REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 22 AOUT 2012

22 Aug 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 22 AOUT 2012







L'Onuci et ses partenaires se concertent




 




Nord-Sud –
Le Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a eu une séance de
travail, vendredi dernier, avec des représentants des agences du Système des
Nations unies (SNU) et des partenaires au développement. Objectif : peaufiner
des nouvelles stratégies d'intervention au profit de la Côte d'Ivoire. Marie
Noëlle Koyara a, au nom des agences du Snu, salué l'initiative qui, dit-elle, a
permis de revoir et de réadapter le système d'intervention dans le pays avec les
partenaires des Ong internationales.




 




 




Daniel
Ouattara, coordonnateur du Pnrrc : L'Addr est " une réponse pertinente à la
question du Ddr "




 





Fraternité Matin –

Le Coordonnateur du Programme national de réinsertion et de
réhabilitation communautaire (PNRRC), Daniel Kossomina Ouattara, a salué, le
mardi 21 août, la création de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation
et la réintégration (Addr) par le Président de la République, Alassane Ouattara.
«Les perspectives liées au changement institutionnel apportent une réponse
pertinente à la délicate question du Ddr
(désarmement, démobilisation et
réinsertion. Ndlr) en Côte d'Ivoire», a-t-il déclaré. C'était à la
cérémonie de remise de certificats et de diplômes à 42 ex-combattants
démobilisés pour leur réinsertion dans le secteur de la sécurité privée, au
siège de l'Académie de la sécurité professionnelle (Asp) à Angré (Cocody).
Daniel Ouattara donnait ainsi l'assurance aux milliers d'ex-combattants qui
attendent d'être soit désarmés, démobilisés et réinsérés, soit réinsérés, car
déjà démobilisés. «L'Etat, à travers le Président de la République, a pris en
charge vos préoccupations avec la création de l'Autorité pour le désarmement, la
démobilisation et la réintégration (Addr)
», a lancé le coordonnateur du
Pnrrc. [...]




 




 




Sécurisation de l'ouest / Le bataillon
du Mont Péko crée




 





Fraternité Matin, L'Inter –

Après le bataillon de sécurisation de l'ouest Bso, un autre bataillon vient
d'être créé dans les régions Ouest. Il s'agit du bataillon du mont Peko dont
l'annonce de la création avait été faite par général de corps d'armée Soumaïla
Bakayoko, chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(Frci) au lendemain des événements du 20 juillet dernier à Duékoué. Le
tout premier commandant est le chef de bataillon, Traoré Dramane des Frci. Selon
ce dernier que nous avons rencontré,          sa zone de compétence couvre les
départements de Guiglo à Zagne, en passant par Bloléquin, Bangolo, Kouibly,
Guessabo et Duékoué qui abrite l'état-major.




 




 




Les
révélations du ministre de la Défense : "Une centaine de personnes arrêtées".
"Le Ghana ne coopère pas assez''




 




L'Inter,
L'Expression -

Le ministre de la Défense auprès du
président de la République, Paul Koffi Koffi a révélé hier au cours d'une
émission télé qu'une centaine de personnes a été arrêtée suite aux attaques
contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Selon lui, ces
personnes seraient à la base de ces attaques en collaboration avec les miliciens
et mercenaires proches de Laurent Gbagbo et financées par des cadres de
l'ex-régime en exil au Ghana. D'ailleurs, le ministre de la Défense a déploré le
manque de collaboration du Ghana qu'il accuse à mots couverts de protéger les
déstabilisateurs. Ce qui n'est pas le cas du Liberia dont le ministre de la
Défense est engagé à la pacification des frontières ivoiriennes, a-t-il relevé.
Paul Koffi Koffi souhaite donc que le Ghana en fasse de même afin de sécuriser
la Côte d'Ivoire. Il a également révélé l'existence de groupes armés dans des
forêts qui s'entrainent avec l'aide de mercenaires, de miliciens et financés par
des cadres de l'ex-régime au Ghana. Toutefois, le ministre de la Défense a
rassuré les Ivoiriens sur les dispositions qui sont prises pour les protéger.
Parmi celles-ci, il y a des perquisitions de domiciles, des opérations de
sécurisation mixte, des opérations militaires dans les forêts de l'Ouest et la
réquisition de l'Armée. [...]




