22h. Et au niveau du Commissariat, heureusement, ils n'ont pu se procurer que de deux Kalach, d'ailleurs très rouillées qui avaient été saisies lors de ratissage de la part de nos hommes. De là, ils se sont dirigés vers la Brigade. Et là ils ont essuyé des tirs de la part de nos éléments. Et ils ont donc pris la fuite vers Samo. A Samo, nos hommes informés, les attendaient et il y a eu des échanges de tirs. Les assaillants ont perdu deux éléments. On a pu récupérer les armes et les caisses de munitions qu'ils avaient prises. Du côté de nos hommes, il n'y a pas eu de mort, ni de blessé. Parallèlement à cela, dans la nuit d'hier à aujourd'hui (dimanche à lundi), il y a un groupe qui s'est présenté à la Centrale d'Azito, habillé en nouvelle tenue militaire. On va indiquer qu'au niveau de ces hommes, il y avait de vrais militaires. Il y a donc des infiltrations. Donc, après le forfait de ces hommes, ils se sont dirigés vers le poste de contrôle et ont endommagé une des turbines. Le bilan qu'on peut faire est que la turbine de 150 mégawatts a été arrêtée, mais il faut rassurer les populations qu'il n'y aura pas de rupture ni de conséquences graves pour l'approvisionnement en électricité de la Côte d'Ivoire et vis-à-vis des pays qui s'alimentent à partir de la Côte d'Ivoire. En termes de bilan, il y a 9 personnes qui ont été appréhendées. Figurez-vous qu'elles sont toutes des policiers, militaires et gendarmes. Il y a 2 policiers, 2 gendarmes, 3 marins et 2 civils. Ils sont 9 qui ont été appréhendés sur les lieux. [...]

Azito également sous les feux : Le commandant de l'escadron de Yopougon débarqué

L'Inter, Le Nouveau Réveil - Il n'y a pas que la ville de Bonoua qui a été sous les feux des assaillants, hier. La centrale thermique d'Azito a été également dans le viseur des hommes en armes, qui ont lancé simultanément les assauts dans le sud et presque dans le nord du District d'Abidjan, à Yopougon. Ils ont tenté de saboter les centrales thermiques des lieux, qui pourvoient une bonne partie du territoire ivoirien en électricité. Selon une source militaire, drapés des tenues de la gendarmerie, ces assaillants auraient maîtrisé les forces de l'ordre commises à la sécurité des lieux. Mais très vite, les commandos gendarmes envoyés sur les lieux, ont pu reprendre le dessus pour les repousser. Plusieurs parmi eux ont été arrêtés dont d'anciens soldats identifiés. Une source proche de l'Etat-major parle de 14 arrestations effectuées. «Il y a eu plusieurs arrestations, nous sommes en train de procéder aux auditions», a d'ailleurs indiqué à l'Agence France presse (AFP), le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi. Selon le confrère français, le directeur d'Azito, Marc Clissen, a affirmé à l'AFP que la centrale, qui alimente en électricité une bonne partie de la capitale économique ivoirienne, a subi d'importants dommages qui ont réduit de moitié sa capacité. «Le système détection feu a été endommagé et une turbine à gaz est hors servi- ce, elle a été attaquée à la grenade», a-t-il détaillé. «Azito dispose de deux turbines à gaz qui fournissaient en temps normal 280 mégawatts d'électricité à Abidjan. Aujourd'hui, la capacité a été réduite de moitié», a-t-il soutenu. L'attaque à l'origine de ces dommages n'a pas fait que des dégâts matériels. Elle a aussi fait une grosse victime, en la personne du commandant de l'escadron de gendarmerie de Yopougon, à charge de la sécurité des sites d'Azito. L'officier militaire a été débarqué sur instruction du chef de l'Etat, qui lui reproche d'avoir failli à sa mission. Selon le ministre de la défense, qui a donné l'information sur les antennes de la télévision ivoirienne au JT de 20h, il est inconcevable que dans une opération comme celle qui a eu lieu dans les nuits de dimanche à lundi, ses hommes ont pu se faire surprendre et désarmer par les assaillants. Conséquence, des mesures disciplinaires dont leur commandant en a été victime, payant au prix une sorte de laxisme de ses hommes à lui imputé.

