Une délégation du Conseil National de Sécurité (CNS) et de la Division Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a achevé le 16 avril 2013, une visite de 48 heures à Daloa, marquée par des séances de travail avec la société civile et les autorités administratives.



Pour Mireille Tano Frame du CNS, cette rencontre qui s'est tenue au quartier général du Secteur Ouest de l'ONUCI, avait pour objectif de d'informer, de former les organisations de la société civile de Daloa et surtout de les sensibiliser sur le vaste chantier de la RSS, afin que les leaders d'opinion puissent s'approprier ce processus.



Il était aussi question, selon la représentante de l'organe gouvernemental, de recueillir les propositions des organisations de la société civile et d'avoir une idée précise sur leurs attentes, afin d'assurer le succès du programme de Réforme du Secteur de la Sécurité.



Se réjouissant de cette démarche, Victor Emmanuel Solon de l'ONG Feded a proposé entre autres, le désarmement des ex-combattants, en mettant à leur disposition des projets de réinsertion dans le domaine de l'agriculture. Il a aussi suggéré que le règlement de la question foncière dans l'Ouest soit la priorité des pouvoirs publics ivoiriens. « Le règlement de cette question est l'unique gage de la stabilité de cette région du pays », a-t-il indiqué.



Des discussions, parfois très passionnées, ont marqué cette rencontre avec la vingtaine d'organisation de la société civile, la représentante de la Division RSS de l'ONUCI, Shahrazad Chida, a présenté à cette occasion, l'appui de l'ONUCI au Conseil National de Sécurité (CNS) chargée de mettre en œuvre le programme RSS.



Après les organisations de la société civile, l'équipe du CNS et de l'ONUCI a rencontré le Préfet de région du Haut-Sassandra, Brou Kouamé. Ce dernier s'est dit disposé à appuyer toutes les actions visant à vulgariser le processus de la RSS auprès des populations de sa circonscription. Une occasion également pour le chef de l'exécutif régional de souhaiter qu'à terme, la RSS permette de rétablir la confiance entre la population et les forces de sécurité, qui a été mise à mal du fait la crise qui a secoué la Côte d'Ivoire.