 




 




Côte d`Ivoire : l`armée identifie ses armes
pour lutter contre la prolifération illicite




 




Abidjan.net, Fraternité Matin, Nord-Sud,
L'Intelligent d'Abidjan  / Xinhua -

Les Forces nationales de sécurités et de défense ivoiriennes a commencé le
marquage et l`enregistrement des armes mardi à Abidjan, à l`initiative de la
Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de
petit calibre (ComNat-ALPC).  La cérémonie de remise de kits de marquage s`est
déroulée à l`état-major général de l`armée en présence des autorités militaires
ivoiriennes et des représentants des structures partenaires dont l`ONU.  Pour le
président de la ComNat ALPC, le général Désiré Adjoussou, la gestion des stocks
d`armes des bases militaires constitue un enjeu majeur pour la Côte d`Ivoire. 
"Les récents événements violents ont mis en exergue la problématique de la
circulation des armes légères", a énoncé le général Adjoussou, déplorant le fait
que des stocks d`armes emportées aient alimenté le circuit illégal.  "Il est
impératif pour la Côte d`Ivoire de garantir la sécurité des stocks d`armes et de
munitions", a-t-il soutenu, appelant à un combat tous azimuts contre la
prolifération des armes légères. Dans le cadre de l`opération, plusieurs
militaires, gendarmes et policiers devraient être formés aux techniques de
gestion et de sécurisation des munitions et explosifs.




 




 




Médias :
Le gouvernement ivoirien "condamne" l'attaque contre le groupe Cyclone




 




AIP,
Fraternité Matin -
Le
gouvernement ivoirien "condamne" l'attaque contre le siège du groupe Cyclone,
éditeur du quotidien "Le temps" (proche de l'opposition), perpétrée dans la nuit
de samedi à dimanche par des inconnus, qui y ont incendié des bureaux avant
d'emporter du matériel informatique. "Nous condamnons tous ces actes de
vandalisme et de criminalité qui n'honorent pas la Côte d'Ivoire et portent un
discrédit contre les organes de presse", a déclaré mardi le directeur de cabinet
du ministère de la Communication, Anoma-Kanié Léandre, lors d'une visite au
siège de Cyclone à la Riviéra-Attoban, dans la commune de Cocody (Abidjan).




M.
Anoma-Kanié qui effectuait cette visite, "au nom du ministre de la
Communication, Souléïmane Coty Diakité ", a indiqué être "venu apporter le
 soutien du gouvernement à l'entreprise de presse, suite cet incident. "Des
actions vont être menées pour vous soutenir", a-t-il promis aux dirigeants et
personnels du groupe Cyclone, en présence du président du Conseil national de la
Presse (CNP), Raphaël Lapké.




"Merci au
ministre de la Communication pour le soutien qu'il ne cesse d'apporter à la
presse ; nous ne soupçonnons personne et laissons la police mener ses enquêtes",
a réagi le directeur de publication des journaux Le Temps, LG infos et Prestige
Mag, Yacouba Gbané. Des organisations de défense des droits de l'Homme et des
journalistes ont également condamné cet acte. "Rien ne saurait justifier qu'un
organe de presse soit la cible d'un tel vandalisme", déclare Reporters sans
frontières (RSF). [...]




 




 




Menaces de
déstabilisation : Alphonse Douaty, sa fille et son beau-fils déférés à la MACA




 




L'Inter,
Fraternité Matin, Notre Voie, Soir Info, Le Patriote -

Alphonse Douaty a été déféré hier mardi 21 août, à la Maison d'arrêt et de
correction d'Abidjan (MACA). Interpellé samedi dernier 18 août par les autorités
ivoiriennes et détenu à la Direction de la surveillance du territoire (DST),
l'ancien ministre de la Production animale et des ressources halieutiques a
comparu hier devant le juge au Palais de Justice au Plateau, qui l'a aussitôt
mis sous mandat de dépôt. Le Secrétaire général adjoint du Front populaire
ivoirien (FPI) chargé des relations avec le pouvoir, a été déféré à la MACA en
même temps que sa fille, Désirée Douati, pour « troubles à l'ordre public ».
Quatre autres responsables du FPI, également arrêtés le week-end dernier, ont
été aussi placés sous mandat de dépôt pour les mêmes charges de troubles à
l'ordre public, et conduits à la prison civile d'Abidjan. Il s'agit du fiancé de
Mlle Douati, du directeur de cabinet du président par intérim du FPI,Sylvain
Miaka Ouretto, ainsi que des directeur et chef de cabinet de la présidente des
femmes du FPI, Marie-Odette Lorougnon. Joint au téléphone hier, le Secrétaire
général par intérim du FPI, Laurent Akoun, a confirmé cette information. Il a
promis de se prononcer sur ce sujet et bien d'autres faits ayant marqué
l'actualité politique nationale ces derniers jours. Notamment l'attaque du siège
de son parti, au cours d'une conférence de presse ce mercredi matin. Faut-il le
rappeler, Alphonse Douaty a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur les
attaques perpétrées contre les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Cet
ancien ministre de Gbagbo aurait été cité par des assaillants arrêtés par les
autorités policières et militaires ivoiriennes.