Le faux pas des Frci

L'Inter - Si les FRCI ont réussi à ramener le calme à Bonoua, certains soldats se sont illustrés de la mauvaise manière pendant les opérations de sécurisation. En effet, des soldats se sont introduits, après le départ des assaillants, dans le centre de formation technique ''Don Orione'' pour piller ce qu'il contenait. Ce centre, faut-il le savoir, est celui qui a servi de base aux assaillants avant leurs attaques. Non seulement c'est un centre de formation en maçonnerie, menuiserie, plomberie, couture, électricité, mécanique générale et mécanique auto. Mais c'est aussi un centre qui abrite une buvette pour les fonctionnaires de la ville. Après donc le départ des assaillants, selon le responsable des lieux, des militaires ont cassé toutes les portes, à la recherche, disent-ils, d'armes et de munitions. Mais après, ce qui était considéré comme une opération normale, a viré au cauchemar. De l'argent, un mouton, de la boisson, deux moteurs de deux congélateurs, un matelas, des vêtements ... ont été emportés par les hommes en armes, qui ont passé au peigne fin le centre. Seul les machines à coudre, apparemment, n'ont pas été emportées. Ces militaires seraient partis avec la voiture du prêtre, si le sous-préfet n'était pas intervenu. [...]

72ème jour de guerre !

Le Nouveau Réveil - Commencée le 05 août, la guerre de 77 jours décrétée par les Mollahs des tropiques se poursuit, dans le sang et la sueur. Le "No Gbagbo, no Côte d'Ivoire" est en marche. Au nez et à la barbe de tous. Le chargé de la Défense a parlé, ils ont répondu par des coups de feu à Akouédo. Le généralissime a menacé, ils ont attaqué Noé. Le chef suprême vient de proclamer son "indéboulonnabilité", ils tirent sur Azito et encerclent Bonoua. Du 05 août au 16 octobre, il reste encore 05 jours de guerre frontiste, sur les 77 jours promis.

Tentative de déstabilisation / Des armes lourdes convoyées à Abidjan

Nord-Sud - Les attaques lancées à Bonoua et à Azito entrent-elles dans une stratégie concertée ? Tout porte à le croire. Selon des sources confidentielles, des militaires pro-Gbagbo envisagent mener des offensives simultanées dans les dix communes d'Abidjan du 15 au 31 octobre. Nos informateurs se disent sûrs et certains que les concepteurs de ces stratégies d'attaques résident au Ghana. Des noms de certains officiers proches de l'ancien président sont même avancés. Pour réussir leurs méfaits, ils auraient convoyés d'importantes quantités d'armes dans la capitale ivoirienne... en pièces détachées. Ils auraient utilisé le flanc d'eau lagunaire du côté d'Assinie pour faire passer leur armement. Pour mener l'offensive, les putschistes seraient prêts à utiliser les mêmes treillis que ceux portés par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Les Renseignements ont déjà des informations très précises sur ces commandos qui disposent de complicités sur le terrain, comme lors de l'attaque d'Akouédo dans la nuit du 6 au 7 août dernier.

LMP et RDR sur le pied de guerre

L'Inter - Les jeunes de La majorité présidentielle (LMP), proches de l'ancien président Laurent Gbagbo et ceux du Rassemblement des républicains (RDR), seraient sur le pied de guerre à Samo. Les premiers reprochent aux seconds d'être à la base de la traque dont ils sont l'objet de la part des militaires déployés à Samo dans le cadre des opérations de sécurisation de la ville. La rumeur d'une attaque des jeunes du RDR a enflé, obligeant les jeunes de LMP à se regrouper pour se défendre. Quant aux jeunes du RDR, proches du président de la République, Alassane Ouattara, ils accusent leurs camarades d'être à la base des attaques dans la ville. Pour eux, ces attaques ne sont possibles que parce que les assaillants bénéficient de complicité interne. En tout cas à Samo, l'atmosphère est lourde de suspicion et il ne reste que l'étincelle pour mettre le feu aux poudres.

Ghana / 43 "ex-combattants" ivoiriens arrêtés dans un camp de réfugiés

Soir info, Fraternité Matin, Le Patriote, Le Jour plus, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan - Le Ghana a arrêté dans un camp de réfugiés 43 Ivoiriens soupçonnés d`être proches de l`ex-président de la Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo, ont annoncé lundi un responsable des services chargés des réfugiés et une source sécuritaire. "Les forces de sécurité ont mené samedi une opération pour rétablir le caractère civil du camp. Plusieurs Ivoiriens ont été arrêtés (...) plusieurs ex-combattants ont infiltré le camp", a déclaré le président de l`organisme chargé des réfugiés, le Ghana Refugee Board, Ken Dzirisah. Un responsable des services de sécurité a déclaré à l`AFP que 43 personnes avaient été arrêtées lors de cette opération comme parmi les membres de l`ancien groupe des Forces nouvelles qui a soutenu Ouattara. L`instabilité a provoqué un flux continu de réfugiés vers le Ghana. Soupçonné par la Cour pénale internationale (CPI) d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité, Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu depuis fin 2011 à La Haye. Son porte-parole Justin Kone Katinan, accusé de "crimes économiques" par Abidjan et arrêté au Ghana, doit comparaître mardi (aujourd'hui) devant la justice dans le cadre d`une procédure d'extradition (...).

Menace de déstabilisation / Des ex-miliciens préparent un massacre à l'ouest

Le Mandat - Les ex-miliciens proches de l'ancien régime ne veulent pas abdiquer. En dépit du dispositif de sécurité mis en place par les forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) pour pallier tout projet de déstabilisation de forces ennemies, les ex-combattants ne manquent pas d'imagination. Selon des sources bien informées proches des grandes oreilles ivoiriennes, libériennes et onusiennes, des pro-Gbagbo préparent activement un véritable massacre dans l'ouest du pays. Installés dans le Maryland au Libéria, ces redoutables combattants reçoivent des formations adaptées de la part des mercenaires libériens. La majorité de ceux-ci sont des ex-miliciens connus des services des renseignements et de la police nationale. L'union patriotique de résistance du Grand Ouest (UPRGO), dirigé par Yayi Octave dont la sous-section de Duekoué est dirigée par Gabriel Banao à plus de 5000 combattants. Quant à Ziké Sylvain alias Pasteur Gammi, coordonnateur du Mouvement ivoirien de Libération de l'Ouest de la Côte d'Ivoire (MILOCI), il est chargé des missions occultes entre les financiers et les responsables du camp d'entraînement qui sont à la fois Ivoiriens et Libériens. Dans cette immense forêt dense de Maryland, avec la complicité des mercenaires libé riens, ces combattants préparent «le match retour». L'objectif de ces mercenaires n'est pas de déstabiliser le régime Alassane Ouattara, mais d'annexer tout l'ouest. La région du Moyen Cavally, restée le bastion des milices dont une forte proportion est concentrée à Duekoué, Guiglo, Blolequin Toulepleu sera le QG de ces assaillants. Ces localités sont dans le collimateur de ces mercenaires qui sont majoritairement des Guéré. Ils veulent se venger en rasant tout sur leur passage. De sources bien informées, le village de Pinhou du ministre du commerce, Dagobert Banzio est dans viseur de ces derniers. Aux dires de notre informateur, ces combattants en lançant leur offensive veulent raser tout le village. Ensuite, s'attaquer à leurs frères Guérés qui collaborent avec le régime Ouattara et les allogènes burkinabés qui selon eux occupent illégalement leur domicile et leur terre. [...]