        




 




Enlevé
par des hommes en treillis / Un officier de police retrouvé

mort à Gonzagueville




 




L'Inter,
Fraternité Matin, Le Jour plus, Soir Info, Nord-Sud, Le Patriote -

Qui a tué le lieutenant Koné, officier de police en service au commissariat de
police du 33è arrondissement sis à Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët
? C'est le mystère total. Toutefois, les informations en notre possession
indiquent que ce dernier a été retrouvé mort dans le sous-quartier connu sous
l'appellation «Terre Rouge», alors qu'il avait été commis pour assurer la
permanence pour le compte du district de police de Port-Bouët, dans la nuit du
lundi à hier mardi 21 août. Sur les circonstances de la mort de l'officier de
police, une source policière révèle que le lieutenant Koné a été enlevé par des
hommes en treillis se faisant passer pour des éléments des Forces républicaines
de sécurité (FRCI) basés au camp de Port-Bouët. Cette longue absence de
l'officier a inquiété ses frères d'armes, qui ont tenté, la même nuit, d'entrer
en contact avec le responsable dans ce camp pour prendre des nouvelles de
l'officier. Mais sur place, ces derniers n'auraient pas eu gain de cause, le
commandant du camp étant absent. Le lendemain, la découverte est macabre : le
corps sans vie du lieutenant Koné est signalé à Gonzagueville-Terre Rouge. Un
officier de l'armée que nous avons joint, a confirmé l'information tout en
démentant l'implication des FRCI de Port- Bouët dans cet assassinat.




 





                  




Attaque
répétées / Le PPS interpelle l'ONUCI et le RHDP




 




L'Inter,
Nord-Sud -
Le Parti pour le
progrès et le socialisme (PPS) a animé une conférence de presse hier mardi 21
août 2012 dans un hôtel de Cocody-Riviera II pour interpeller l'Opération des
nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le Rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix (RHDP). Son président, Kacou Mathias De Vigny a
demandé au patron des casques bleus en Côte d'Ivoire, Bert Koenders de protéger
les acquis démocratiques en Côte d'Ivoire. En clair, il l'a invité à quitter son
rôle d'équilibriste et de soutenir de façon claire et sans ambiguïté les
autorités légitimes issues des urnes. Surtout que l'ONU, selon le conférencier,
a contribué à l'instauration de la démocratie en Côte d'Ivoire en soutenant le
vainqueur sorti des urnes à l'issue de la présidentielle de novembre 2010. «Bert
Koenders doit imposer la légitimité du pouvoir Ouattara au Front populaire
ivoirien (FPI) et alliés et engager réellement les forces militaires contre les
déstabilisateurs »,
a-t-il soutenu. Le conférencier croit savoir l'origine
de l'échec du processus de réconciliation prôné par les nouvelles autorités.
Selon lui en effet, si jusqu'à présent ce processus piétine, c'est la faute du
FPI qui jusque-là refuse de reconnaître Alassane Ouattara comme président de la
République de Côte d'Ivoire. Tout comme il considère les Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (FRCI) comme une force rebelle, aux yeux de Kakou Mathias. «Continuer
de contester la légitimité (du président Ouattara) de son autorité, c'est créer
les conditions les conditions d'une insécurité. Toute répression contre les
tentatives de coup d'Etat et contre la rébellion naissante sera légitime
», a
martelé l'orateur.
[...]




 




 





Arrestations, attaques des sièges du Fpi et de Le Temps... Un ex-conseiller de
Gbagbo écrit à Ban Ki-moon




 




L'Inter,
Le Nouveau Courrier -
Le
Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), a été saisi d'un
courrier de protestation de l'ex-conseiller en Communication de l'ancien chef de
l'État ivoirien sur la situation en Côte d'Ivoire. Dans une lettre adressée à
Ban Ki-moon et datée du mardi 21 août 2012, dont copie a été envoyée à la
Présidence et aux membres permanents du Conseil de sécurité ainsi qu'à la
Présidence de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alain Toussaint, en exil
en France depuis la fin de la crise postélectorale, dénonce «un État de
non-droit (qui) s'est installé dans le pays
». Selon lui, «les nouvelles
autorités ont érigé l'arbitraire et le totalitarisme en mode de gouvernance
».
Alain Toussaint dresse une longue liste de ses récriminations contre le régime
dirigé par le président Alassane Ouattara. «Les droits de l'Homme sont
violés, les réfugiés attaqués dans leurs camps, les enlèvements et disparitions
sont légion, les opposants traqués et éliminés (...), une centaine de
prisonniers politiques et des milliers de civils restent toujours incarcérés
sans jugement et inhumainement traités (...), des dizaines de soldats (ex-FDS,
loyalistes à l'ancien pouvoir) sont arbitrairement arrêtés ou subissent des
exécutions extrajudiciaires, les expressions démocratiques sont entravées avec
les interdictions de manifester et les raids contre les sièges des partis
politiques et des journaux d'opposition, etc.
». L'ex-conseiller de Laurent
Gbagbo invite l'ONU à intervenir auprès du gouvernement ivoirien, afin de «faire
cesser immédiatement les exactions et arrestations arbitraires, libérer sans
conditions les prisonniers politiques, créer une commission d'enquête
internationale impartiale pour mener des investigations sérieuses sur les
violations des droits de l'homme depuis le 11 avril 2011 et mettre un terme à
l'impunité de leurs responsables et commanditaires
». [...]