Allégement des barrages: 31 check-points retenus pour Abidjan

Nord-Sud - Fini les barrages intempestifs dans le district d'Abidjan. L'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) a décidé l'allégement de son dispositif. La décision est contenue dans un message daté du 9 octobre 2012 et signé par le colonel Diarassouba Bakary, chef du Centre opérationnel interarmées. La note dont nous avons pris connaissance stipule qu'il n'existera plus que 31 check-points réglementaires à Abidjan. Les grands axes des communes de Yopougon, d'Abobo, de Cocody, d'Adjamé, de Port-Bouët, de Koumassi seront quadrillés. Cette décision, explique une source proche de l'état-major, répond à la nécessité de mettre fin à la psychose née de la floraison des barrages dans la capitale économique. Au lendemain des attaques répétées contre les positions des forces de l'ordre à Abidjan et dans certaines villes frontalières, la hiérarchie militaire a intensifié sa présence dans les rues à travers les postes de contrôle militaire établis sur certains itinéraires. Si la mesure a permis de ramener la sérénité au sein de la population, le grand nombre de barrages lui rappelle constamment que le danger est toujours présent. D'où la nécessité de l'allégement, selon un officier qui l'a commenté sous le couvert de l'anonymat, pour redonner totalement confiance à la population. A côté de cela, la mesure permet de remédier à certains désagréments provoqués par le grand nombre des check-points. [...].

Opération de déguerpissement à Abobo hier : Des manifestants armés s'attaquent aux forces de l'ordre

Abidjan24h, Nord-Sud, Notre Voie, Soir Info, L'Inter, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Le Mandat, L'Eléphant déchaîné - De violents heurts ont éclaté hier lundi 15 octobre dans la commune d'Abobo entre des éléments de la Police et des jeunes manifestants. La commune d'Abobo a été le théâtre d'un violent affrontement entre les forces de l'ordre et des jeunes manifestants contre le déguerpissement des commerçants ambulants. Cette situation a créé un bouchon qui a provoqué des agressions des passants et fait de nombreux blessés selon les témoins.
Ces manifestants qui ne voulaient pas de cette opération de déguerpissement ont été dispersés dans un premier temps par des gaz lacrymogènes. Une situation qui a occasionné la riposte des manifestants à coup de jets de pierres contre les policiers commis à la tâche. Ensuite, les policiers appuyés par des éléments de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d'Ivoire, selon les témoins ont procédé à des tirs de sommation. Toute chose qui, aux dires des témoins, a suscité la réaction des défenseurs des marchands ambulants également armés. Qui ont poussé le toupet en ouvrant le feu sur les policiers, selon les mêmes témoins. Pour certains, ces manifestants ont été identifiés comme des syndicalistes qui en voulaient aux forces de l'ordre depuis leur retrait des rangs des Frci. La ministre de la Salubrité urbaine, Mme Anne Désirée Ouloto qui a été longuement bloquée à la mairie d'Abobo avec ses collègues des Mines, Adama Toungara, maire d`Abobo, et de la Défense, Paul Koffi Koffi, a laissé entendre que cette opération de déguerpissement a permis de savoir que des ''personnes détenaient des armes de façon illégale dans cette zone''. A en croire les témoins, les éléments des forces de l'ordre ont réussi enfin de compte à repousser les manifestants. Après ces affrontements, les magasins de la zone sont restés fermés toute la journée. [...]

Déguerpissement à Abobo / La ministre Anne Ouloto : «Un groupe de syndicalistes a fait usage d'armes à feu»

Le Nouveau Réveil – Dans le cadre de l'Opération Pays propre, et faisant suite aux mesures du Gouvernement relatives à la lutte contre le désordre urbain et l'incivisme des populations, Le Ministère de la salubrité Urbaine a procédé ce jour, au lancement de son programme de déguerpissement à Abobo, après deux mois de pour parlers avec les syndicats de transporteurs et de commerçants. Les services du Ministère de la salubrité Urbaine ont été confrontés à un groupe de syndicalistes de l'ancienne gare, installés sur le domaine public de façon illégale depuis plusieurs années, qui se sont opposés à l'opération en faisant usage d'armes à feu. Ces individus ont tiré à balles réelles, de l'intérieur de la Gare routière, sur des éléments de la Police, de la Gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d'ivoire qui sécurisaient l'opération, finalement réalisée dans l'après midi. Un agent du Ministère et cinq éléments des Forces républicaines de Côte d'ivoire (Frci) ont été grièvement blessés lors de cette opération. Madame le Ministre de la salubrité Urbaine condamne ces violences et tient à réaffirmer aux populations, l'autorité de l'État ainsi que sa ferme volonté d'exécuter les décisions du Gouvernement, dans l'intérêt général. Elle rappelle que ces opérations déjà réalisées dans plusieurs communes d'Abidjan et de l'intérieur du pays, visent à améliorer les conditions de vie des populations, en créant un cadre de vie sain et propre. Par conséquent, elle invite la population au respect strict de la Loi et de l'ordre public, gages de cohésion sociale et d'unité nationale. Madame le Ministre rap pelle enfin que le Ministère de la salubrité Urbaine s'est toujours montré disponible, pour accorder des modalités d'application des décisions prises dans l'intérêt général et dont l'exécution ne peut être reportée indéfiniment pour des intérêts individuels.

Qui a armé des individus à Abobo?

Notre Voie - L'opération de salubrité initiée par la ministre Anne Oulotto s'est transformée hier en affrontement armé entre les forces régulières de Police et des individus qui devraient être déguerpis. En l'occurrence, des commerçants et des transporteurs. Devant le refus de ces personnes à déguerpir, les forces régulières ont ouvert des tirs de sommation. La réaction a été prompte et à la hauteur de la «provocation». Munis de kalachnikovs et de lance-roquettes, ces «commerçants» et «transporteurs » ont pris la ministre et sa délégation en chasse. Ils ont dû se réfugier à la mairie. Face à la presse, la ministre Anne Ouloto a déclaré : «l'opération de salubrité qu'on a voulu lancer a permis de découvrir que des per- sonnes détenaient des armes de façon illégale dans cette zone. C'est franchement une zone dangereuse». Qui a armé des individus dans la zone d'Abobo ? C'est la question qu'on est en droit de se poser. En effet, le régime Ouattara nous habitué à des perquisitions inopinées et musclées des Frci dans des maisons à Abidjan comme à l'intérieur du pays à la recherche d'armes. Pourquoi les maisons à Abobo n'ont-elles jamais été perquisitionnées ? Est-ce le régime Ouattara qui a armé les « commerçants » et les « transporteurs » d'Abobo quoi ont ouvert hier le feu sur les ministres Ouloto et Koffi Koffi ? On traumatise inutilement les populations dans les villes et villages pour des armes qu'on ne trouve jamais, alors qu'Abobo, des individus qui ont combattu aux côtés de l'ex-rébellion armée pour le compte de Ouattara détiennent encore des armes de guerre. Pendant la crise postélectorale, Abobo avait été prise en otage par un commando invisible pro-Ouattara. Ce commando dissimulé au sein de la population s'attaquait aux forces de l'ordre qu'il tuait à longueur de journée à la grande joie des partisans d'Alassane Ouattara. Avec ce qui s'est passé hier, on pourrait penser à l'effet boomerang. Les ex-éléments du commando invisible qui se retournent comme leur patron.

Audience : Obasanjo chez Ouattara

Fraternité Matin, L'Inter, Le Nouveau Réveil – ''C'est toujours très intéressant de pouvoir discuter avec le Président de manière fraternelle''. C'est ce qu'a indiqué, hier, l'ancien Président de la République du Nigeria, Olusegun Obasanjo. C'était à la sortie de l'audience que lui a accordée le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara. L'ex-numéro 1 du Nigeria a effectué une visite de quelques heures en Côte d'Ivoire. C'est aux environs de 18h50 que son avion s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Pendant un peu plus d'une heure, il a échangé avec le Président Alassane Ouattara. ''Il est de coutume que lorsque je le peux, je puisse rencontrer le Président Alassane Ouattara. Pas seulement pour discuter des questions bilatérales, mais aussi pour parler des affaires du continent et des sujets internationaux, en sa qualité de Président de la Côte d'Ivoire et de président de la conférence des Chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao)''. Le 2 juillet dernier, l'ancien Président du Nigeria avait marqué une halte en Côte d'Ivoire. Cette rencontre avait pour objectif de faire le point de la mission qui lui avait été confiée lors des élections législatives au Sénégal.

Elections locales : " La révision de la Cei est un préalable "

Fraternité Matin – Le président du Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire, l'ancien ministre Bamba Moriféré, pose des conditions et interpelle le pouvoir.

Fraternité Matin (FM) : (...) Les élections municipales couplées aux régionales sont annoncées pour le 24 février. Le Rpci va-t-il y participer ?

Bamba Moriféré (BM) : Notre parti va participer à ces élections locales. Nous sommes en train de mettre en place ce que nous appelons notre plate-forme municipale. C'est sur la base de cette plate-forme que nous allons soutenir des listes partout où nous pourrons le faire. Pendant ces dix dernières années, nos villes et cités ont été très mal gérées dans l'impunité totale. Nous appelons les Ivoiriens à se mobiliser et faire en sorte que tous les œufs ne se retrouvent pas dans le même panier. Cela pour éviter de laisser la gestion de nos communes entre les mains de personnes incompétentes (comme ce fut le cas dans de nombreuses circonscriptions lors des dernières législatives), sous prétexte qu'elles se réclament du pouvoir en place. Mais avant ces élections locales, au Rpci, nous disons qu'il y a une urgence à satisfaire.

FM : Laquelle ?

BM : Il s'agit de la Cei (Commission électorale indépendante. Ndlr). Pour nous, elle doit être revue dans sa composition. En effet, cette composition résulte des accords de Linas Marcoussis qui sont devenus caducs. D'autant que des organisations membres de cette Cei, telles que celles qui composaient les Forces nouvelles, n'existent plus après la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, il a été expressément prévu que sa durée de vie se limitait à l'organisation des élections présidentielle et législatives. Vous comprendrez aisément que des partis comme le Rpci qui disposent de députés aient une place dans la nouvelle Cei conformément à la loi. Cela est d'autant plus important pour notre pays que nous sommes dans un contexte où la démocratie est en panne. [...]

Ghana / Koné Katinan de nouveau face la justice, aujourd'hui

Soir Info, L'Inter, Le Quotidien d'Abidjan - Koné Katinan, le porte- parole de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, sera une fois de plus, devant la justice ghanéenne aujourd'hui mardi 16 octobre 2012. Cette fois, l'ancien ministre du budget de Laurent Gbagbo, sera doublement auditionné par le Tribunal de Osu Court à Accra. Il sera entendu d'une part, sur les accusations de ''crimes économiques'' en Côte d'Ivoire pendant la crise postélectorale de 2010, formulées par les autorités ivoiriennes. Et d'autre part, il devra répondre des accusations de '' Conspiration et de meurtre de deux personnes'', formulées toujours par le la justice ivoirienne. [...]


Blé Goudé écrit à Koenders

L'Inter - Le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP), Charles Blé Goudé, a écrit au patron de la mission onusienne en Côte d'Ivoire (ONUCI), Bert Koenders. Dans ce document qui sera remis ce mardi 16 octobre 2012 au premier responsable de l'ONUCI, par la direction intérimaire du COJEP, Charles Blé Goudé, actuellement en exil, a exprimé des réserves quant au contenu du rapport des experts de l'Organisation mondiale et fait des observations sur la situation en Côte d'Ivoire. Ce rapport, notons-le, indique que des pro-Gbagbo seraient en connexion avec les mouvements islamistes maliens et travailleraient à déstabiliser le régime Ouattara.